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Consensus national autour des mesures prises par le Chef de l'Etat : Macky enrôlé l'opposition, Ousmane Sonko dit "oui, mais"



Consensus national autour des mesures prises par le Chef de l'Etat : Macky enrôlé l'opposition, Ousmane Sonko dit "oui, mais"
Ousmane Sonko au Palais pour rencontrer Macky Sall, qui l’eût cru. Mais lui-même donne la réponse : «c’est que l’heure est grave». Même s’il dit s’inscrire dans cet élan de solidarité afin de vaincre le Covid-19, Ousmane Sonko n’a pas manqué de révéler son opposition suite à certaines mesures prises par le Président Sall, notamment l’annulation généralisée de la dette fiscale.

Farouche opposant du régime du Président Macky Sall, le président de Pastef-les Patriotes, Ousmane Sonko, s’est inscrit dans cet élan de solidarité nationale en déférant à l’invitation du chef de l’Etat au palais de la République, en cette période de lutte contre le coronavirus. «Nous sommes venus répondre à cette invitation parce que nous considérons que les moments que nous vivons sont particulièrement graves et qu’ils doivent appeler de chacun de nous le sens des responsabilités et surtout du dépassement par rapport aux convictions que chacun de nous peut avoir», indique d’emblée Ousmane Sonko, qui révèle que cette crise n’interpelle pas seulement le président de la République, mais tous les citoyens. «Notre seule présence ici suffit à démontrer que l’heure est grave», ajoute le patriote en chef qui invite les Sénégalais à rester vigilants et à suivre strictement les consignes données. «Il s’agit de sauver des vies. Ce n’est pas un jeu, ce sont des milliers de morts qu’on voit un peu partout et ça n’épargne ni Premier ministre, ni président de la République, ni chauffeur de taxi. Tout le monde est exposé», dit-il.

Il va falloir creuser le déficit…

Cependant, lors de cette audience, Ousmane Sonko a soulevé un certain nombre de questions, relatives notamment à la nature de l’état d’urgence et les détails sur l’alimentation du Fonds de riposte et de solidarité Force-Covid-19. En tout cas, sur cette question, l’ancien inspecteur des impôts révèle que le Sénégal n’a pas de marge de manœuvre. «Il va falloir qu’on creuse le déficit. Il faut recourir au Fmi pour des droits de tirages spéciaux. Peut-être qu’on a 100 ou 150 milliards francs Cfa à tirer, mais ensuite, il faut réorganiser notre budget», ajoute Ousmane Sonko, persuadé qu’il faut de l’argent pour gagner une guerre. Sur ce point, il dit avoir été rassuré par le chef de l’Etat. Pour autant, il n’a pas manqué d’attirer l’attention du chef de l’Etat sur l’utilisation de cet argent. «Il ne faut pas que cet argent soit dépensé à acheter des 4x4 ou que cet argent profite à quelques lobbies», avertit le député de Pastef.

«Il serait plus pertinent de demander un moratoire pour le paiement de ces dettes fiscales»

Sur la mesure relative à l’annulation de la dette fiscale, Ousmane Sonko a également marqué son opposition. «J’ai dit au président de la République que je ne suis pas d’accord sur les mesures fiscales. Les mesures d’annulation de dette fiscale, surtout quand c’est fait de manière généralisée, ne sont jamais de bonnes. Vous ne pouvez pas mettre dans le même panier ceux qui ont commis des crimes fiscaux (ceux qui collectent la Tva et qui ne les reversent pas et ceux qui collectent les impôts sur les salaires sans les reverser) avec ceux qui ont commis des erreurs de bonne foi», relève Ousmane Sonko estime qu’il serait plus pertinent de demander un moratoire pour le paiement de ces dettes fiscales. Ce, pour éviter, dit-il, que cet argent aille dans des poches et non pas dans la lutte contre la pandémie ou la relance de l’économie.

50 milliards, c’est peu

Un autre point qui n’épouse pas l’assentiment de Ousmane Sonko, c’est l’enveloppe de 50 milliards annoncée par le chef de l’Etat pour l’achat de vivres. En effet, même s’il partage cette mesure sociale, le leader de Pastef juge ce montant insuffisant. Ce n’est pas assez, souligne-t-il, eu égard au montant de 1000 milliards annoncé pour le Fonds et à la situation du pays. «Il faut envisager de mettre plus d’argent», fait remarquer le député de Pastef, qui invite le chef de l’Etat à prendre des mesures pour accompagner les salariés, car beaucoup de personnes dépendent de ces derniers.

M. CISS

SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL, BES DU ÑAKK 
«Je vais l’aider en tant que leader politique et en tant que leader religieux»
 
«Je me suis reconnu dans l’appel de Macky Sall qui a utilisé le mot guerre. C’est une guerre contre un ennemi à la fois invisible et insaisissable. Mais cette lutte contre ce virus a redonné aux politiques leur rôle premier pour gouverner. Aujourd’hui, il s’agit de gérer collectivement la cité devant un danger qui peut changer les donnes dans le monde d’aujourd’hui. Hier, il a fixé le décor et aujourd’hui, il a démontré qu’il entend mener cette lutte avec une union nationale. C’est ça qui justifie ma présence ici et on va l’aider. Moi-même je vais l’aider en tant que leader politique et en tant que leader religieux. Ecoutons les savants et appliquons à la lettre les directives données par Macky Sall pour vaincre ce virus».
 
