Une duperie pompeusement appelée dialogue national, c’est en ces termes que le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd-Bj) a anéanti les pourparlers initiés par le président Macky Sall. Cheikh Bamba Dièye et ses camarades estiment, en effet, que le semblant de concessions fait par le régime n’est que du saupoudrage. Ainsi, ils appellent les opposants à pas accepter d’être des faire-valoir chargés de légitimer une instrumentalisation de la démocratie.
Le souhait du Président Macky Sall de réunir toutes les forces vives de la nation autour d’une table est-il en train de virer à l’échec ? En tout cas, à peine lancés, les pourparlers voulus font l’objet de critiques venant de tous les coins de l’opposition avec, à chaque fois, une dose de critiques les unes plus acerbes que les autres. Dernière en date, celle du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd-Bj) présidé par le député Cheikh Bamba Dièye. Pour le Fsd/Bj en effet, le dialogue, aussi intéressant soit-il, a besoin, pour être efficace, d’intervenir dans un environ ou la loi, et seulement la loi, au-dessus de tous, s'applique à tout le monde. «Si la volonté de partir d'un consensus et d’être inclusive était de mise, les conclusions des assises ne seraient pas jetées aux orties par ses propres initiateurs, majoritaires aujourd’hui dans Benno Bokk Yakaar», assènent Cheikh Bamba Dièye et Cie. Qui ouvrent les yeux à classe politique : «la suite réservée par le pouvoir aux conclusions de travaux censés refléter un consensus national devrait inciter l’opposition à plus de prudence, de réserve et de mesure». Cheikh Bamba Dièye d’avertir l’opposition : «nous ne devons plus accepter d’être des faire-valoir chargés de légitimer une instrumentalisation de la démocratie sénégalaise et une forfaiture par un pouvoir qui n’a de préoccupation que ses intérêts politiciens», notent-ils. Mais, s’il en est ainsi, c’est que, regrette le secrétaire général du Fsd-Bj, durant les six dernières années, les faits et gestes du pouvoir ont divisé le pays en deux groupes que tout oppose. Pour lui, la seule volonté de dialoguer ne suffit pas pour cacher la profondeur du mal-être que nous vivons. «Elle ne saurait non plus justifier la tentation de classer par perte et profits toutes les conséquences des dérives qui nous ont menés à cette situation», estime-t-il, avant d’accuser, sans le citer, le Président Macky Sall. «Pour gagner des élections, la dignité, l'honneur et l’intégrité physique de citoyens remarquables ont été bafoués en violation de la loi avec la complicité d'institutions et d'hommes défaillants», dit-il. «Voilà pourquoi, tout en restant attentifs aux moindres sollicitations du peuple sénégalais, à qui nous vouons de manière absolue notre combat, nous ne participerons pas, malgré le respect que nous avons pour chaque acteur de la vie nationale, à cette duperie appelée pompeusement, dialogue national», terminent-ils.
Sidy Djimby NDAO
Le souhait du Président Macky Sall de réunir toutes les forces vives de la nation autour d’une table est-il en train de virer à l’échec ? En tout cas, à peine lancés, les pourparlers voulus font l’objet de critiques venant de tous les coins de l’opposition avec, à chaque fois, une dose de critiques les unes plus acerbes que les autres. Dernière en date, celle du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd-Bj) présidé par le député Cheikh Bamba Dièye. Pour le Fsd/Bj en effet, le dialogue, aussi intéressant soit-il, a besoin, pour être efficace, d’intervenir dans un environ ou la loi, et seulement la loi, au-dessus de tous, s'applique à tout le monde. «Si la volonté de partir d'un consensus et d’être inclusive était de mise, les conclusions des assises ne seraient pas jetées aux orties par ses propres initiateurs, majoritaires aujourd’hui dans Benno Bokk Yakaar», assènent Cheikh Bamba Dièye et Cie. Qui ouvrent les yeux à classe politique : «la suite réservée par le pouvoir aux conclusions de travaux censés refléter un consensus national devrait inciter l’opposition à plus de prudence, de réserve et de mesure». Cheikh Bamba Dièye d’avertir l’opposition : «nous ne devons plus accepter d’être des faire-valoir chargés de légitimer une instrumentalisation de la démocratie sénégalaise et une forfaiture par un pouvoir qui n’a de préoccupation que ses intérêts politiciens», notent-ils. Mais, s’il en est ainsi, c’est que, regrette le secrétaire général du Fsd-Bj, durant les six dernières années, les faits et gestes du pouvoir ont divisé le pays en deux groupes que tout oppose. Pour lui, la seule volonté de dialoguer ne suffit pas pour cacher la profondeur du mal-être que nous vivons. «Elle ne saurait non plus justifier la tentation de classer par perte et profits toutes les conséquences des dérives qui nous ont menés à cette situation», estime-t-il, avant d’accuser, sans le citer, le Président Macky Sall. «Pour gagner des élections, la dignité, l'honneur et l’intégrité physique de citoyens remarquables ont été bafoués en violation de la loi avec la complicité d'institutions et d'hommes défaillants», dit-il. «Voilà pourquoi, tout en restant attentifs aux moindres sollicitations du peuple sénégalais, à qui nous vouons de manière absolue notre combat, nous ne participerons pas, malgré le respect que nous avons pour chaque acteur de la vie nationale, à cette duperie appelée pompeusement, dialogue national», terminent-ils.
Sidy Djimby NDAO