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FERMETURE DES BASES FRANCAISES ET LICENCIEMENT ANNONCÉ DE PRES DE 800 TRAVAILLEURS SENEGALAIS : Une commission conjointe pour la mise en œuvre, les syndicats à l’affût d’un plan social et d’une juste réinsertion




 
Le 1er juillet prochain, seront licenciés tous les travailleurs sénégalais des bases françaises dont la fermeture totale sera effective à fin septembre, dit-on. Comme en 2011, sous le régime du Président Abdoulaye Wade, lors d’une premier allègement de leur présence et un licenciement de travailleurs, le Syndicat national des armées, des entreprises de sécurité, de négoce, de services et assimilés (Synpa) pose le débat des conditions de ce licenciement, avec le paiement des droits légaux, un plan social d’accompagnement par les Français, mais aussi une politique de réinsertion à initier par l’Etat du Sénégal.
 
 
 
La mise en œuvre de la fermeture des bases françaises et la restitution au Sénégal des emprises occupées suit son cours. A cet effet, les ministères des Affaires étrangères des deux pays vont constituer une commission conjointe pour en organiser les modalités. Toutefois, vu le nombre important de personnel sénégalais utilisé par ces Eléments français du Sénégal (Efs) et dont le licenciement est programmé pour être effectif le 1er juillet 2025, les syndicalistes du secteur attirent l’attention des autorités sénégalaises sur la nécessité d’accompagner ces citoyens dans leur réinsertion, au-delà du paiements des droits et d’un soutien par la partie française.
Les travailleurs sénégalais dans les bases françaises au Sénégal restent donc attentifs aux négociations prévues au sein de la commission conjointe qui sera mise en place par les deux pays. Néanmoins, pour Ndiouga Wade, secrétaire général du Syndicat national des armées, des entreprises de sécurité, de négoce, de services et assimilés (Synpa), affilié à la Cnts, ils ne vont pas se limiter à réclamer le paiement des droits légaux des travailleurs que comptent licencier les Français. «Il est évident qu’avant même la déclaration du Président Bassirou Diomaye Faye qui leur sert de prétexte, les Français avaient commencé à réorganiser leurs forces au Sénégal et de ce fait allaient certainement licencier certains employés. Ensuite, même si le général qui a signé la lettre à l’Inspection du Travail invoque la force majeure, c’est eux qui ont choisi le mois de juillet, alors qu’ils pouvaient attendre novembre, par exemple».
Pour Ndiouga Wade, ce n’est surtout pas la première fois que les Français diminuent leurs effectifs. «La dernière en date, c’était en 2011. C’est moi-même qui avais conduit les négociations, avec le Secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro. A l’époque, on avait eu un bon plan social avec beaucoup d’accompagnement, qui va de la formation à la réinsertion dans d’autres entreprises, ainsi qu’une enveloppe consistante en plus des droits légaux», se rappelle-t-il.
 
L’exigence d’un plan social d’accompagnement par les Français
 
Aujourd’hui, en 2025, la donne a certes changé et il s’agit d’une fermeture totale des bases. Et à en croire le syndicaliste, il y a deux niveaux à considérer dans le traitement de ce projet de licenciement des travailleurs sénégalais. «Il y a d’abord le niveau interne aux Eléments français du Sénégal. Et là, on négocie. On ne veut pas seulement des droits légaux. Nous voulons un plan social, quelles que soient les conditions de départ», indique M. Wade. Selon lui, il faut donc d’autres enveloppes, car, si on se limite aux droits légaux et que ceux-ci transitent par les banques, beaucoup de travailleurs qui avaient des engagements avec ces institutions vont se retrouver avec des miettes. «Il y a aussi l’aspect réinsertion. Et en 2011, nous avions réussi à réinsérer beaucoup de travailleurs dans les entreprises françaises présentes au Sénégal, de même qu’à l’ambassade de France. Également, l’aspect formation avait été pris en compte, afin de permettre à certains de se reconvertir et de créer leurs propre entreprise», poursuit le syndicaliste.
Le volet externe concerne précisément le gouvernement sénégalais, qui a la responsabilité de se pencher sur les moyens de réinsérer dans le circuit économique et professionnel ces travailleurs licenciés dans le cadre de ses rapports avec la France dont il a demandé la fermeture des bases. «Quand on parle de souveraineté, il ne s’agit pas de chasser les Français en leur disant : ‘’allez-vous-en’’. Et les travailleurs sont sacrifiés. Nous voulons que le gouvernement trouve les moyens de réinsérer les travailleurs déflatés. Il faut donc que l’on discute de cela. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas et les syndicats s’en plaignent. S’ils nous invitent à discuter, nous leur ferons part de nos suggestions, mais on ne peut rester ainsi sans rien faire. Ce sont des Sénégalais qui perdent ainsi un emploi qu’ils ont depuis des années ; ils ont besoin de l’assistance de leur Etat», reproche le Sg du Synpa.
 
