Le Groupe futurs médias est une nouvelle fois touché par l’épidémie à coronavirus au Sénégal. Le groupe a en effet enregistré en fin de semaine dernière son deuxième agent testé positif à la maladie. Cette fois c’est au niveau de la télévision du groupe, la Tfm, qu’un cas de Covid-9 a été signalé. Le malade, un célèbre comédien de la boite, est actuellement interné dans une structure sanitaire de la place, ses contacts mis en quarantaine en attendant l’expiration de la période d’incubation de la maladie. Mais déjà au niveau de la boite, les travailleurs sont dans tous leurs états. Les employés reprochent à la boite de Youssou Ndour de les exposer à la maladie, avec une quasi-absence de mesures visant à éviter le pire.
Deuxième cas de malade à coronavirus au Groupe futurs médias. Après le Rédacteur en chef du journal Record, Bakary Cissé, un autre agent du premier groupe privé de presse au Sénégal est touché par la maladie de l’année, au niveau de la Télévision futurs médias (Tfm). Le deuxième malade du groupe, un célèbre comédien, a déjà été en contact avec bon nombre d’agents de la boite. Ces derniers, nous dit-on, ont été regroupés et isolés pour éviter que le virus ne circule davantage au sein de la boite et prévenir le pire.
Mais déjà au sein de l’organe de presse, des voix se sont élevées pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un laxisme de la Direction. Ces agents qui se disent exposés à la maladie avertissent qu’ils n’accepteront pas d’être sacrifiés pour quelque raison que ce soit. «Toutes les conditions sont réunies pour que le virus se propage au niveau de la boite», dénonce un journaliste.
S’il parle ainsi, explique-t-il, c’est qu’une véritable ségrégation et un grave manque de considération pour certains agents règnent au niveau de la boite. En effet, «ce sont des femmes de la boite qui sont chargées de préparer le ndogou (pain et autre). Ce qui occasionne forcément des manipulations de la nourriture qui passe d’une main à l’autre», dénonce un autre agent de la boite. Et le plus grave, dit-il, c’est que «presque toutes ces femmes sont proches de la personne qui a été testée positive au coronavirus».
Pourtant, dit-il, «des plats de ndogou sont à chaque fois livrés à la télévision par un grand restaurant de la place». «Mais pour on ne sait quelle raison, la Direction décide à chaque fois de réserver ces plats à l’équipe de ‘’Quartier Général’’ qui pourtant ne commence qu’après 22 heures, comme si les gens qui prennent part à ‘’Quartier Général’’ ne prenaient pas le ndogou chez eux», dénonce cet agent, indiquant que «c’est regrettable avec tous les bénéfices que la boite génère».
Mais les manquements ne s’arrêtent pas là. Puisque pour ce qui des mesures barrières simples aussi, notamment le port de masque, rien n’est fait pour amoindrir les dégâts. «Quand il y a eu le premier cas au niveau du groupe, ils ont commencé à distribuer des masques aux agents. Mais comme si quelqu’un leur avait dit que la maladie en avait fini avec la boite, ils l’ont arrêté juste après deux ou trois jours», regrette encore cet agent de l’entreprise de presse. Autre incompréhension qui hante le sommeil de certains agents de la boite, la non-généralisation des tests pour tous les agents de la boite. «On parle d’une boite de presse. Quand un agent a la maladie, toutes les autres sont très probablement des cas contacts. Mais à notre grande surprise, quand il s’est agi de faire des tests, ils n’ont testé que les gens qui ont partagé le plateau du malade. Pourtant ces gens qui ont été en contact avec le malade ont par la suite été en contact avec d’autres agents de la boite», fustige-t-il encore.
Sidy Djimby NDAO
Deuxième cas de malade à coronavirus au Groupe futurs médias. Après le Rédacteur en chef du journal Record, Bakary Cissé, un autre agent du premier groupe privé de presse au Sénégal est touché par la maladie de l’année, au niveau de la Télévision futurs médias (Tfm). Le deuxième malade du groupe, un célèbre comédien, a déjà été en contact avec bon nombre d’agents de la boite. Ces derniers, nous dit-on, ont été regroupés et isolés pour éviter que le virus ne circule davantage au sein de la boite et prévenir le pire.
Mais déjà au sein de l’organe de presse, des voix se sont élevées pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme un laxisme de la Direction. Ces agents qui se disent exposés à la maladie avertissent qu’ils n’accepteront pas d’être sacrifiés pour quelque raison que ce soit. «Toutes les conditions sont réunies pour que le virus se propage au niveau de la boite», dénonce un journaliste.
S’il parle ainsi, explique-t-il, c’est qu’une véritable ségrégation et un grave manque de considération pour certains agents règnent au niveau de la boite. En effet, «ce sont des femmes de la boite qui sont chargées de préparer le ndogou (pain et autre). Ce qui occasionne forcément des manipulations de la nourriture qui passe d’une main à l’autre», dénonce un autre agent de la boite. Et le plus grave, dit-il, c’est que «presque toutes ces femmes sont proches de la personne qui a été testée positive au coronavirus».
Pourtant, dit-il, «des plats de ndogou sont à chaque fois livrés à la télévision par un grand restaurant de la place». «Mais pour on ne sait quelle raison, la Direction décide à chaque fois de réserver ces plats à l’équipe de ‘’Quartier Général’’ qui pourtant ne commence qu’après 22 heures, comme si les gens qui prennent part à ‘’Quartier Général’’ ne prenaient pas le ndogou chez eux», dénonce cet agent, indiquant que «c’est regrettable avec tous les bénéfices que la boite génère».
Mais les manquements ne s’arrêtent pas là. Puisque pour ce qui des mesures barrières simples aussi, notamment le port de masque, rien n’est fait pour amoindrir les dégâts. «Quand il y a eu le premier cas au niveau du groupe, ils ont commencé à distribuer des masques aux agents. Mais comme si quelqu’un leur avait dit que la maladie en avait fini avec la boite, ils l’ont arrêté juste après deux ou trois jours», regrette encore cet agent de l’entreprise de presse. Autre incompréhension qui hante le sommeil de certains agents de la boite, la non-généralisation des tests pour tous les agents de la boite. «On parle d’une boite de presse. Quand un agent a la maladie, toutes les autres sont très probablement des cas contacts. Mais à notre grande surprise, quand il s’est agi de faire des tests, ils n’ont testé que les gens qui ont partagé le plateau du malade. Pourtant ces gens qui ont été en contact avec le malade ont par la suite été en contact avec d’autres agents de la boite», fustige-t-il encore.
Sidy Djimby NDAO