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FINANCES PUBLIQUES: 1278,9 milliards de ressources budgétaires mobilisés à fin juin



FINANCES PUBLIQUES: 1278,9 milliards de ressources budgétaires mobilisés à fin juin
 
 
 
Les ressources mobilisées à fin juin 2021 sont estimées à 1278,9 milliards, soit une baisse de 5,1%, en glissement annuel. Quant aux dépenses, elles se sont repliées de 11,3% milliards à fin juin 2021, pour s’établir à 1895,4 milliards. En conséquence, le solde budgétaire est estimé déficitaire de 616,5 milliards, à fin juin 2021, contre un déficit de 788,7 milliards à la même période de l’année précédente.
 
 
 
Il ressort du Point mensuel de conjoncture de juin 2021 de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) , publié hier, que l’exercice budgétaire s’est traduit au premier semestre 2021 par une réduction de la mobilisation des recettes budgétaires associée à un rythme d’exécution timide des dépenses, dans un contexte de lutte contre les impacts du Covid-19 pour la deuxième année consécutive. Ainsi, à fin juin 2021, les ressources (1278,9 milliards) sont constituées de recettes (1230,7 milliards), de dons (48,2 milliards) et de recettes exceptionnelles (20 milliards). Ces dernières proviennent de la cession de terrain à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). En glissement annuel, les ressources se sont abaissées de 69 milliards, imputables aussi bien aux recettes budgétaires qu’aux dons. Ces derniers sont estimés globalement à 48,2 milliards, affichant un repli de 53% par rapport au premier semestre de 2020. Par ailleurs, les recettes budgétaires, estimées à 1205,6 milliards, se sont également contractées de 1,6% à fin juin 2021 par rapport à la même période de 2020. Cette contraction est attribuable à ses composantes fiscales (1138,2 milliards) et non fiscales (67,4 milliards) qui ont baissé respectivement de 0,2% et 20,5%. La diminution des recettes fiscales est imputable à l’impôt sur les sociétés (185,9 milliards), à l’impôt sur les revenus (191 milliards), à la Tva intérieure (hors pétrole) (133,4 milliards) et à la taxe spécifique pétrole (43,1 milliards) qui se sont contractés de respectivement de 11,2 milliards (-5,7%), 7,5 milliards (-3,8%), 50,7 milliards (-27,5%) et 17,9 milliards (-29,4%). En revanche, l’Irvm/Irc, la Tva intérieure pétrole, les droits de timbre et le Fsipp ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 3,1 milliards, 3,5 milliards, 16,5 milliards, et 35,4 milliards pour s’établir respectivement à 20,4 milliards, 10,7 milliards, 48,4 milliards et 55,5 milliards à fin juin 2021. De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la Tva à l’import (205,8 milliards) et les droits de porte (131,6 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique avec des hausses respectives de 5,9% et 4%.
 
Repli des dépenses publiques
 
Concernant les dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 1895,4 milliards à fin juin 2021 contre un montant de 2136,5 milliards un an auparavant, soit une baisse de 241,1 milliards (-11,3%). Cette diminution s’explique par le repli des dépenses de fonctionnement et, dans une moindre mesure, des investissements. En effet, les autres dépenses courantes (617,4 milliards) et les dépenses en capital (659,9 milliards) se sont contractées respectivement de 20,8% et 16% comparativement à la même période de l’année dernière. Cette situation reflète, d’une part, les niveaux soutenus de dépenses atteints en 2020 dans le cadre de la réponse massive à l’avènement de la crise du Covid-19 et, d’autre part, les efforts de rationalisation des charges de consommation publique. Cette situation a toutefois été atténuée par l’accroissement de la masse salariale et des charges de la dette publique qui se sont confortées respectivement de 7,1% et 10,6%, atteignant respectivement 438,9 milliards et 179,2 milliards à fin juin 2021.
 
Moussa CISS
 
 
 
 
 
MONNAIE ET CREDIT
La masse monétaire a connu une hausse pour s’établir à 6829,3 milliards à fin mai
 
 
 
A fin mai 2021, la situation estimée des institutions de dépôts, comparée à celle de la fin du mois précédent, fait ressortir une légère expansion de la masse monétaire. En contrepartie, une diminution des actifs extérieurs nets et un renforcement de l’encours des créances intérieures sont notés sur la période sous revue.
 
 
 
La masse monétaire a progressé de 1,2 milliard, en variation mensuelle, pour atteindre 6829,3 milliards à fin mai 2021. Cette évolution est perceptible à travers la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques) qui a augmenté de 63,9 milliards pour s’établir à 1759,9 milliards. Quant aux dépôts transférables, ils ont baissé de 71,9 milliards, se fixant à 3084,3 milliards. S’agissant des autres dépôts inclus dans la masse monétaire, ils ont augmenté de 9,2 milliards pour s’établir à 1985,1 milliards, à fin mai 2021. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 1015,6 milliards ou 17,5%, à fin mai 2021. Quant aux actifs extérieurs nets des institutions de dépôts, ils s’élèvent à 2071,3 milliards, en baisse de 25,6 milliards ou 1,2% par rapport à la fin du mois précédent. Cette situation est imputable aussi bien à la Banque centrale dont la position extérieure nette s’est dégradée de 15,7 milliards pour s’établir à 1285,8 milliards qu’aux banques primaires qui ont enregistré une diminution de 10 milliards de leurs actifs extérieurs nets (785,5 milliards à fin mai 2021). Comparativement à fin mai 2020, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts ont augmenté de 304 milliards ou 17,2%, à fin mai 2021. Cependant, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 46,8 milliards, entre fin avril et fin mai 2021, pour se chiffrer à 6376,7 milliards, du fait des créances sur l’économie (+51,4 milliards) qui se sont situées à 4851,7 milliards. Concernant les crédits nets à l’Administration centrale, ils sont ressortis en baisse de 4,6 milliards, en variation mensuelle, pour s’établir à 1525 milliards, à fin mai 2021. En glissement annuel, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 919,6 milliards soit 16,9%, à fin mai 2021.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
ECHANGES AVEC L’EXTERIEUR A FIN JUIN
Dégradation du déficit commercial avec un déficit de la balance des biens de 178,5 milliards
 
