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ENTRE PROBLEMES DE VISA ET ENTREE CHEZ LES LIONS DE LA TERANGA: Moustapha Name raconte sa galère



ENTRE PROBLEMES DE VISA ET ENTREE CHEZ LES LIONS DE LA TERANGA:  Moustapha Name raconte sa galère
 
 
Élu meilleur joueur de la saison écoulée par les supporters du Paris FC, Moustapha Name confirme un peu plus cette année. Le milieu de terrain de 26 ans souhaite désormais viser plus haut avec son club, lui qui a longtemps été en quête de stabilité depuis son Sénégal natal. Entre problèmes de visa et entrée chez les Lions, le joueur est passé par plusieurs obstacles qu’il a confessés dans un entretien avec So Foot.
 
 
Moustapha, comment juges-tu la période actuelle du Paris FC ?
 
En début de championnat, on a eu une période délicate. On a enchaîné des mauvais résultats et le contenu n’était pas flamboyant. Mais le groupe remonte bien la pente et peut maintenant espérer plus grand. Le PFC s’est stabilisé en Ligue 2 depuis plusieurs années et ça serait mentir que de dire que l’on ne vise pas plus haut.Le club a souvent loupé le coche en toute fin de saison. Les play-offs sont donc un premier objectif à aller chercher. Le prix à payer, c’est que ce système est très long pour les clubs de Ligue 2. C’est un vrai marathon et il est souvent difficile de tenir la distance.
 
Cette idée de marathon représente assez bien l’ensemble de ta carrière…
 
J’ai mis un peu de temps avant de me lancer. Ça aurait pu se décanter très vite pour moi, dès mes débuts au Dakar Sacré-Cœur. En 2011, j’ai été sollicité par le Chievo. Tout s’était bien passé et j’aurais pu rejoindre l’Italie dans la foulée. Malheureusement, j’étais encore mineur, mon club s’est chargé des négociations et ça ne s’est jamais fait, allez savoir pourquoi. Le plus frustrant, c’était de ne pas avoir son mot à dire. Cet épisode m’a particulièrement marqué.C’est à partir de 2014 que c’est parti dans tous les sens. À ce moment-là, j’évoluais avec l’Avenir de Dakar. J’étais censé signer à Louhans-Cuiseaux dont l’entraîneur était Bruno Ferry, mon ancien coach à Sacré-Cœur. Mais le temps d’obtenir un visa, le club était relégable en CFA2 et le projet devenait de moins en moins intéressant. Juste après, je reçois une proposition de Lokeren. Tout se passe bien, les dirigeants veulent me faire signer mais je dois à nouveau faire face à des soucis de papiers. J’avais un visa touriste de 30 jours mais arrivé au moment des tests, ce dernier expirait. Je me suis donc retrouvé pendant six mois en Belgique en situation irrégulière, sans pouvoir travailler. Je m’entraînais avec la réserve et je faisais quelques matchs amicaux sans licence.
 
Tu finis donc par rentrer au Sénégal ?
 
C’était dur. Psychologiquement, j’étais au fond du trou. Rentrer au pays était synonyme d’échec pour moi. J’avais réussi à me sortir de la galère en quittant le Sénégal et là, il fallait que je retourne à Liberté 4 (son quartier dakarois). Mais je me suis fait violence. Il fallait que je rentre pour reprendre à zéro. Le problème, c’est que je n’avais aucun projet, ni proposition, ni contrat. Ma chance, je la dois encore à Patrice Bodian. Il a quitté son poste de préparateur physique pour devenir l’entraîneur de l’AS Douanes à Dakar. En débarquant au pays, je suis l’une des premières personnes qu’il contacte. Je lui ai tout de suite dit oui. Je voulais qu’il me sorte de cette situation.
 
C’est le PFC qui t’a permis d’intégrer la sélection sénégalaise en novembre 2020.
 
C’est tout simplement le plus beau souvenir de ma carrière pour l’instant. Je me souviens que j’étais au gymnase et que j’entendais mon téléphone vibrer. Une fois, deux fois, ça n’arrêtait pas. J’ai stoppé ma séance et en vérifiant, j’ai vu une dizaine d’appels et de messages venant du Sénégal. L’un d’eux disait : «Bonjour Moustapha, c’est Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal. Rappelle-moi dès que tu peux. » J’ai cru à une mauvaise blague, mais par précaution j’ai rappelé la personne. Et au bout du fil, c’était effectivement le coach. J’étais à deux doigts de m’évanouir. Il me parlait avec sa voix calme, mais je ne me souviens même pas de ce que je lui ai répondu tellement j’étais ailleurs. J’espère juste ne pas lui avoir dit n’importe quoi !
 
Pas trop stressé en arrivant dans le même vestiaire que Sadio Mané, Édouard Mendy ou Kalidou Koulibaly ?
 
L’équipe du Sénégal, c’est la famille. Personne n’est au-dessus de l’autre, et pourtant, je peux vous dire que j’ai été impressionné en débarquant la première fois. J’avais un peu d’appréhension en me disant que je venais de Ligue 2, qu’eux jouaient la Ligue des champions et qu’ils allaient peut-être avoir des a priori, mais il n’y a rien eu de tout ça. Le pire, c’est que j’ai mis presque quinze minutes avant de réaliser que j’avais Sadio Mané en face de moi dans les vestiaires. Il est tellement discret, c’est trop. Ce groupe a vraiment quelque chose d’exceptionnel.
 
Entre la Can, la Coupe du monde et la lutte pour la promotion en Ligue 1, le programme s’annonce chargé pour toi.
 
Pour me stabiliser en sélection, il faut déjà que je fasse le travail en club. C’est le début d’une aventure qui peut être magnifique, et c’est à moi de faire en sorte qu’elle le devienne.
 
 


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