jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
DÉMOBILISATION ET RÉINSERTION DES COMBATTANTS DU MFDC, STABILITÉ́ ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA CASAMANCE : Ousmane Sonko signe un accord de paix avec le Mfdc sous la médiation du Président Emballo LES MULTIPLES VISAGES D’UNE CAPITALE EN MUTATION : Paris, musée à ciel ouvert, entre héritage historique et modernité audacieuse THIERNO ALASSANE SALL APRÈS LE DÉPÔT DE SA PROPOSITION DE LOI : «Je ne pense pas qu’il y ait plus de 10 députés parmi les 165 qui vont s’opposer à l’abrogation de la loi d’amnistie» Capharnaüm DEMANDE DE LA LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE DE AMADOU BA : Ses partisans s’érigent en bouclier RETRAIT DES TROUPES FRANÇAISES : Les 3 emprises de «Maréchal, Saint-Exupéry et contre-amiral Protêt», à l’Arsenal de Dakar, ont déjà été vidées, le reste en été SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL LANCE UN APPEL AU NOUVEAU REGIME : «Le dialogue est l’opportunité de la réconciliation et l’expérience est la base de tout» PUBLICATION DES RAPPORTS DES CORPS DE CONTRÔLE DE L’ETAT : Ibrahima Mbow veut en savoir davantage sur le contenu du rapport de la Centif NICOLAS NDIAYE, SG DE LA LD/MPT : «Il nous faut déjà penser à une alternative à ce régime de Pastef» TENSIONS DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ : La F2S dément la levée du mot d’ordre de rétention d’information et annonce une grande marche nationale le 28 janvier

DECLARATION DU LEADER DE REWMI :Idy solde ses comptes avec Wade et évoque sa visite chez Sonko




 
Idrissa Seck a finalement fait sa déclaration, qui a duré trois tours d’horloge. Alors qu’il nous avait habitués à des discours structurés et pointus, c’est un Idrissa Seck qui faisait du coq à l’âne, qui a fait face à la presse hier. Abordant une multitude de sujets, le leader de Rewmi en a profité pour solder ses comptes encore une fois avec le président Wade, aborder sa visite chez Sonko, avant d'annoncer la tenue de débats sur les critères d’éligibilité à la candidature à la magistrature suprême.
 
 
Visiblement, Idrissa Seck en veut énormément à son mentor, Me Abdoulaye Wade.  Comme au séminaire de son parti, Idrissa Seck s’est encore ouvertement attaqué à l’ancien président de la République (2000-2012). Revenant encore sur tous les sacrifices auxquels il a dû consentir pour «amener Abdoulaye Wade au palais», le leader de Rewmi fait noter que quand on a voulu l’arrêter, c’est la femme du général Faye, chargé de le cueillir, qui est venue le voir accompagnée de sa cousine Aminata Tall pour l’avertir. «J’ai informé Wade a mon tour et il m’a demandé de me planquer. C’est ainsi qu'elles m’ont aidé à me trouver une planque. Je me suis rendu en premier chez Aminata Tall mais elle s’est disputée avec son mari qui ne voulait pas qu’elle s’en mêle. Elles ont dû trouver une autre solution. Et puisqu’ils n’ont pas réussi à m’avoir, ils sont allés cueillir ma femme chez le général Niang, un de ses oncles».
Poursuivant, il explique que c’est le même général Niang qu’il a recruté en tant que ministre de l’Intérieur après leur accession au pouvoir, à qui Abdoulaye Wade s’est confié pour lui dire qu’il va l'égorger.
 
«Ce que je gagne à l’heure finance plusieurs salaires de ministre»
 
Rappelant les motivations de sa visite à Wade en 2007, Idrissa Seck dit avoir obéi à Serigne Saliou et Serigne Mansour Sy, tout en précisant que tout son entourage était contre cet idée. «Quand je suis allé le voir, j’ai posé mes conditions. Il devait impérativement me disculper tout en reconnaissant que je n’ai pas quitté le Pds, c’est eux qui m’ont mis à la porte. Il l’a fait, mais il a ensuite dit que j’étais d’accord, ce qui n’était pas exactement le cas», explique Idy, qui accuse Me Wade d’avoir déformé ses propos.
Le leader de Rewmi précise par ailleurs qu’alors qu’il partait répondre au Président Abdoulaye Wade, Awa Guèye Kébé était, elle aussi, en route pour le Conseil constitutionnel pour déposer sa candidature. «Je n’y étais pas pour des histoires de poste. Ce que je gagne à l’heure finance plusieurs salaires de ministres», révèle-t-il.
 
