La société allemande de biotechnologie spécialisée dans le développement et la fabrication d'immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves, BioNTech ; a signé un accord avec le Rwanda et l'Institut Pasteur de Dakar pour la création d'un site de fabrication. BioNTech a annoncé hier mardi son intention de lancer la construction du premier site de fabrication de pointe de vaccins à base d'ARNm en Afrique à la mi-2022. BioNTech a déclaré avoir finalisé les plans de construction et ordonné la livraison des actifs.
Longtemps isolée dans la production de vaccin dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, l’Afrique va enfin pouvoir apporter sa contribution à la riposte mondiale contre cette maladie qui a sérieusement secoué le monde entier. En effet, la société allemande de biotechnologie spécialisée dans le développement et la fabrication d'immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves, BioNTech a annoncé mardi son intention de lancer la construction du premier site de fabrication de pointe de vaccins à base d'ARNm en Afrique à la mi-2022.
Cette annonce fait suite à la signature d'un protocole d'accord entre le Rwanda et l'Institut sénégalais Pasteur de Dakar à Kigali en marge de la deuxième réunion ministérielle de l'Union africaine et l'Union européenne. BioNTech a déclaré avoir finalisé les plans de construction et ordonné la livraison des actifs.
Il s'agira dans un premier temps du personnel, de la propriété et de l'exploitation de l'installation pour soutenir le lancement sûr et rapide de la production de doses de vaccins à base d'ARNm, mais prévoit de transférer les capacités de fabrication et le savoir-faire à des partenaires locaux. Aussi, les parties ont convenu d'établir conjointement et immédiatement des capacités de fabrication de bout en bout pour les vaccins à base d'ARNm en Afrique. «Notre objectif est de développer des vaccins dans l'Union africaine et d'établir des capacités de production de vaccins durables pour améliorer conjointement les soins médicaux en Afrique. Nous avons fait de grands progrès au cours des dernières semaines, ce qui nous aidera à concrétiser ces plans», a déclaré Ugur Sahin, Directeur général et co-fondateur de BioNTech.
De son côté, le ministre rwandais de la Santé, Daniel Ngamije, a déclaré que l'introduction de la fabrication de vaccins biologiques de bout en bout en Afrique est essentielle pour la sécurité sanitaire et la prospérité du continent. «Le Rwanda s'est engagé à travailler avec l'Union africaine, l'Union européenne, BioNTech et d'autres partenaires technologiques pour en faire une réalité le plus rapidement possible», a-t-il déclaré. Au Rwanda, l'usine BioNTech sera située dans la zone économique spéciale de Kigali.
Côté sénégalais, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, a déclaré que le partenariat BioNTech ne construira pas seulement des infrastructures physiques, mais renforcera également les capacités humaines en Afrique pour développer les technologies vaccinales les plus avancées. «Avec des décennies d'expérience dans la fabrication de vaccins contre la fièvre jaune, l'Institut Pasteur de Dakar est prêt à s'associer à BioNTech pour relever le défi de développer des vaccins à ARNm pour l'Afrique», a déclaré le chef de la diplomatie sénégalaise.
Sidy Djimby NDAO