«Aujourd’hui est pour nous un jour de grâce. Alhamdoulilah j’ai enfin fait l’unanimité aujourd’hui. Ceux qui voulaient que je parte auront enfin le cœur soulagé. Monsieur le Ministre soyez notre interprète au niveau du chef de l'Etat pour tout ce qu’il a fait pour la lutte sénégalaise pendant des années. C’est une occasion pour remercier tous les ministres des Sports de 1994 à nos jours, Ousmane Paye jusqu'à Matar Ba, qui ont eu confiance en l’équipe que j’ai dirigée. Si cette équipe a réussi une bonne partie de sa mission, parce qu'elle est faite d'hommes et de femmes de grande qualité. J’ai une pensée pieuse pour certains de mes proches collaborateurs qui sont dans l'autre monde. On avait un seul objectif : réussir notre mission et au mieux dans la loyauté par rapport au ministre qui nous a donné un programme et un projet à réaliser. C’est une occasion pour encourager l’équipe qui va arriver et surtout demander au monde de la lutte, à la presse en général, de faire le travail avec conscience et de ne point juger les gens sur leur profil, mais de les juger sur les faits. Je suis un amateur de la lutte. Je ne quitte pas cette discipline. Je demande pardon à tout le monde, je pardonne à tout le monde, mais je n'oublie pas certaines choses.»
Matar Ba au Dr Sarr:
«vous quittez certes une mission, mais ni l'Etat ni vos successeurs ne vous laisseront en marge de la lutte»
«Notre rencontre de ce jour constitue incontestablement une date forte de l'histoire de la lutte sénégalaise. Il s'agit de fêter et de dire au revoir à un homme émérite et une équipe exceptionnelle qui a eu à diriger le Comité national de gestion de lutte au Sénégal. Dr Alioune Sarr et toutes les personnalités qui étaient à ses côtés ont contribué à porter cette discipline au niveau où elle se situe aujourd’hui. Grand serviteur de l'Etat, vous vous êtes acquitté convenablement de votre mission. Vous l’avez exercé avec conscience et responsabilité et ce durant 26 ans 7 mois et quelques jours d’exercice, abandonnant famille, amis et réduisant drastiquement le temps de travail consacré à votre profession. Le travail de modernisation de la lutte n’a pas été une chose aisée et il ne pouvait l’être d’ailleurs. L'équipe dirigeante va continuer à moderniser la gestion de la lutte sénégalaise. Au nom du chef de l'Etat, je voudrais vous rendre un vibrant hommage. Docteur Alioune Sarr, vous quittez certes une mission, mais ni l'Etat ni vos successeurs ne vous laisseront en marge de la lutte. Prenez un repos bien mérité mais que je souhaiterai le plus court possible ; soyez fier d'avoir accompli pour votre pays un travail d’une immensité irréparable».