Le maire de Bambilor n’a pas fait dans la dentelle pour imposer des mesures dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il a interdit hier par arrêté (n°166-CB 2020) l’ouverture des commerces dans sa commune de 12h à 6h du matin du lundi au jeudi, et décidé leur fermeture complète du vendredi au dimanche.
Le maire Ndiagne Diop a les pleins pouvoirs dans sa commune. Et il l’a bien fait savoir dans ce contexte de lutte contre la propagation du coronavirus. Hier, il a pris un arrêté qui risque de faire beaucoup de bruit, tellement les mesures qu’il porte sont rigoureux. En effet, il a décidé de la limitation drastique des activités de commerce dans le périmètre communal. «Sont fermés à toutes activités de 12h à 6h du matin, les lundi, mardi, mercredi, jeudi, et jusqu’à nouvel ordre, les marchés, boutiques, magasins de commerce installés dans les différents villages de la commune, en raison de la propagation du coronavirus», lit-on à l’article 1 de l’arrêté. Qui poursuit : «les marchés, boutiques et magasins sont fermés jusqu’à nouvel ordre, les vendredis, samedis et dimanches sur toute l’étendue de la commune».
Seules deux catégories de commerces échappent aux mesures. «Ne sont pas concernés par ces nouvelles dispositions les pharmacies, les boutiques et magasins de produits alimentaires», souligne le maire. Qui a chargé le chef de brigade de la gendarmerie territoriale de Sangalkam, les chefs de villages, les responsables des marchés, de l’application des mesures. Une décision risque de faire grincer beaucoup de dents dans sa commune. Déjà, elle a été accueillie avec beaucoup de critiques. Le premier cas de coronavirus a été détecté il y a un mois, le 2 mars dernier. Depuis lors, la pandémie gagne du terrain, avec aujourd’hui 195 cas positifs, dont 55 patients guéris, un décédé (Pape Diouf) et un autre rapatrié en France. Face à la propagation de la maladie, le chef de l’Etat a décidé en mi-mars l’instauration de l’état d’urgence et du couvre-feu. De même, les écoles et universités sont fermées depuis cette date. Un fermeture qui devait prendre fin la semaine prochaine, mais qui a été prorogée jusqu’au 4 mai prochain.
Mbaye THIANDOUM
Le maire Ndiagne Diop a les pleins pouvoirs dans sa commune. Et il l’a bien fait savoir dans ce contexte de lutte contre la propagation du coronavirus. Hier, il a pris un arrêté qui risque de faire beaucoup de bruit, tellement les mesures qu’il porte sont rigoureux. En effet, il a décidé de la limitation drastique des activités de commerce dans le périmètre communal. «Sont fermés à toutes activités de 12h à 6h du matin, les lundi, mardi, mercredi, jeudi, et jusqu’à nouvel ordre, les marchés, boutiques, magasins de commerce installés dans les différents villages de la commune, en raison de la propagation du coronavirus», lit-on à l’article 1 de l’arrêté. Qui poursuit : «les marchés, boutiques et magasins sont fermés jusqu’à nouvel ordre, les vendredis, samedis et dimanches sur toute l’étendue de la commune».
Seules deux catégories de commerces échappent aux mesures. «Ne sont pas concernés par ces nouvelles dispositions les pharmacies, les boutiques et magasins de produits alimentaires», souligne le maire. Qui a chargé le chef de brigade de la gendarmerie territoriale de Sangalkam, les chefs de villages, les responsables des marchés, de l’application des mesures. Une décision risque de faire grincer beaucoup de dents dans sa commune. Déjà, elle a été accueillie avec beaucoup de critiques. Le premier cas de coronavirus a été détecté il y a un mois, le 2 mars dernier. Depuis lors, la pandémie gagne du terrain, avec aujourd’hui 195 cas positifs, dont 55 patients guéris, un décédé (Pape Diouf) et un autre rapatrié en France. Face à la propagation de la maladie, le chef de l’Etat a décidé en mi-mars l’instauration de l’état d’urgence et du couvre-feu. De même, les écoles et universités sont fermées depuis cette date. Un fermeture qui devait prendre fin la semaine prochaine, mais qui a été prorogée jusqu’au 4 mai prochain.
Mbaye THIANDOUM