Les dialogueurs sont à fond dans la course contre la montre. Ceux de la commission politique, objet de toutes les attentions, veulent mettre les bouchées doubles pour respecter les délais impartis par Prési. Mais, puisque ceux qui étaient pressentis pour en diriger les travaux, pour des raisons déclarées de convenances personnelles, ont décliné l’offre, le DGE Thiendella devient juge et partie, l’Alpha et l’Omega. Le risque est donc grand de voir bâcler les travaux ou, pire, de les orienter dans le sens d’un statu quo. Déjà, le parrainage que la majorité des acteurs ne voulait plus voir est bien maintenu, même s’il est réaménagé. Ce qui n’augure pas d’un traitement radical des autres points à l’ordre du jour de cette commission centrale. En tout cas, la suite nous édifiera sur ces points importants liés à l’abrogation des articles du code électoral privant de droits civiques des candidats, à la 3e candidature du sortant, à la révision du procès de Rimka, au bulletin unique, entre autres. Et il faut dire que cette commission politique est bien l’arbre qui cache la forêt, puisque d’autres thèmes sur l’économie, l’éducation, la santé etc. occupent des commissions dont les travaux sont occultés par ceux de cette commission politique.
Waa Ji