Mars, Dieu de la guerre chez les Romains, mais aussi mois durant lequel Sunugaal a failli basculer dans la nuit de l’instabilité, vers l’inconnu d’un pouvoir chancelant prêt à tomber aux mains de la rue. Ce qui s’est passé il y a un an reste donc un épouvantail qui imprègne la mémoire collective des Sunugaaliens. Jamais plus ça. C’est ce que tout le monde ressasse. Comme un leitmotiv. Mais agit-on pour que cela ne se reproduise plus ? Personnellement, mézigue n’en es pas convaincu. Jusqu’à présent, les manœuvres qui avaient conduit Sunugaal au bord du gouffre restent prégnantes. Le mode opératoire est peut-être révisé, mais l’objectif de faire le vide dans les rangs de l’opposition reste intact. A voir les derniers jalons posés dans de dossiers judiciaires, au prétoire ou dans des supports médiatiques, l’on peut craindre une évolution dans le sens de mettre hors d’état de nuire des personnalités gênantes. Mais les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets, le risque est gros d’aller au bout de la manœuvre. Alors, souffler le chaud et le froid permet de maintenir la bonne température. Le feu couvant sous la cendre, évitons les coups de vent qui peuvent l’attiser. A bon entendeur…
Waa Ji
Waa Ji