Le contentieux opposant la société D-media à la banque Bimao est loin de connaitre son épilogue. Même si le patron de D-media a été condamné à payer 57 millions à la Bimao, suite à un jugement rendu par défaut en matière commerciale, le 20 mai dernier, un appel a été interjeté. Mieux, le patron de D-media est monté au créneau pour rétablir la vérité des faits, après avoir éventé ce qu’il considère comme une «manipulation grotesque» et une «escroquerie» de la banque.
Dans un contentieux qui oppose la banque Bimao à la société D-Media, le tribunal du Commerce, dans sa décision du 20 mai dernier, a tranché en faveur de la banque. En effet, la société de Bougane Guèye Dani a été condamnée à payer 57.133.027 francs Cfa à la Bimao. Un jugement par défaut réputé contradictoire à l’égard du prévenu qui a brillé par son absence au procès. Une absence, cependant, involontaire du patron de D-media, puisqu’il dit n’avoir pas été informé de cette audience pour n’avoir reçu aucune convocation à comparaitre. En tout cas, loin de la barre, Bougane Guèye Dani a décidé de rétablir la vérité des faits dans cette affaire, en attendant le remake de ce procès devant le tribunal du Commerce, puisqu’il a relevé appel de cette décision d’instance.
Selon Bougane Guèye, cette condamnation découle d’un découvert de 43 millions francs Cfa que la Bimao a consenti au nom de la société D-media éditrice du journal «La Tribune». De l’avis du patron de D-media, la Bimao a octroyé le découvert susmentionné à D-media Sarl sans que celui-ci ne soit demandeur, mais aussi et surtout à son insu. Seulement, se rendant compte de sa bourde, la Bimao adressa une correspondance à Bougane Guèye aux fins de lui demander de se porter caution solidaire en incluant le découvert dans la restructuration d’un prêt. Ce que ce dernier dit avoir refusé, pour la simple raison que D-media Sarl n’a jamais sollicité la Bimao d’une demande de découvert. Devant cette position tranchée du patron de D-media, la Bimao, en l’absence de garantie et de défaut de base légale pour obtenir le recouvrement du découvert, a initié à l’insu de D-media Sarl une procédure de paiement par devant le Tribunal du Commerce.
Une escroquerie qui ne dit pas son nom
Concernant le découvert en question, Bougane Guèye révèle que c’est la société D-media Sarl qui avait sollicité un crédit auprès de la Bimao. Ainsi, la banque avait demandé, outre les autres garanties, que le sieur Bougane se porte caution solidaire à hauteur du montant du prêt accordé à D-media. Ce que le patron de D-media avait accepté avant qu’une convention de cautionnement solidaire ne soit signée entre les deux parties. Au cours de l’amortissement du prêt consenti, grande fut la surprise de D-media de constater qu’après que son compte a enregistré quelques impayés, la Bimao décida de son propre chef et sans que D-media ne soit demandeur, d’accorder un découvert à la structure dans le seul et unique but de couvrir les impayés, en violation flagrante de la réglementation, des usages et pratiques bancaires. En tout cas, de l’avis du patron de D-media, cette démarche n’est rien d’autre qu’une «manipulation grotesque» de la Banque Bimao. Ce que Bougane assimile d’ailleurs à «une pure escroquerie qui ne dit pas son nom et qui n’est pas digne d’une institution financière digne de nom». En tout état de cause, une fois le découvert mis en place, la Bimao s’est empressé d’adresser une correspondance au sieur Bougane pour lui demander de se porter une seconde fois caution solidaire incluant le découvert. Ce que le patron de D-media a naturellement refusé pour la seconde fois, d’autant plus que ni D-media encore moins lui n’ont jamais sollicité de découvert à la Bimao.
Moussa CISS
Dans un contentieux qui oppose la banque Bimao à la société D-Media, le tribunal du Commerce, dans sa décision du 20 mai dernier, a tranché en faveur de la banque. En effet, la société de Bougane Guèye Dani a été condamnée à payer 57.133.027 francs Cfa à la Bimao. Un jugement par défaut réputé contradictoire à l’égard du prévenu qui a brillé par son absence au procès. Une absence, cependant, involontaire du patron de D-media, puisqu’il dit n’avoir pas été informé de cette audience pour n’avoir reçu aucune convocation à comparaitre. En tout cas, loin de la barre, Bougane Guèye Dani a décidé de rétablir la vérité des faits dans cette affaire, en attendant le remake de ce procès devant le tribunal du Commerce, puisqu’il a relevé appel de cette décision d’instance.
Selon Bougane Guèye, cette condamnation découle d’un découvert de 43 millions francs Cfa que la Bimao a consenti au nom de la société D-media éditrice du journal «La Tribune». De l’avis du patron de D-media, la Bimao a octroyé le découvert susmentionné à D-media Sarl sans que celui-ci ne soit demandeur, mais aussi et surtout à son insu. Seulement, se rendant compte de sa bourde, la Bimao adressa une correspondance à Bougane Guèye aux fins de lui demander de se porter caution solidaire en incluant le découvert dans la restructuration d’un prêt. Ce que ce dernier dit avoir refusé, pour la simple raison que D-media Sarl n’a jamais sollicité la Bimao d’une demande de découvert. Devant cette position tranchée du patron de D-media, la Bimao, en l’absence de garantie et de défaut de base légale pour obtenir le recouvrement du découvert, a initié à l’insu de D-media Sarl une procédure de paiement par devant le Tribunal du Commerce.
Une escroquerie qui ne dit pas son nom
Concernant le découvert en question, Bougane Guèye révèle que c’est la société D-media Sarl qui avait sollicité un crédit auprès de la Bimao. Ainsi, la banque avait demandé, outre les autres garanties, que le sieur Bougane se porte caution solidaire à hauteur du montant du prêt accordé à D-media. Ce que le patron de D-media avait accepté avant qu’une convention de cautionnement solidaire ne soit signée entre les deux parties. Au cours de l’amortissement du prêt consenti, grande fut la surprise de D-media de constater qu’après que son compte a enregistré quelques impayés, la Bimao décida de son propre chef et sans que D-media ne soit demandeur, d’accorder un découvert à la structure dans le seul et unique but de couvrir les impayés, en violation flagrante de la réglementation, des usages et pratiques bancaires. En tout cas, de l’avis du patron de D-media, cette démarche n’est rien d’autre qu’une «manipulation grotesque» de la Banque Bimao. Ce que Bougane assimile d’ailleurs à «une pure escroquerie qui ne dit pas son nom et qui n’est pas digne d’une institution financière digne de nom». En tout état de cause, une fois le découvert mis en place, la Bimao s’est empressé d’adresser une correspondance au sieur Bougane pour lui demander de se porter une seconde fois caution solidaire incluant le découvert. Ce que le patron de D-media a naturellement refusé pour la seconde fois, d’autant plus que ni D-media encore moins lui n’ont jamais sollicité de découvert à la Bimao.
Moussa CISS