 
«J’ai failli être le patron de Sonko …qui a voulu militer dans mon parti»
 
Abordant la situation de Sonko, Idrissa Seck affirme souhaiter que le leader de Pastef puisse être candidat à l’élection présidentielle de 2024, quelle que soit l’issue du procès et même en cassation, «pour qu’il soit clair pour les jeunes qui sont avec lui que cela ne sert à rien de casser et de brûler. Personne n’a peur de leur leader, en tout cas pas moi qui ai failli être son patron. Il est venu à deux reprises chez moi avec l’intention de militer dans mon parti», renseigne Idrissa Seck qui reconnaît avoir été chez Ousmane Sonko le 27 mars dernier.
Poursuivant ses explications, Idrissa Seck soutient qu’en réalité, le 26 mars, il a coupé le jeûne chez le Président Macky Sall. Selon le leader de Rewmi, il en a profité après la prière de «Icha’a» pour s’entretenir avec le chef de l’Etat sur l’angoisse qui plane sur le pays avec le contexte du procès de Ousmane Sonko qui devait se tenir le 30 mars. «Je lui ai rappelé ses devoirs envers le peuple. La charge que Dieu impute à chaque chef de famille, chaque dirigeant, celui de veiller à la sécurité et au bien-être de ses administrés. Je lui ai ensuite proposé de me laisser tenter une action sans lui donner tout les détails», affirme-t-il tout en soulignant qu’il avait misé son poste au cas où ses tentatives se solderaient par un échec. «La condition, c’était qu’il me laisse gérer à ma façon et si jamais cela ne marchait pas, il avait la latitude de me renvoyer du Cese. Il était d’accord et je suis donc allé voir Sonko chez lui pour discuter avec lui», affirme-t-il sans donner les détails de leur entretien.
 
 
«Si Ousmane Sonko s’engage à démissionner s’il est condamné par la justice, s’il est élu président…»
 
Selon Idy, en se basant sur la constitution, seules trois personnes n’ont pas le droit de déposer une candidature à la présidentielle : quelqu’un qui n’a pas encore 35 ans, quelqu’un qui n’a pas la nationalité sénégalaise exclusivement et quelqu’un qui a fait deux mandats consécutifs. Et la loi électorale qui est juste le fruit de concertations entre hommes politiques est venu en ajouter d’autres dispositions dont une condamnation définitive pour certaines peines. Pour lui, ces dispositifs peuvent changer dès que la classe politique le décide. En ce qui concerne Ousmane Sonko, déclare-t-il, il a certes des démêlés avec la justice, mais il n’a pas encore de condamnation définitive. «En tant que président du Cese, je vais prendre une initiative très prochainement en organisant dans les 46 départements du Sénégal et dans la diaspora des débats pour que les Sénégalais nous disent en âme et conscience leur avis sur les critères d’éligibilité à la candidature au poste de président de la République. Histoire de savoir si je dois soutenir la candidature de Sonko, même s’il faut me battre avec Macky Sall», annonce-t-il.
A ces débats, Idrissa Seck voudrait que Sonko, à travers ses partisans qui le représenteront, s’engage à dire que peu importe la condamnation, le citoyen peut être candidat à la station présidentielle. «Si Ousmane Sonko s’engage à laisser la justice faire son travail indépendamment, même s’il est élu président et qu’il démissionnera une fois condamné définitivement par la justice, je m’engagerai pour sa candidature».
 
Ndèye Khady DIOUF
 
 
LES ECHOS


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


LIVE RADIO



Jérémiades

Donner-recevoir

Reniement

L’hirondelle

Jambaan

Capharnaüm

Un soldat à sauver

Assistance

Du mouron à se faire

Scories


Les plus récentes
1 sur 364

SANTE

XEL DU DOY | HEMORROIDES ET TROUBLES DIGESTIFS

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…