
Le brouillard qui enveloppe nos finances publiques et dont est accusé le régime de Niangal, peine à se dissiper. Les chiffres présumés maquillés depuis quelques années sont trainés comme un boulet par les autorités de la 3e alternance. Et c’est comme s’ils leur collaient à la peau. Et pourtant, l’actuel ministre des Finances et du Budget, dont les services ont levé le lièvre, était bien au cœur du système durant toutes ces années. Alors, la question qui taraude les esprits, particulièrement ceux des opposants Bocoum, TAS, Ndour et Cie, c’est pourquoi l’on continue à construire sur du faux les agrégats de nos finances ? Le fait de ne pas publier les rapports trimestriels d’exécution budgétaire en rajoute au cirage. Que le régime clame son option de s’endetter à l’interne, en Cfa et dans la zone Umoa, n’empêche pas le Fmi de continuer à mettre en stand-by tout programme de décaissement pour Sunugaal, dans l’attente de chiffres fiables des finances publiques. Et comme tout le monde s’accorde à juger la Loi de finances initiale 2025 peu sincère, parce que basée sur des chiffres douteux de 2023, vivement un redressement salvateur par le biais d’une Loi de finances rectificative, que tout le monde attend impatiemment.
Waa Ji