Le patron du groupe avenir com est en train d’exécuter ses menaces de poursuites à l’encontre du juge Souleymane Teliko. Madiambal Diagne qui n’arrive pas encore à avaler la pilule des faits de viol soulevés par le magistrat lors de leur audience devant le Tribunal correctionnel et pour lesquels il aurait été poursuivi, est passé dans une autre phase dans sa volonté de poursuivre le magistrat. Mardi dernier, en effet, il a déposé sa plainte contre Souleymane Teliko, devant la Chambre criminelle de la Cour suprême. Il le poursuit pour diffamation, dénonciation calomnieuse et injures publiques.
Lors de l’audience correctionnelle du 3 juin dernier, le juge Souleymane Teliko, qui poursuivait Madiambal Diagne pour diffamation, avait dans la foulée de ses déclarations laissé entendre que le patron du groupe avenir com a été accusé de viol. Des propos qui avaient fâché le journaliste et patron de presse qui s’était promis d’engager une procédure judiciaire à l’encontre du magistrat. Pour mettre en exécution ses menaces, il a saisi le ministère de la Justice, conformément à la procédure pour obtenir l’autorisation de poursuivre l’ancien président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums). L’autorisation lui a été accordée. Depuis un certain temps, l’histoire s’était un peu calmée. Mais, c’était, en fait, le calme avant la tempête. Car, mardi dernier, Madiambal Diagne est passé à une autre étape. Il a déposé une plainte à la Cour suprême contre Souleymane Teliko. Le patron de presse poursuit l’ancien président de l’Union des magistrats sénégalais (ums) pour diffamation, dénonciation calomnieuse et injures.
En fait, dans le cas d’espèce où il s’agit d’infractions reprochées à un magistrat, c’est la haute juridiction qui est compétente. Les faits visés portant sur des délits pénaux, c’est la Chambre criminelle qui est habilitée à statuer. Dans sa plainte adressée au président de la Chambre criminelle, le journaliste souligne que les propos du juge Souleymane Teliko portent atteinte gravement à son honorabilité. Il a fait savoir qu’il a servi une sommation interpellative au magistrat pour lui demander «d’infirmer ou de confirmer ses propos» à son encontre, mais que ce dernier a refusé de recevoir les huissiers. «Son attitude laisse persister au sein de l’opinion publique l’impression d’une véracité des propos qu’il a tenus en public. Sa qualité de magistrat donnerait de surcroît du crédit à ses accusations», se plaint Madiambal Diagne dans sa plainte déposée sur la table du président de la Chambre criminelle. A la Cour maintenant de trancher.
Alassane DRAME
Lors de l’audience correctionnelle du 3 juin dernier, le juge Souleymane Teliko, qui poursuivait Madiambal Diagne pour diffamation, avait dans la foulée de ses déclarations laissé entendre que le patron du groupe avenir com a été accusé de viol. Des propos qui avaient fâché le journaliste et patron de presse qui s’était promis d’engager une procédure judiciaire à l’encontre du magistrat. Pour mettre en exécution ses menaces, il a saisi le ministère de la Justice, conformément à la procédure pour obtenir l’autorisation de poursuivre l’ancien président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums). L’autorisation lui a été accordée. Depuis un certain temps, l’histoire s’était un peu calmée. Mais, c’était, en fait, le calme avant la tempête. Car, mardi dernier, Madiambal Diagne est passé à une autre étape. Il a déposé une plainte à la Cour suprême contre Souleymane Teliko. Le patron de presse poursuit l’ancien président de l’Union des magistrats sénégalais (ums) pour diffamation, dénonciation calomnieuse et injures.
En fait, dans le cas d’espèce où il s’agit d’infractions reprochées à un magistrat, c’est la haute juridiction qui est compétente. Les faits visés portant sur des délits pénaux, c’est la Chambre criminelle qui est habilitée à statuer. Dans sa plainte adressée au président de la Chambre criminelle, le journaliste souligne que les propos du juge Souleymane Teliko portent atteinte gravement à son honorabilité. Il a fait savoir qu’il a servi une sommation interpellative au magistrat pour lui demander «d’infirmer ou de confirmer ses propos» à son encontre, mais que ce dernier a refusé de recevoir les huissiers. «Son attitude laisse persister au sein de l’opinion publique l’impression d’une véracité des propos qu’il a tenus en public. Sa qualité de magistrat donnerait de surcroît du crédit à ses accusations», se plaint Madiambal Diagne dans sa plainte déposée sur la table du président de la Chambre criminelle. A la Cour maintenant de trancher.
Alassane DRAME