Il faut toujours essayer pour ne pas avoir plus tard des regrets, cette assertion, l’Union des magistrats sénégalais l’a fait sienne. Lorsque l’idée d’exclure l’exécutif du Conseil supérieur de la magistrature a été mise sur la table, cela a sonné comme une fausse musique. Certains magistrats n’y croyaient même pas. Pourtant, ce combat est quasiment gagné. Car, Macky est dans les dispositions d’accéder à leur demande. Mais, il pourrait intervenir de manière facultative, pour arbitrage. Un coup de théâtre au sein de la justice sénégalaise.
L’idée semblait une utopie. Expulser l’exécutif du Conseil supérieur de la magistrature, c’était, en effet, une exigence de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), du temps du magistère du président Magatte Diop. Cette exigence a été remise sur la table par l’Ums, à travers le président Souleymane Téliko et son équipe. Au début, cela ne semblait pas gagné d’avance. D’aucuns riaient sous cape, convaincus que le pouvoir exécutif n’allait jamais l’accepter, car ce serait se rendre vulnérable. Mais, selon des sources dignes de foi, cette exigence est en bonne voie d’être satisfaite. «C’est quasiment acquis», souffle notre source. Le président de la République va quitter le Conseil supérieur de la magistrature. Un véritable coup de théâtre dans la justice.
Lors de la dernière Rentrée solennelle des cours et tribunaux, Macky Sall avait institué un comité qui devait réfléchir et lui faire des propositions pour moderniser la justice et dans le but d’accéder à une indépendance totale de la justice. Le Président avait même donné un délai d’un mois au comité pour lui remettre son rapport. Auparavant, l’Ums avait tenu un colloque portant sur l’indépendance de la justice, insistant toujours sur la sortie de l’exécutif du Conseil supérieur de la magistrature.
Le Conseil sera désormais dirigé par le Premier président de la Cour suprême, il sera composé de magistrats, d’un professeur d’université, d’un représentant du barreau, la société civile exclue
Présentement, le délai donné par le Président a certes expiré, depuis fort longtemps, mais les membres du comité composés de magistrats, d’un représentant du barreau, d’un professeur d’université et d’un membre de la société civile, vont faire une délégation pour remettre leur rapport à Macky Sall. La rencontre va se tenir en principe dans les prochains jours. C’est du moins la promesse faite par l’exécutif aux magistrats. Et selon nos informations, le président de la République ainsi que le ministre de la Justice vont sortir du Csm. Le Conseil sera désormais dirigé par le Premier président de la Cour suprême et il sera composé de magistrats, d’un professeur d’université, d’un représentant du barreau. Mais, la société civile ne sera pas représentée.
Le seul cas où le président de la République pourrait intervenir
Cependant, le président de la République n’est pas totalement exclu, car, il pourrait intervenir de manière facultative, si par exemple c’est le poste de Premier président qui est en jeu. Dans ce cas, le président de la République intervient pour arbitrage.
Alassane DRAME
L’idée semblait une utopie. Expulser l’exécutif du Conseil supérieur de la magistrature, c’était, en effet, une exigence de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), du temps du magistère du président Magatte Diop. Cette exigence a été remise sur la table par l’Ums, à travers le président Souleymane Téliko et son équipe. Au début, cela ne semblait pas gagné d’avance. D’aucuns riaient sous cape, convaincus que le pouvoir exécutif n’allait jamais l’accepter, car ce serait se rendre vulnérable. Mais, selon des sources dignes de foi, cette exigence est en bonne voie d’être satisfaite. «C’est quasiment acquis», souffle notre source. Le président de la République va quitter le Conseil supérieur de la magistrature. Un véritable coup de théâtre dans la justice.
Lors de la dernière Rentrée solennelle des cours et tribunaux, Macky Sall avait institué un comité qui devait réfléchir et lui faire des propositions pour moderniser la justice et dans le but d’accéder à une indépendance totale de la justice. Le Président avait même donné un délai d’un mois au comité pour lui remettre son rapport. Auparavant, l’Ums avait tenu un colloque portant sur l’indépendance de la justice, insistant toujours sur la sortie de l’exécutif du Conseil supérieur de la magistrature.
Le Conseil sera désormais dirigé par le Premier président de la Cour suprême, il sera composé de magistrats, d’un professeur d’université, d’un représentant du barreau, la société civile exclue
Présentement, le délai donné par le Président a certes expiré, depuis fort longtemps, mais les membres du comité composés de magistrats, d’un représentant du barreau, d’un professeur d’université et d’un membre de la société civile, vont faire une délégation pour remettre leur rapport à Macky Sall. La rencontre va se tenir en principe dans les prochains jours. C’est du moins la promesse faite par l’exécutif aux magistrats. Et selon nos informations, le président de la République ainsi que le ministre de la Justice vont sortir du Csm. Le Conseil sera désormais dirigé par le Premier président de la Cour suprême et il sera composé de magistrats, d’un professeur d’université, d’un représentant du barreau. Mais, la société civile ne sera pas représentée.
Le seul cas où le président de la République pourrait intervenir
Cependant, le président de la République n’est pas totalement exclu, car, il pourrait intervenir de manière facultative, si par exemple c’est le poste de Premier président qui est en jeu. Dans ce cas, le président de la République intervient pour arbitrage.
Alassane DRAME