
Des gens qui ne veulent pas, alors pas du tout entendre parler d’arrêté d’interdiction, le temps qu’il reste à tenir le procès de viol présumé qui oppose Ousmane Sonko et Adji Sarr, ce sont bien les conducteurs de deux-roues (les milliers de jeunes qui s’adonnent à cette activité génératrice de revenus assurant ainsi la survie quotidienne de milliers de foyers). Face aux arrêtés d’interdiction de circuler des deux roues d’une manière répétitive et successive, la Fédération nationale des deux-roues (Fn2r) dont ils sont membres a fait face à la presse pour demander à Macky Sall d’intervenir auprès du ministre de l’Intérieur pour que le préfet sursoit à ces arrêtés. Ils lancent également un appel à toute la classe politique au calme pour permettre aux honnêtes citoyens de vaquer à leurs occupations.
Les victimes de Gadaye réclament leur reliquat à Babacar Fall
Ça râle encore dans les rangs du collectif des 253 familles, victimes de démolition de leurs maisons, sises à Gadaye/Guédiawaye. Le coup de sang des camarades de Bara Sow, vice-président dudit collectif et Babacar Tine, secrétaire administratif, résulte du non-respect des engagements du promoteur Babacar Fall, dit Mbaye, Technologies 2000. Celui-ci aurait pris l’engagement ferme, à travers son ou ses avocats, de solder le reliquat dans un délai de huit mois. Mbaye Fall avait versé la somme de 150 millions de francs Cfa par deux chèques de 75 millions de francs Cfa ; un versement d’une avance de 150 millions sur un montant de plus de 800 millions de francs Cfa. Ce qui du reste a motivé la sortie récente de prison du promoteur. Qui avait été mis sous les verrous à la suite d'une décision de contrainte par corps. Si le propriétaire de Technologies 2000 ne s’exécute pas, le collectif des victimes de Gadaye se réserve le droit de relancer la machine judiciaire par une demande de contrainte par corps au maximum contre lui. Histoire de l’obliger à verser le reliquat.