L’armée sénégalaise en substitution d’employeur
 
A propos de la destination professionnelle des travailleurs licenciés prochainement, Ndiouga Wade trouve qu’ils ont bien leur place dans les structures de l’armée sénégalaise qui va hériter des emprises des Efs. «L’armée sénégalaise peut bien sûr prendre beaucoup de ces travailleurs sénégalais qui ont l’habitude de travailler en milieu militaire. Ils sont bien formés, ont de l’expérience et je crois qu’ils peuvent bien être insérés dans l’armée sénégalaise, dans les différents camps. Même s’il n’y a pas beaucoup de personnel civil dans l’armée sénégalaise, ce personnel-là peut être très utile à nos forces armées. Mais pour tout cela, il faut que le gouvernement sénégalais se penche sur le sujet avec les acteurs concernés. Depuis qu’ils ont annoncé le départ des Français, le 31 décembre 2024 par le président de la République, on n’a eu aucun contact. Ils sont restés là à ne rien dire et c’est vraiment inquiétant», relève-t-il.
A l’en croire, il y a tous les profils parmi les travailleurs sénégalais des Efs. «Il y a des techniciens et des cadres en télécommunications à Rufisque dont vous faites allusion. Mais il y a tous les métiers parmi les Sénégalais. Vous savez, quand les Français viennent, ils le font avec leurs familles et occupent des logements qui sont là. Et dans ces logements, il y a du tout : la menuiserie, l’électricité, la plomberie, la maçonnerie etc. Par conséquent, ils ont embauché des travailleurs qui s’occupent de l’entretien de ces logements. Il y a également des employés de bureau, des techniciens, des cadres en informatique ; d’autres sont dans le commerce parce qu’ils ont un supermarché. Donc, ces emplois-là, même les sociétés sénégalaises en ont besoin, l’administration sénégalaise peut aussi les prendre», plaide le Sg du Syndicat national des armées, des entreprises de sécurité, de négoce, de services et assimilés (Synpa).
 
Des cadres en télécoms et informatique, des artisans, des gens de maison…
 
 
 Le syndicaliste croit dur comme fer que l’Etat n’avait pas pris la pleine mesure du drame lorsqu’il annonçait la fermeture prochaine des bases étrangères. «Je pense que le gouvernement n’avait connaissance du nombre de travailleurs qu’il y avait dans les bases françaises, sinon, il réfléchirait à deux fois avant d’annoncer leur fermeture. Maintenant que le coup est parti, il faut essayer de rectifier. Un rectification qui passera par la réinsertion des travailleurs licenciés», indique M. Wade. Qui ajoute : «les 162 travailleurs dont le licenciement est annoncé, ce sont ceux qui sont payés sur le budget français. Maintenant, les autres personnels qui travaillent dans la base française sont recrutés par des sociétés qui sont en relation avec les Efs ; ils sont dans les espaces verts, dans l’entretien, ce sont les femmes de ménage dans les maisons. Et si on met tous ceux-là ensemble, nous ne serons pas loin des 800 personnes. Aussi, si on négocie un plan social avec la France, ces derniers cités, dont les employeurs sont souvent des Gie, c’est à l’Etat du Sénégal de les prendre en charge.»
Pour conclure, le Sg du Synpa estime qu’à défaut d’avoir discuté en amont de l’annonce de la fermeture des bases, il faut désormais s’atteler à se concerter sur le sort de ces centaines de travailleurs qui vont se retrouver sur le carreau à partir du 1er juillet prochain.
Mansour KANE
 
 
 
 
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