Moustapha Diop au summum du ridicule, ce titre plaqué à la «Une» d’un journal ne serait pas incongru, tellement le ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie enchaine les bévues et continue d’étaler sa carence au vu et au su de tous. Et comme nous l’écrivions, «Naajo» (son surnom de jeunesse) pouvait continuer à dissimuler ses limites tant qu’il était ministre délégué auprès du ministre de la Femme chargé de la Microfinance. La preuve par ce post.
Hier, le ministre et son staff ont voulu répliquer à notre article. Mais, à la place des idées, il n’y avait que des propos orduriers. Et malheureusement, tout ce que «Xale boîte vocale» a réussi à faire, c’est de s’enfoncer davantage. En effet, à travers un post sur sa page facebook, Moustapha Diop a commis des fautes que même un élève moyen de l’école primaire ne commettrait pas. Nous reproduisons in extenso le texte truffé de fautes qui a été publié sur la page Facebook du ministre Moustapha Diop.«Ce monde est rempli d’injustice, de cruauté, de mensonge et d’hypocrisie. Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie pas leurs différences. Les rumeurs sont des mensonges inventés par des envieux, souvent répétés par des crétins et crû (crus) par des idiots. C’est à force d’être trop gentil qu’un jour les autres finissent par te rendre méchant. Le temps ne te fera pas oublié (oublier) la méchanceté des gens, il te fera grandir et comprendre les choses. La vie ne te donne pas les personnes que tu veux. …elle te donne ceux (celles) dont tu as besoin pour t’aider, te blesser, pour t’aimer ou te quitter. A la fin elle fait de toi la personne que tu es aujourd’hui ! Tout le monde parle de respect mais ne vous faites pas d’illusions, le respect se fait très rare ! Il suffit d’observé (d’observer) le comportement des gens pour comprendre qu’il y a un énorme fossé entre ce qu’ils montrent et ce qu’ils sont réellement. Les paroles sont faciles, le comportement montre la réalité ! S’éloigner du négatif et des personnes toxiques n’est pas fuir la réalité, c’est se positionner avec conscience et se tourné (tourner) vers la vérité. Tu es né pour être libre pas pour qu’on s’accroche à toi, ni toi aux autres ! Aimer c’est respecté (respecter) l’espace et la liberté de l’autre et préservé (préserver) sa propre liberté. Je préfère dire ce que je pense et déplaire, que de dire ce qui fairait (ferait) plaisir d’entendre et être hypocrite. Les personnes fortes ne mettent pas les autres par terre….elles les relèvent ! Je nourris mon esprit de belles pensées positives, d’amour et de lumière…. ».
C’est une compatriote vivant en France, donc loin de la rédaction de «Les Échos», qui a eu la honte de sa vie en parcourant ces lignes du ministre. Très en colère contre de telles légèretés pour un ministre de la République, la facebookeur décide de prendre son «stylo rouge» pour souligner les fautes du ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie.
«Suite à la dernière sortie chaotique et non moins polémique de M. Moustapha Diop, ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie à l’Assemblée nationale, il (lui ou son chargé de communication) a jugé bon de prouver à la population sénégalaise qu’il maîtrisait impeccablement la langue de Molière. En quoi faisant, en nous servant sur sa page Facebook un ramassis de citations, plus ou moins insensées dont le fiasco fut incommensurable. En effet, garni de fautes, c’est plutôt l’effet contraire de celui escompté de prime abord qui se produisit», a tancé la jeune Sénégalaise.
Quelque temps après, la publication a été effacée et plus tard la page Facebook a été purement et simplement supprimée. Mais c’était sans compter avec la détermination des très critiques internautes sénégalais. En effet, ceux-ci avaient fini de faire des screenshots (capture d’écran) pour la postérité.
Et même certaines personnes qui avaient pris la défense du ministre après les révélations de «Les Échos» ont fini par comprendre que le jeu n’en valait pas la chandelle. C’est le cas de celui-ci qui navigue sous le pseudo Wakhkatou Deug. «Mais qu’est-ce qu’on a fait à Macky Sall pour mériter un tel châtiment ? D’abord Mame Mbaye Niang, ensuite Gorgui Ndong et maintenant Moustapha Diop. Je disais qu’il n’était pas nécessaire de parler un bon français pour être compétent, mais quand il a répondu à ses détracteurs, j’ai commencé à avoir des doutes», s’est-il désolé.
Sidy Djimby NDAO