 
PAPE DIOP, BOKK GIS-GIS
«Nous sommes prêts à aller en guerre avec le Général qui est Macky Sall»
 
«Je voudrais d’abord commencer par remercier Macky qui m’a fait l’honneur de me recevoir à un moment où le Sénégal a besoin de l’unité de tous ses fils. Je l’ai également félicité et encouragé pour les décisions courageuses qu’il a prises, mais également pour les décisions qu’il pourrait être amené à prendre dans les jours à venir si la situation l’exige. Je lui ai également manifesté mon soutien par rapport à un projet de loi qui pourrait lui permettre les jours à venir de prendre les décisions qui permettraient de réagir par rapport à cette lutte. Nous avons discuté dans une bonne ambiance et je lui ai apporté le soutien de mon parti. Aujourd’hui, notre pays est en face d’un péril sanitaire qui n’épargne personne, donc c’est le pays qui doit s’engager et nous devons en ce moment, nous hommes politiques, nous oublier au profit des Sénégalais. Donc, nous sommes prêts comme des soldats pour aller à cette guerre derrière ce général qui se trouve être le président de la République. Ce sont des moments pendant lesquels le peuple doit se retrouver. Nous serons toujours derrière lui par rapport à ce péril sanitaire. Je lui ai dit qu’en pareille situation, appelez tout le monde et parlez avec eux et cela n’empêche que les décisions à prendre lui reviennent. Même s’il ne m’avait pas appelé, j’allais le soutenir».
 
 
 
AIDA MBODJ, AND SUXALI SENEGAL
«Tout le monde doit se mettre débout pour suivre les directives édictées»
 
«Nous adhérons à la démarche du président de la République. Aujourd’hui, c’est le Sénégal qui a besoin de lui-même ; à partir de ce moment, tous les fils du Sénégal ont intérêt à se mettre derrière le président de la République. Au-delà du soutien, au-delà de la cohésion qu’il est en train de chercher et qu’il obtiendra, nous nous devons d’être ses sentinelles et ses boucliers pour vaincre ensemble le coronavirus, qui est aujourd’hui le seul ennemi de tout le monde et du Sénégal. Nous lui avons réaffirmé notre soutien parce qu’il a mené une démarche inclusive. Nous sommes d’accord que tout le monde doit se mettre débout pour suivre les directives édictées. Le Sénégalais n’a pas besoin qu’on le rappelle à l’ordre. C’est-à-dire que le président de la République n’a pas besoin de décréter l’état d’urgence pour permettre aux Sénégalais de rester dans leurs domiciles. Nous avons accusé le coup car nous avons perdu Rose Compaoré, une grande dame que nous avions l’habitude de rencontrer. Tout récemment, un ancien ministre a été testé positif, donc le virus ne connaît pas de barrière sociale. Tout le monde doit avoir la pleine mesure de la gravité de l’heure».
 
 
 
 
 
Mamadou Diop Decroix, Aj/Pads
 
«Il faut que nous soyons vigilants et ferme»
 
 
 
«J’ai félicité le président pour avoir pris cette initiative très importante. Au préalable, je l’ai félicité pour toutes les initiatives qu’il a prises depuis l’apparition de cette pandémie au Sénégal. Il a réussi, en rapport avec les autorités religieuses, à faire en sorte que beaucoup de rassemblements très importants soient annulés. Cette initiative de rencontrer l’opposition entre aussi dans le cadre de ce qui peut créer les conditions d’un large front uni contre le coronavirus. Nous restons à la disposition du président de la République pour les conseils qu’il aura besoin s’il les sollicite. Il faut que nous soyons vigilants et ferme par rapport à ce genre d’action».
 
 
 
Mamadou Lamine Diallo, Tekki
 
«Je suis pour une Assemblée nationale forte qui contrôle l’exécutif. C’est l’occasion pour que la commission des délégations se réveille»
 
«L’heure est grave ! Il nous faut avoir le courage patriotique, le sens de la grandeur dans cette période historique où notre nation peut être menacée. Et par conséquent il est normal que nous puissions échanger avec le chef de l’Etat s’il le demande sur ce qu’il faut faire. Les mesures qu’il avait déjà prises, je les avais soutenues et celles-là également sont dans la bonne direction puisque de toute façon il y a deux stratégies : soit on estime que la situation peut s’aggraver et nous allons vers un confinement que j’appellerais solidaire et responsable ce n’est pas facile. Apparemment le président a choisi d’aller à petits pas et on l’accompagne pour ça. Il nous faut parler au peuple sénégalais en leur disant que c’est sérieux. Il faut respecter les indications, les prescriptions et les directives à la fois des autorités sanitaires, et du gouvernement, et du président de la République et ça c’est notre rôle à nous tous. Nous nous sommes engagés à cela et nous allons le faire. J’ai également attiré l’attention du président sur les talibés, les enfants de la rue et les travailleurs du secteur informel dans la phase qui vient et évidemment aussi sur certaines images publiques d’autorité qui ne respectent pas certaines directives. Il nous faut rester à un mètre pour se parler et je crois que nous devons avoir cette attitude pour convaincre les sénégalais. Nous avons aussi échangé sur l’économie, sur la force covid19, sur ce qui va être le mécanisme de mobilisation des ressources et également les bénéficiaires à savoir les retraités, les travailleurs du secteur informel, la diaspora qui est une préoccupation du président de la République. Mais aussi sur la loi d’habilitation. Je suis pour une Assemblée nationale forte qui contrôle l’exécutif et je n’ai pas manqué de le dire car c’était l’occasion pour que la commission des délégations se réveille». 
 
 


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