Dans le cadre de l'investigation sur les causes de la maladie mystérieuse apparue sur des pêcheurs opérant dans les eaux sénégalaises, la Direction de l'Environnement et des Établissements classés (Deec) a commis le Centre régional de Recherches en Écotoxicologie et Sécurité environnementale (Ceres-Locustox) comme laboratoire devant assurer les analyses par screening en chromatographie en phase gazeuse, couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS) des échantillons d'eau de mer prélevés au niveau des points géo-référencés. Après les recherches, il a été noté que les résultats d'analyse devaient être soumis aux toxicologues et les recherches plus orientées vers les filets utilisés par les pêcheurs.
La mystérieuse maladie dermatologique qui a été détectée il y a quelques jours, chez des pêcheurs de Thiaroye-sur-Mer, et qui a pris des proportions inquiétantes, avec plus de 700 personnes infectées, a poussé les autorités sénégalaises à ordonner des recherches pour connaître l’origine de la maladie.
C’est ainsi qu’une équipe mixte, composée de deux agents de Ceres-Locustox, un (01) agent de la Deec, un gendarme de l'environnement et un représentant de l'Association des pêcheurs, a effectué les prélèvements au niveau de quatre sites, de Dakar à Popenguine. Trois échantillons d'eau de mer, un échantillon d'équipement d'un pêcheur (gants) et quatre échantillons de poissons y ont été prélevés.
Les analyses demandées par la Deec sont un large screening des échantillons pour la recherche de pesticides, de HAP, de résidus médicamenteux ainsi que le screening par GC-MS des échantillons en utilisant la bibliothèque NIST. Sous la supervision de la Gendarmerie de l'environnement, les échantillons ont été prélevés, conditionnés dans des contenants adéquats et acheminés au Laboratoire de Chimie environnementale de Ceres-Locustox.
Selon le laboratoire, au regard de la présence quasi permanente dans les quatre échantillons d'eau, d'acide phtalique, de souffre, de l'acide benzène dicarboxylique et de l'acide hexadecanoique, il faudra soumettre ces résultats d'analyse aux toxicologues et orienter les recherches sur les filets utilisés par les pêcheurs.
Khadidjatou DIAKHATE
La mystérieuse maladie dermatologique qui a été détectée il y a quelques jours, chez des pêcheurs de Thiaroye-sur-Mer, et qui a pris des proportions inquiétantes, avec plus de 700 personnes infectées, a poussé les autorités sénégalaises à ordonner des recherches pour connaître l’origine de la maladie.
C’est ainsi qu’une équipe mixte, composée de deux agents de Ceres-Locustox, un (01) agent de la Deec, un gendarme de l'environnement et un représentant de l'Association des pêcheurs, a effectué les prélèvements au niveau de quatre sites, de Dakar à Popenguine. Trois échantillons d'eau de mer, un échantillon d'équipement d'un pêcheur (gants) et quatre échantillons de poissons y ont été prélevés.
Les analyses demandées par la Deec sont un large screening des échantillons pour la recherche de pesticides, de HAP, de résidus médicamenteux ainsi que le screening par GC-MS des échantillons en utilisant la bibliothèque NIST. Sous la supervision de la Gendarmerie de l'environnement, les échantillons ont été prélevés, conditionnés dans des contenants adéquats et acheminés au Laboratoire de Chimie environnementale de Ceres-Locustox.
Selon le laboratoire, au regard de la présence quasi permanente dans les quatre échantillons d'eau, d'acide phtalique, de souffre, de l'acide benzène dicarboxylique et de l'acide hexadecanoique, il faudra soumettre ces résultats d'analyse aux toxicologues et orienter les recherches sur les filets utilisés par les pêcheurs.
Khadidjatou DIAKHATE