Que d’intoxication et de manipulation. Depuis quelques jours, des informations sur des échappées de gaz avec des dégâts importants chez les populations de Mboro et environs ont fait le tour du pays. Une information dénuée de tout fondement véhiculée par l’Association Sos Mboro.
«Des plantations et des vergers détruites ; des puits aux eaux complétement rendues inutilisables, des maladies pulmonaires réveillées…», à cause d’échappées de gaz. Ce tableau peint par l’Association Sos Mboro et jetant le discrédit sur les Industries chimiques du Sénégal (Ics) est tout ce qu’il y a de plus inexact. Des informations totalement fausses et inventées de toutes pièces par l’Association SOS Mboro, liée au mouvement «Y en a marre», dont la seule et unique volonté est de ternir l’image de cette entreprise, fondée en 1976, et qui fait du respect de l’environnement une des «valeurs» soutenant sa marche. D’ailleurs, M. Jean-Pierre Mendy, le Directeur du Site Acides des Ics (situé à Darou Khoudoss), interrogé par nos confrères de la Radio communautaire de Mboro/Darou Khoudoss, a totalement nié, preuves à l’appui, toutes les fausses informations véhiculées par SOS Mboro.
Pourquoi une telle chose ne peut pas arriver
Dans le lot des «Fake news», il y a cette «marche» inventée de toutes pièces, contre les Ics qui se serait déroulée à Darou Khoudoss. «Il n’y a pas eu de marche avant-hier à Darou Khoudoss», assènent nos sources. «Il s’agit purement et simplement de manipulation, le contexte préélectoral favorisant sans doute les déclarations fracassantes», illustre notre informateur qui dit à haute et intelligible voix qu’une telle chose ne peut pas arriver. Et d’expliquer que la pratique au niveau des Industries chimiques du Sénégal veut que «dès qu’il y a la moindre échappée de gaz, les Ics arrêtent immédiatement leurs installations et informent les autorités administratives». La preuve, lorsqu’il y a eu des échappée de gaz il y a plus de deux ans, toutes les installations avaient été arrêtées et les autorités administratives immédiatement informées.
Si c’était le cas, le pesonnel des Ics aurait été le plus exposé et le détecterait aussitôt
D’investigations menées sur place, il résulte qu’aucun agent des Ics n’a eu à se plaindre d’échappées de gaz. Et il est évident que s’il y avait échappées de gaz, le personnel travaillant dans les différentes installations aurait été plus exposé que quiconque et détecterait avant tout le monde d’éventuels problèmes de gaz. Mieux, après les investissements massifs engagés par Indorama (un fabricant mondial de polyéthylène, de polypropylène, de fibres de polyester, de filaments de spandex, de filaments, de filés, de tissus et de gants médicaux) au sein des Ics, les installations répondent désormais aux standards de sécurité, ce qui rend très hypothétiques des échappées de gaz. Et si d’aventure des échappées se produisaient, les autorités administratives seraient immédiatement informées et des enquêtes rendues obligatoires par la loi seraient effectuées.
Sidy Djimby NDAO