 
 
Durant le mois de juin 2021, le déficit de la balance des biens, estimé à 178,5 milliards, s’est dégradé de 68,7 milliards par rapport au mois de mai 2021. Cette situation est le résultat d’une hausse des importations de biens (+29,8% ; +104,2 milliards) beaucoup plus importante que celle des exportations (+11,6% ; +23,0 milliards), en rythme mensuel.
 
 
 
Selon le Point mensuel de conjoncture de la Dpee, les exportations de biens sont passées de 197,4 milliards à 220,4 milliards entre mai et juin 2021, soit un renforcement de 23 milliards. Ce relèvement est favorisé par l’accroissement des ventes extérieures de ciment (+3,3 milliards), de produits alimentaires (+1,9 milliard) et de zircon (+1,3 milliard). Par ailleurs, les exportations d’or non monétaire ont affiché une légère hausse de 0,4 milliard entre mai et juin 2021. Concernant les produits alimentaires, l’augmentation notée est essentiellement attribuable aux produits halieutiques (+1,8 milliard). En glissement annuel les exportations de biens se sont confortées de 40,9% (+64,0 milliards), reflétant la progression des exportations d’or brut (+20,7 milliards), d’acide phosphorique (+7,5 milliards), de produits pétroliers (+6,4 milliards), de titane (+3,9 milliards), d’engrais minéraux et chimiques (+3,5 milliards) et de ciment (+3,4 milliards). En revanche, les ventes à l’extérieur de produits alimentaires sont ressorties en baisse de 0,4 milliard, sous l’effet de la contraction des exportations de produits arachidiers (-4,4 milliards), toutefois amoindrie par la hausse de la valeur des ventes de produits halieutiques (+2,2 milliards).
 
Les exportations de biens du Sénégal vers l’Uemoa en hausse de 21,2 milliards
 
S’agissant des exportations du Sénégal vers l’Uemoa, elles sont estimées à 57,8 milliards au mois de juin 2021 contre 36,6 milliards le mois précédent, soit une augmentation de 21,2 milliards. Elles ont ainsi représenté 26,2% de la valeur totale des exportations de marchandises du Sénégal durant le mois de juin 2021. La part des produits acheminés vers le Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’Union, est passée de 45,0% à 53,7% sur la période, soit un gain de 8,7 points de pourcentage. Le ciment reste le principal produit exporté vers ce pays partenaire, avec une part évaluée à 24,3% en juin 2021.
 
Progression des importations
 
Concernant les importations de biens, elles sont passées de 349,2 milliards en mai 2021 à 453,3 milliards au mois de juin 2021, soit une hausse de 29,8% (+104,2 milliards). Cette progression reflète le renforcement de la valeur des acquisitions de produits pétroliers (+37,6 milliards), de «machines appareils et moteurs» (+18,0 milliards), de «véhicules matériels de transport et pièces détachées automobiles» (+11,4 milliards), de produits pharmaceutiques (+7,4 milliards) et de produits alimentaires (+6,2 milliards). La hausse des importations de produits pétroliers est tirée principalement par celle des huiles brutes de pétrole (+35,3 milliards). Concernant les importations de produits alimentaires, la hausse s’explique par l’accroissement des achats à l’étranger de froment et méteil (+6,3 milliards) et de riz (+2,0 milliards). En glissement annuel, les importations de biens se sont accrues de 37,0% (122,5 milliards) du fait notamment de la hausse des importations de «véhicules matériels de transport et pièces détachées automobiles» (+24,8 milliards), de «machines appareils et moteurs» (+23,8 milliards), de produits pétroliers (+14,3 milliards), de produits pharmaceutiques (+13,7 milliards) et de produits alimentaires (+3,6 milliards). Au titre des importations de produits pétroliers, l’augmentation est tirée par les approvisionnements en produits pétroliers raffinés (+8,8 milliards) et huiles brutes de pétrole (+5,5 milliards).
 
Les importations de biens en provenance des pays de l’Uemoa sont évaluées à 7,4 milliards
 
Concernant les importations de biens en provenance des pays de l’Uemoa, elles sont évaluées à 7,4 milliards au mois de juin 2021 contre 6,7 milliards le mois précédent, soit une augmentation de 10,7% (+0,7 milliard). Elles ont ainsi représenté 1,6% de la valeur totale des importations de biens en juin 2021, soit 0,3 point de pourcentage par rapport au mois précédent. La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone avec une part évaluée à 56,5% en juin 2021, contre 80,2% au mois de mai. Les achats en provenance de ce pays ont principalement porté sur les «fruits et légumes comestibles», les «huiles et graisses animales et végétales» et les «bois et ouvrages» qui ont représenté respectivement 22,5%, 15,1% et 8,9%, sur la période.
 
Moussa CISS
 
 
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