La famille Farès ne démord pas. A propos de sa plainte avec constitution de partie civile déposée sur la table du Doyen des juges d'instruction, contre Cheikh Yérim Seck, elle tient à aller jusqu'au bout. La preuve, hier, Hassan Farès et sa famille ont confirmé devant le juge leur plainte contre le journaliste. La procédure est désormais enclenchée.
Libre, Cheikh Yérim Seck l'est. Mais, il ne s'est pas pour autant défait de la famille Farès qui lui a collé une procédure judiciaire et qui tient à aller jusqu'au bout. En effet, si d'habitude les plaignants prennent du temps pour confirmer leur plainte, cela n'est pas le cas de Hassan Farès et de sa famille. La famille Farès tient vraiment à tirer cette affaire au clair et à laver son honneur. Face aux accusations du journaliste, ils ont saisi le Doyen des juges d'instruction d’une plainte. Hier, c'est-à-dire, quelques semaines après que la plainte a été déposée, Hassan Farès et sa famille ont confirmé leur plainte avec constitution de partie civile devant le magistrat instructeur. Les Farès poursuivent Cheikh Yérim Seck pour les délits de diffamation et injures. Cette confirmation de la plainte fait démarrer véritablement la procédure. Le magistrat instructeur pourra ainsi fixer la consignation et démarrer son instruction.
Pour rappel, le journaliste a posté un article sur son site yerimpost en y tenait des propos jugés diffamatoires par les Farès. Pour cette famille, Cheikh Yérim Seck les a accusés de blanchiment d'argent, de faux et usage de faux et pire, de criminalité financière sur fond de financement de terrorisme international. Ils accusent le journaliste de prétendre qu’un de leurs employés est recherché par les Américains qui le soupçonnent de convoyer des fonds au Hezbollah. La balle est dans le camp du juge.
Alassane DRAMÉ