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FATOU WARKHA SAMB, MEMBRE FONDATRICE ET VICE-COORDONNATRICE DU COLLECTIF DAFA DOY: «La personne de Cheikh Yérim Seck ne nous intéresse pas. Il n’y a aucun acharnement dans cette affaire»



FATOU WARKHA SAMB, MEMBRE FONDATRICE ET VICE-COORDONNATRICE DU COLLECTIF DAFA DOY: «La personne de Cheikh Yérim Seck ne nous intéresse pas. Il n’y a aucun acharnement dans cette affaire»
 
Sidy Souleymane Seck, le fils de Cheikh Yérim Seck, a été placé sous mandat de dépôt hier après-midi. Une bonne nouvelle d’après la militante pour le respect des droits des femmes, Fatou Warkha Samb. Mais, pour elle, le combat n’est pas fini. Il faut que l’affaire soit portée jusqu’au bout et qu’il y ait sanction, s’il y a viol. Elle rassure toutefois qu’il n’y a aucun acharnement ; seulement, la durée de la procédure laissait croire que certains voulaient étouffer l’affaire. 
 
 
Les Echos : Que pensez-vous de l’affaire de viol qui défraie la chronique ces derniers jours ?
 
Fatou Warkha Samb : C’est déplorable. C’est une triste nouvelle. Nous sommes attristées. Nous travaillons jour et nuit, tous les jours, pour prévenir ces cas de viol. Donc, à chaque fois qu’on nous parle de nouveaux cas, ça nous fait mal. Ça remet même en cause le travail que nous sommes en train de faire. Il nous arrive même de nous demander si ça vaut le coup de se donner corps et âme pour éviter ces violences. Et si ça persiste, ça fait mal. L’affaire est déplorable. Personnellement, ce qui m’a motivée, c’est la durée de la procédure. C’est ce qui nous a révoltées. Mais ce n’est pas parce que c’est un fils de tel ou tel. On allait avoir la même réaction si c’était le fils d’un inconnu. Le problème, ce n’est pas son père. C’est qu’il y ait un viol filmé. Et la conséquence, la dignité d’une femme bafouée.
 
Quelle est votre position aujourd’hui par rapport à cette affaire de viol ?
 
Que justice soit faite. Pour qu’on punisse s’il y a viol. Notre position d’aujourd’hui est celle d’hier. Nous avons été là, comme pour le cas précédent (Ndlr : cas Adji Sarr-Sonko). Nous n’avons pas eu une position nouvelle. Nous faisons valoir la justice, montrer notre soutien à la victime. Ce qui est tout à fait normal et en adéquation avec nos principes. Parce que, pour nous, à chaque fois qu’il y a cas de viol, il faut soutenir la présumée victime, donner du crédit à ce qu’elle dit et l’accompagner. Ça ne veut pas dire que les accusations sont toujours fondées, mais nous cherchons à équilibrer les informations et faisons tout pour que ses dires soient pris en compte. Nous sommes dans un pays où la culture du viol est assez avancée. Parce qu’au Sénégal, à chaque fois qu’une fille est violée, la première question qu’on se pose, c’est qu’est-ce qu’elle a porté ou qu’est-ce qu’elle faisait là ? Les gens ont toujours cette habitude de dénigrer la victime, de montrer une autre image d’elle.
 
Certains ont parlé d’acharnement sur le jeune homme en évoquant le statut et le passé du père de l’accusé Cheikh Yérim Seck. Qu’est-ce que vous en pensez ?
 
Il n’y a pas eu d’acharnement. Le profil du papa ne nous intéresse pas. Le statut du violeur aussi. Ce sont les faits qui nous intéressent. Une fille dit qu’elle a été violée et filmée. Si c’était le fils d’un menuisier, nous aurions la même réaction. Nous n’avons rien à voir avec le papa. Quand on nous parle d’un cas de viol, qui a eu lieu depuis le mois de mai et qui semble être étouffé, on ne peut qu’alerter, occuper les réseaux sociaux. Pour tout d’abord aviser l’opinion et lancer une campagne de solidarité publique, mais aussi faire réagir Dame justice
 
Il est dit qu’il y a eu beaucoup de pression sur la famille de Louise. Et d’ailleurs,  c’est la raison pour laquelle la mère a quitté Mbour pour retourner à Ziguinchor...
 
Je pense qu’elle avait besoin de sortir de la zone pour changer d’air. Je ne pense pas qu’il y ait  eu une forte pression, mais peut-être des tentations de médiation. Parce que comme dans tous les cas de viol, il y a certains qui essayent toujours de voir comment régler l’affaire  à l’amiable.
 
Avez-vous été en contact avec la mère de la victime ?
 
La maman nous a fait part de la situation et depuis lors, nous sommes en train de faire notre travail. Nous sommes en contact de loin. Mais nous ce qui nous intéresse, ce n’est pas le visage ou le profil des personnes, mais plutôt comment porter le combat, comment faire valoir la justice.
 
Souleymane Sidy Seck a été finalement placé sous mandat de dépôt pour viol sur mineure. Qu’est-ce que ça vous fait ?
 
Ça montre qu’on nous a entendues. Et qu’on a fait le bon choix d’avoir porté le combat sur les réseaux sociaux. Ça nous rassure quand même. Mais, être sous mandat de dépôt et gardé à vue ne veut pas dire que la chose est acquise. Nous voulons que justice soit faite. On espère que s’il y a viol, il ne sera pas impuni.
 
 
Khadidjatou DIAKHATE
LES ECHOS


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