Le candidat de la coalition Khalifa Président prône le développement du Sénégal à partir des terroirs. A l’en croire, il faut déconcentrer et décentraliser pour créer de la richesse et fixer la population à la base. Ainsi, il a décidé de renflouer le budget d’investissement de chaque commune du Sénégal d’un milliard francs Cfa.
Khalifa Sall est loin d’être satisfait de la politique de développement du pays. Dans la petite ville artisanale de Ngaye Mékhé, le candidat de la coalition Khalifa Président, persuadé qu’un site tel que Darou Khoudoss et les Ics devraient pouvoir profiter à tout le Sénégal, estime que la politique de développement dans cette zone doit être revue. Au-delà de la région de Thiès, les retombées de l’usine de Darou Khoudoss devraient davantage contribuer au développement du Sénégal. «Les Ics qui s’activent dans la production d’engrais exploitent notre phosphate. Le Sénégal dispose de trois sites d’exploitation du phosphate et pourtant l’essor de notre agriculture est freiné par le manque d’engrais. Ce qui est invraisemblable. Nous disposons du phosphate exploité chez nous pour la production d’engrais et nos agriculteurs peinent à disposer de cet engrais ; s’ils en disposent, c’est une faible quantité pour un prix exorbitant. C’est une grande contradiction née de l’implantation des usines et sociétés dans nos terroirs », fait d’emblée remarquer Khalifa Sall qui croit fortement au développement à la base.
A cet effet, il a décidé de renforcer les collectivités territoriales qui font face à un manque d’infrastructures. «Nous avons décidé d’allouer à chaque commune du Sénégal un milliard de francs Cfa. Ce financement sera logé dans le budget d’investissement pour permettre à chaque commune de régler ses problèmes primaires : qu’il s’agisse de construction d’écoles, de dispensaires, d’éclairage public, de terrain de sport, de prise en charge médicale des populations etc. », annonce Khalifa Sall.
M. CISS












