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Compétences numériques : dix domaines à fort potentiel d’emplois pour l’Afrique d'ici 2030



Le World Economic Forum (WEF) indique que le marché mondial de l’emploi change et de nouveaux métiers voient le jour. La transformation numérique soutenue par de nouvelles technologies disruptives en est la cause. Elle a induit une modification des habitudes professionnelles qui suscitent diverses réactions.

Alors que l'Afrique connaît une transformation numérique sans précédent, portée par une jeunesse connectée et des innovations locales, certains métiers tech émergent comme incontournables pour les prochaines années. En effet, si la contribution potentielle projetée de l'économie Internet en Afrique pourrait atteindre 712 milliards de dollars d'ici 2050, Google et la Société financière internationale (SFI) indiquent toutefois qu’elle ne pourra se concrétiser qu’avec une main-d’œuvre locale dotée des compétences de haute qualité et de classe mondiale. Mais l’Afrique en manque encore. D'ici 2030, des compétences professionnelles seront fortement recherchées dans divers domaines numériques pour matérialiser cette croissance.

Développement de logiciels et d'applications

Avec l'explosion des start-up et des plateformes numériques, ainsi que l’adoption progressive du numérique par les entreprises en Afrique, la demande en développeurs augmente. Que ce soit pour créer des applications mobiles, des logiciels de gestion ou des solutions sur mesure dans divers secteurs (santé, commerce, finances, transport, etc.), leur expertise est cruciale. Dans son étude « Africa Developer Ecosystem 2021 » publiée en février 2022, la société américaine Google indiquait une hausse du nombre de développeurs professionnels à 716 000 en 2021 contre 690 000 l'année précédente. Soit une progression de 3,8 % représentant 0,4 % de la main-d'œuvre non agricole du continent. La crise de la Covid-19, qui a accéléré la transformation numérique de l’Afrique et accentué le besoin de développeurs, a suscité des opportunités dans ce secteur.

Cybersécurité

Sans sécurité dans les systèmes électroniques qui servent à communiquer, payer, travailler, pas de confiance dans l’économie numérique. Dans son rapport « Interpol african cyberthreat assessment report 2024 Outlook by the african cybercrime operations desk », l’organisation intergouvernementale de police estime que le nombre d'attaques cybercriminelles continue d'augmenter sur le continent africain. En 2023, le nombre moyen de cyberattaques hebdomadaires par organisation en Afrique a augmenté de 23 % d'une année sur l'autre. Cette moyenne était la plus élevée au monde. Pour Kaspersky, société de cybersécurité, qui dit menace croissante accentuée avec l’usage de l’intelligence artificielle, dit opportunités d’emploi pour des millions de jeunes Africains dans diverses spécialisations.

Intelligence artificielle (IA)

L'IA révolutionne progressivement des secteurs clés comme l'agriculture, la santé et la finance. Les professionnels capables de concevoir des algorithmes et des systèmes intelligents sont de plus en plus demandés. C’est la raison pour laquelle plusieurs pays d’Afrique se dotent depuis 2023 d’une stratégie d’IA. D’autres, plus ambitieux, comme le Rwanda ou encore le Kenya songent déjà à introduire l’IA dans divers services publics. Les initiatives de formations voient également le jour un peu partout. Un ensemble d’actions qui laissent transparaître l’importance que l’IA aura sur la croissance socio-économique. Un avis que partage la Banque africaine de développement (BAD). Au-delà des ingénieurs et des spécialités propres au domaine, l’IA aura aussi une influence sur la création de nombreux métiers dans d’autres domaines comme la création graphique.


Data Sciences et Data Analysis

A l’ère du numérique, les données sont les nouvelles ressources précieuses. Avec un nombre croissant de jeunes Africains qui adoptent Internet, les réseaux, les services numériques, c’est un volume important d’informations diverses qui est produit chaque jour en ligne. Des données qui intéressent aussi bien les entreprises que les Etats. Le cabinet-conseil BearingPoint estime qu’à l'horizon 2030, les revenus générés directement par le Big Data en Afrique atteindront 10 milliards de dollars soit plus de dix fois le niveau enregistré en 2019. Mais pour cela, il faut des spécialistes qui sachent analyser et interpréter ces informations pour les transformer en valeur au travers de prises de décisions éclairées aussi bien dans le marketing, le commerce, l’économie ou encore la défense.  Ce sont aussi de nouvelles spécialités professionnelles en perspectives, notamment des juristes spécialisés dans la protection des données.

