Trois jours après le saccage des locaux du journal «Les Échos», les élans de solidarité s’enchaînent. Les confrères continuent de dénoncer l’acte de barbarie perpétré par les vandales Moustarchidines, mais ils louent aussi le courage et la détermination du journal qui, malgré la destruction de ses machines, continue de paraître. Le secrétaire général du Synpics et le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal garantissent la détermination des acteurs de la presse à préserver leurs droits contre vents et marées.
Les acteurs de la presse sénégalaise parlent d’une seule voix depuis lundi dernier, pour dénoncer l’agression du journal «Les Échos». Invités de la matinale de I-radio, Bamba Kassé et Ibrahima Baldé, respectivement secrétaire général du Synpics et président de la Convention des jeunes reporters, sont revenus sur les événements pour saluer cette cohésion notée au sein des acteurs qui se sont formés en bouclier pour défendre le journal. Pour ces derniers, il est hors de question de laisser passer cet acte odieux.
Bamba Kassé : «le musellement ne passera pas»
Pour le secrétaire général du Synpics, tout journaliste militant de la liberté doit porter ce combat. «Sans liberté, il ne peut y avoir de journalisme», explique Bamba Kassé. Poursuivant, il soutient qu’il est impératif que tout un chacun sache que qu'on ne peut pas se faire justice soi-même et tenter par la violence de museler la presse, de la faire taire. «Nous ne sommes plus en 1970.La preuve, Les Échos, malgré le saccage de ses locaux, est paru le lendemain et ce pourquoi il a été vandalisé à été repris par tous les autres journaux», souligne-t-il avant de lancer : «dans tous les pays du monde, la presse dérange, cette violence est présente dans tous les pays sous différentes formes. C’est un perpétuel combat qu’il nous faut mener avec détermination».
Ibrahima Baldé : «il faut que l'Etat renforce la sécurité de journalistes»
Outré par cette violence inouïe à l’endroit de la presse, le président de la Convention des jeunes reporters invite l’État à prendre ses responsabilités face à cette situation inquiétante. «La presse est un pilier fondamental de la vitalité de la démocratie. Si elle est agressée, c’est un pan qui s’affaisse», déclare Baldé à travers les ondes de I-radio. Dans le contexte actuel, affirme-t-il, il est important de rappeler qu’il urge de renforcer la sécurité des journalistes et tous les professionnels de l’information. «Nous déplorons ce qui s’est passé et demandons à l’État de prendre ses responsabilités. Nous sommes déterminés à exercer notre métier qui permet par ricochet à tous les citoyens de jouir du droit à l’information», prévient-il avant de magnifier la détermination du personnel de «Les Échos», qui a sorti un numéro le lendemain de l’agression.
Ndèye Khady D. FALL
Les acteurs de la presse sénégalaise parlent d’une seule voix depuis lundi dernier, pour dénoncer l’agression du journal «Les Échos». Invités de la matinale de I-radio, Bamba Kassé et Ibrahima Baldé, respectivement secrétaire général du Synpics et président de la Convention des jeunes reporters, sont revenus sur les événements pour saluer cette cohésion notée au sein des acteurs qui se sont formés en bouclier pour défendre le journal. Pour ces derniers, il est hors de question de laisser passer cet acte odieux.
Bamba Kassé : «le musellement ne passera pas»
Pour le secrétaire général du Synpics, tout journaliste militant de la liberté doit porter ce combat. «Sans liberté, il ne peut y avoir de journalisme», explique Bamba Kassé. Poursuivant, il soutient qu’il est impératif que tout un chacun sache que qu'on ne peut pas se faire justice soi-même et tenter par la violence de museler la presse, de la faire taire. «Nous ne sommes plus en 1970.La preuve, Les Échos, malgré le saccage de ses locaux, est paru le lendemain et ce pourquoi il a été vandalisé à été repris par tous les autres journaux», souligne-t-il avant de lancer : «dans tous les pays du monde, la presse dérange, cette violence est présente dans tous les pays sous différentes formes. C’est un perpétuel combat qu’il nous faut mener avec détermination».
Ibrahima Baldé : «il faut que l'Etat renforce la sécurité de journalistes»
Outré par cette violence inouïe à l’endroit de la presse, le président de la Convention des jeunes reporters invite l’État à prendre ses responsabilités face à cette situation inquiétante. «La presse est un pilier fondamental de la vitalité de la démocratie. Si elle est agressée, c’est un pan qui s’affaisse», déclare Baldé à travers les ondes de I-radio. Dans le contexte actuel, affirme-t-il, il est important de rappeler qu’il urge de renforcer la sécurité des journalistes et tous les professionnels de l’information. «Nous déplorons ce qui s’est passé et demandons à l’État de prendre ses responsabilités. Nous sommes déterminés à exercer notre métier qui permet par ricochet à tous les citoyens de jouir du droit à l’information», prévient-il avant de magnifier la détermination du personnel de «Les Échos», qui a sorti un numéro le lendemain de l’agression.
Ndèye Khady D. FALL













