jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
VISITE DE CHANTIER DE VOIRIE À OUAKAM ET À NGOR : Les chantiers de pavage à Ouakam et de bitumage aux Almadies avancent à grands pas  Allan Petre, ingénieur à la Nasa à 24 ans: « Mon prochain objectif serait de devenir astronaute »  100 JOURS AU POUVOIR DU NOUVEAU RÉGIME : L’Apr parle de 100 jours de confinement de Diomaye par Sonko et flaire la chasse aux sorcières NOMINATIONS AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ  : Le Sames en colère demande des réparations immédiates ANNULATION DU DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE : Politiques, experts parlementaires… analysent le bras de fer entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Abdou Mbow au PM : « Le Sénégal n’est pas une rue publique mais une République » Stratégie de financement ciblé du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire :  Le ministre Alioune Dione gâte 54 organisations de Bambey et avertit qu’il faudra rembourser jusqu’au dernier centime RENOUVEAU DU PARTENARIAT ENTRE DAKAR ET PARIS : Diomaye et Macron pour un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples et fondé sur un respect mutuel RAPPORT DE LA BANQUE MONDIALE SUR LA SITUATION ECONOMIQUE DU SENEGAL : La dette publique a atteint 80,8% du PIB en 2023, l’accélération des réformes de l’administration fiscale préconisée pour stimuler la mobilisation des recettes intérieures EXCÉDÉS PAR LES AGISSEMENTS D’OUSMANE SONKO : Des compatriotes écrivent au Conseil constitutionnel et leur demandent de constater la démission du Président Bassirou Diomaye Faye

Demande de versement des bénéfices de 2019 du Port à l’Etat: Les syndicalistes reconnaissent la légalité de la demande, mais...



Demande de versement des bénéfices de 2019 du Port à l’Etat: Les syndicalistes reconnaissent la légalité de la demande, mais...
 
L’Etat doit reconsidérer sa demande de versement intégral des bénéfices du Port en 2019. L’invite est du cadre de concertation des syndicats qui, même s’il reconnait la légalité de la demande et la situation difficile de l’Etat en cette période de crise sanitaire, trouve que cette décision pourrait porter préjudice à la société, aujourd’hui prise dans un environnement très concurrentiel, où elle a besoin de moyens, mais aussi d’une adaptation de son statut juridique, pour pouvoir se mouvoir plus facilement et soutenir la concurrence.
 
 
L’assemblée générale du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar a validé, le 29 juin dernier, la requête du ministère des Finances, pour le versement de la totalité des bénéfices de l’exercice 2019 de la société dans les comptes de l’Etat. Et pour le cadre de concertation des organisations syndicales du Port, cette démarche, même «exceptionnelle», est légitimée par les statuts juridiques de l’entreprise. Sans compter que l’Etat, actionnaire unique, se trouve dans un contexte particulièrement difficile, avec la lutte contre la pandémie du Covid-19, qui a besoin de la mobilisation de beaucoup de ressources. 
Toutefois, le cadre de concertation des syndicats ne voudrait pas voir cette décision exécutée, du moins pas entièrement. «Nous comptons sur l’Etat pour reconsidérer sa décision de vouloir prendre la totalité des bénéfices réalisés pour cet exercice et accepter tout au plus une partie», note la structure. Pour qui cela permettrait ainsi au Port de «réaliser sur fonds propres» son plan d’investissements, déjà approuvé par délibération du Conseil d’administration. Les syndicalistes sont d’autant plus fondés dans leur demande de voir l’Etat surseoir à sa requête, du moins en partie, que la crise sanitaire n’épargne pas non plus le Port, poumon de l’économie nationale, qui en subira sans doute l’impact sur ses futurs résultats. 
 
«L’accumulation progressive de textes a provoqué une extrême lourdeur et une très grande rigidité de fonctionnement»
 
Conscient de la situation qui prévaut actuellement dans le secteur maritimo-portuaire, le cadre de concertation des organisations syndicales du Pad, attire l’attention de l’Autorité sur la situation juridique de la société, qui risque de constituer un frein à son plein essor ; surtout dans un environnement de plus en plus concurrentiel. «L’accumulation progressive de textes qui régissent le fonctionnement des établissements publics à caractère industriel et commercial, en général et ceux spécifiques au Port, a provoqué une extrême lourdeur et une très grande rigidité de fonctionnement. De plus, l’évolution considérable en cours dans le secteur des transports maritimes plaçant le port de Dakar dans une situation de concurrence exacerbée, le conduit inexorablement au rang de ports secondaires, s’il n’était en mesure de s’adapter rapidement aux meilleures règles de gouvernance d’un port moderne», expliquent le coordonnateur Seyni Mbow et ses camarades. 
En effet, pour les syndicalistes, les conditions d’évolution des établissements publics à caractères industriel et commercial sont aujourd’hui «totalement inadaptées à la gestion de l’outil portuaire de Dakar par lequel s’effectuent 98% des échanges extérieurs du pays et dont l’efficacité est vitale pour l’économie nationale et sous-régionale (pour les pays sans façade maritime)». A en croire le cadre de concertation, de telles conditions «ne permettent plus au Port de bénéficier de sa situation privilégiée» que lui confère sa position géographique en étant au carrefour des grandes routes maritimes, pour devenir un hub logistique de premier rang. Invitant à l’adaptation du cadre actuel, les syndicalistes pensent qu’un nouveau cadre devrait permettre au gestionnaire du Port «d’agir avec rapidité dans la prise des décisions nécessaires que n’autorise pas le statut d’établissement public à caractère industriel et commercial». 
 
«Le changement de statut est donc indispensable»
 
En définitive, le cadre de concertation estime que  «le changement de statut est donc indispensable» pour permettre aux responsables portuaires d’adapter leur structure, leur organisation et leurs moyens réels, de maitriser les flux financiers et de responsabiliser le personnel dans un souci général d’efficacité et de compétitivité portuaire. Et pour eux, le statut de société nationale parait être le cadre juridique répondant le mieux à de telles exigences, tout en préservant le rôle et les prérogatives essentiels de l’Etat. Sans quoi, le Port de Dakar actuellement 4ème derrière les ports de Lomé, Tema et Abidjan aura du mal à coller au trio de tête, alors que, jure le cadre de concertation des syndicats, «la place de leader de la sous-région reste toujours à notre portée».
Mbaye THIANDOUM
 
 


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


Equation

Sablier

Catharsis

L’hallali

Météo

Déshumanisation

Takku

Agonie

Obsolescence

Pouvoir



LIVE RADIO




SANTE

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire

Envie de suicide avec les crises d'hémorroïdes : symptômes, causes, traitements et prévention

RAPPORT « THE PATH THAT ENDS AIDS»: Onusida montre la possibilité de mettre fin au sida d’ici 2030