Après notre article d’avant-hier relatant les problèmes judiciaires de Baye Ciss, ce dernier a fait une sortie accompagné de ses avocats. Ce, pour dénoncer un acharnement et une tentative de nuire dans l’affaire portant sur une escroquerie de plus de 78 millions. Lors de cette conférence de presse, ses avocats ont démenti touyte condamnation pénale dans cette affaire. Ils mettent d’ailleurs au défi toute personne pouvant prouver une quelconque condamnation pénale. Ils ont brandi une attestation de non-lieu délivrée par le juge d’instruction dans ce différend avec la société Great Neck Computer.
Les conseils de l'homme d'affaires Baye Ciss ont fait face à la presse hier pour démentir formellement une condamnation pénale de leur client dans le contentieux qui l’oppose à la société Great Neck computer. Ce, contrairement à l’information livrée par «Les Echos» dans sa parution de lundi 25 octobre 2021. Les avocats du cabinet Wane-Fall et associés qui défendent l'ingénieur financier ont présenté une décision de justice concluant à un non-lieu dans ce dossier qui, rappellent-ils, date de 1999. «Nous rejetons les notions d'escroquerie et d'abus de confiance, dans la mesure où notre client a été totalement blanchi par le juge d'instruction, dans le cadre de cette affaire qui l’opposait à la société Great Neck Computer. Une procédure a été enclenchée par ladite société à la suite d'un malentendu sur des supposées factures non payées. Mais le juge a blanchi notre client par la délivrance d'une attestation de non-lieu», a déclaré Me Oumar Diouf, avocat de Baye Ciss. Les avocats de Baye Ciss entendent toutefois saisir les juridictions compétentes aux fins de poursuite contre ceux qu'ils qualifient de malintentionnés.
Concernant la saisie de certains de ses biens, les conseils ont également tout nié. «Aucun immeuble voire aucun bien de Baye Ciss n'a fait l'objet de saisie», a dit Me Oumar Diouf.
Pour sa part, Baye Ciss parle d'acharnement contre sa personne, ceci à la veille de la publication des prochaines échéances électorales. «C'est des articles commandés. Nous connaissons les commanditaires et leurs objectifs. Cette affaire remonte à plus de 22 ans et les auteurs de ses articles de presse ont bien choisi le moment pour publier ces fausses informations. Ils veulent jeter le discrédit sur ma personne, mais ça ne passera pas», a déclaré Baye Ciss.
Samba THIAM