Expérience et interface utilisateurs (UX/UI)

L'expérience utilisateur est au cœur des applications et des plateformes numériques. Les concepteurs UX/UI, qui créent des interfaces intuitives et attractives, sont de plus en plus essentiels pour répondre aux attentes de satisfaction des utilisateurs. Le cabinet d’intelligence économique Mordor Intelligence indique que la taille du marché mondial de l’UI/UX est estimée à 2,20 milliards $ en 2025 et devrait atteindre 9,28 milliards $ d'ici 2030. Bien que l’Afrique soit une zone où la demande restera moins importante, comparativement aux autres régions du monde, en raison de sa faible vitesse de transformation numérique, il n’en demeure pas moins que le continent sera un marché en croissance pour ce secteur professionnel.


E-commerce

Le commerce en ligne explose en Afrique, avec une concurrence qui se renforce au fil des années. Au-delà des acteurs exclusivement locaux, des acteurs internationaux comme Jumia, Takealot, Temu ou encore Alibaba investissent pour développer leur présence et leur activité.  Au-delà de l’activité d’e-commerçant, des profils en gestion de plateformes, logistique et marketing digital sont des spécialités connexes que l’activité va développer. C’est tout un écosystème que plusieurs acteurs comme MasterCard, l’Organisation mondiale du Commerce ou encore la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) cherchent à organiser et développer. La taille du marché africain du commerce électronique devrait passer de 55 à 112,73 milliards de dollars entre 2024 en 2029, enregistrant ainsi une croissance de 105% sur une période de cinq ans, estime le cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights.

Blockchain et fintech

La blockchain et les technologies financières transforment les services bancaires et sécurisent les transactions. Depuis la Covid-19, la plupart des grandes banques africaines ont entamé la numérisation de leurs services financiers pour plus de sécurité et de commodité, mais également pour faire face à la concurrence des fintech qui se multiplient sur le continent. Ces dix dernières années, la Fintech est demeurée le secteur qui enregistre le plus de start-up et qui attire le plus de financement en Afrique. Avec 1,034 milliard USD levés en 2024, les start-up opérant dans la technologie financière ont capté 47% des capitaux investis dans l’écosystème tech du continent, contre 42% en 2023. C’est un secteur en croissance où le besoin en main-d’œuvre s’annonce croissant au regard des initiatives d’inclusion financières qui se multiplient.

Cloud computing

Selon le cabinet-conseil McKinsey, l’adoption du Cloud computing progresse rapidement en Afrique. Les entreprises, dans plusieurs secteurs comme la Banque, les télécommunications, le pétrole font ce choix pour optimiser leurs coûts informatiques et réduire les charges opérationnelles. Cette tendance séduit et suscite depuis quelques années des investissements conséquents dans le cloud. Des acteurs internationaux comme Amazon, Google, Equinix, Huawei, Oracle se déploient aux côtés de plusieurs acteurs locaux comme Africa Data Centre, Raxio Group ou encore Wingu.  Le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) révèle que 12% des entreprises africaines ont opéré une migration totale vers le Cloud alors que 38% ont adopté la technologie dans la plupart de leurs opérations. 32% des entreprises actives en Afrique ont également commencé à déplacer certaines de leurs opérations vers le cloud, et 19% sont en train de l’explorer. Mais PwC voit dans la pénurie de compétences un obstacle à l’accélération de cette migration. Le secteur du Cloud computing abrite une diversité de profils qu’il faudra développer pour concrétiser les prévisions de croissance qui estiment que le marché devrait voir ses revenus passer d’environ 20 milliards $ en 2025 à près de 45 milliards $ d’ici 2031, selon le cabinet 6W Research.  


hackatons qu’ils multiplient sur ces questions témoignent de l’importance de profils adaptés à ces préoccupations pour les prochaines années et du besoin de les identifier déjà. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne l'importance de ces technologies pour moderniser le secteur énergétique mondial, notamment africain.

Ces domaines numériques et les différents nouveaux métiers technologiques qu’ils englobent représentent une opportunité majeure pour la jeunesse africaine, qui représente 60 % de la population du continent. Dans son rapport 2025 « Future of Jobs », le World Economic Forum (WEF) explique que les compétences technologiques devraient gagner en importance plus rapidement que tout autre type de compétences. Parmi celles-ci, l'IA et le Big Data figurent en tête des compétences affichant la croissance la plus rapide. En complément de ces compétences technologiques, la pensée créative et deux attitudes socio-émotionnelles - la résilience, la flexibilité et l'agilité, ainsi que la curiosité et l'apprentissage tout au long de la vie – gagneront aussi en importance. Cependant, pour saisir ces opportunités, il est essentiel d'investir dès maintenant dans l'éducation et la formation. Les gouvernements, les entreprises et les institutions éducatives doivent travailler ensemble pour préparer la main-d'œuvre de demain.

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