Dans le but de tirer la sonnette d'alarme et fustiger l'attitude des autorités sur les questions liées aux bourses d’accompagnement et à l’obtention des diplômes, les Collectifs des élevés-professeurs (Cepf) de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) ont animé une conférence de presse hier, à Dakar. Ces élevés-professeurs n’en peuvent plus du manque de considération dont les autorités, notamment le directeur des Bourses et ses services, font preuve à leur égard.
Les Collectifs des élevés-professeurs de la Fastef (Cepf) de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) sont très remontés contre certaines autorité qui ne semblent pas disposées à accorder de l'intérêt à leurs revendications.
«En effet, nul besoin de rappeler que nous avons tenté à maintes reprises de rencontrer le directeur des Bourses qui n'a donné aucune suite à nos tentatives de rencontre. Il est venu le moment de dire que nous avons usé de toutes les méthodes diplomatiques», ont-t-il fustigé dans un communiqué rendu public.
Disant à qui veut les entendre qu’il n’accepteront pas de continuer leurs stages sans bourses et indemnités de stage, ces élevés-professeurs disent avoir subi un tort comme tous ceux qui sont impactés par le Covid-19.
«Puisque le directeur des Bourses a accepté d'accompagner les étudiants de Master 2 des universités, il devrait en faire de même pour les élèves-professeurs de la Fastef qui est aussi une faculté de l’Ucad. Nous sommes obligés de consentir des frais supplémentaires relatifs à nos stages interrompus par le Covid-19», déplorent-ils.
Poursuivant, les camarades d’Abdou Ciss notent que compte tenu de tout cela, il n’ont pas manqué de faire des suggestions à l’administration de la Fastef pour terminer beaucoup plus tôt leur stages. Mais s’il en est ainsi, estiment-ils, c’est que «nous étions censés finir notre formation dès le mois de juillet et être affectés comme les élèves-maitres et ceux de l'Ensept».
«Ce qui montre à suffisance que nous avons subi un préjudice pour lequel nous ne sommes en aucun cas responsables», disent-ils, invitant le ministre de l'Éducation nationale et le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, à diligenter l'affaire avec efficacité.
«Nous leurs rappelons que si tout se passait bien, en pareil moment nous parlerions de salaire et non d’accompagnement», ont-ils ajouté, avant de menacer de passer à la vitesse supérieure sous peu, si rien n’est fait.
Sidy Djimby NDAO