Le confinement est la meilleure solution pour lutter contre la propagation du coronavirus. C’est l’avis de l’ancienne ministre de la Santé, Safiétou Thiam. Spécialiste des maladies infectieuses, elle reconnait toutefois que c’est une mesure assez difficile à mettre en œuvre au Sénégal. Aussi, la patronne du Conseil national de lutte contre le sida (Cnls) s’inquiète, vu les proportions que commence à prendre la contamination communautaire, particulièrement favorisée par notre mode de vie et nos habitudes sociales.
Avec une cinquantaine de cas officiellement déclarés et une progression constante de la maladie, le Sénégal va-t-il vers un confinement pour stopper ou, à la limite, ralentir la propagation du coronavirus ? Pour beaucoup de spécialistes, cette solution, bien que difficile à mettre en œuvre, est la meilleure. «En tout cas, le confinement, c'est la solution», a déclaré le Dr Safiétou Thiam sur la Rfm. Qui se demande «dans notre contexte au Sénégal, est-ce que le confinement total est possible, puisque les gens se débrouillent au jour le jour pour trouver à manger». Mais elle pense qu’on pourrait «associer le secteur alimentaire aussi, à savoir la Fao, entre autres, pour qu'on puisse donner à manger aux gens en cas de confinement».
«Il faut s'inquiéter et s'alarmer»
Poursuivant, la spécialiste des maladies infectieuses reconnaît que la situation est grave. «Il faut s'inquiéter et s'alarmer. il fallait le faire depuis le début», note-elle, soulignant l’ampleur que commence à prendre la «contamination communautaire» particulièrement favorisée par notre mode de vie et de socialisation. «Il fallait s'y attendre depuis le début de cette épidémie, car notre sociologie a une progression communautaire. C'est vrai que les premiers cas étaient importés ; mais une fois importés, ils vont rester dans la communauté. Le premier Sénégalais qui l'a porté l'a amené et l'a transmis à sa famille, qui l'a donné aussi à sa communauté. Donc, cette transmission a commencé depuis le cas numéro 5».
Mbaye THIANDOUM
Avec une cinquantaine de cas officiellement déclarés et une progression constante de la maladie, le Sénégal va-t-il vers un confinement pour stopper ou, à la limite, ralentir la propagation du coronavirus ? Pour beaucoup de spécialistes, cette solution, bien que difficile à mettre en œuvre, est la meilleure. «En tout cas, le confinement, c'est la solution», a déclaré le Dr Safiétou Thiam sur la Rfm. Qui se demande «dans notre contexte au Sénégal, est-ce que le confinement total est possible, puisque les gens se débrouillent au jour le jour pour trouver à manger». Mais elle pense qu’on pourrait «associer le secteur alimentaire aussi, à savoir la Fao, entre autres, pour qu'on puisse donner à manger aux gens en cas de confinement».
«Il faut s'inquiéter et s'alarmer»
Poursuivant, la spécialiste des maladies infectieuses reconnaît que la situation est grave. «Il faut s'inquiéter et s'alarmer. il fallait le faire depuis le début», note-elle, soulignant l’ampleur que commence à prendre la «contamination communautaire» particulièrement favorisée par notre mode de vie et de socialisation. «Il fallait s'y attendre depuis le début de cette épidémie, car notre sociologie a une progression communautaire. C'est vrai que les premiers cas étaient importés ; mais une fois importés, ils vont rester dans la communauté. Le premier Sénégalais qui l'a porté l'a amené et l'a transmis à sa famille, qui l'a donné aussi à sa communauté. Donc, cette transmission a commencé depuis le cas numéro 5».
Mbaye THIANDOUM