Lors de sa rencontre avec la mission conjointe Cedeao-UA-ONU, venue jouer au sapeur-pompier en Guinée, le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo, a récusé un des membres de cette délégation internationale. Il s’agit du général Francis A. Béhanzin, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cedeao. Cellou ne voulait pas le voir, même en peinture et lui en voulait sérieusement. En effet, ce dernier, à la tête de la mission de la Cedeao d’observation du processus électoral, avait fait une déclaration qui n’avait pas plu au candidat de l’Ufdg. Lorsque Cellou a déclaré à l’issue du vote être vainqueur du scrutin avec 53% des voix, le général Béhanzin avait dit que «c’est Dieu qui donnait le pouvoir».
Étale ses griefs à la mission conjointe internationale
Donc, quand la mission conjointe est arrivée chez Cellou, ce dernier n’a pas voulu y voir le général Béhanzin qui n’était pas le bienvenu. Et malgré l’insistance de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de Cedeao qui a conduit la délégation, le leader de l'Ufdg est resté inflexible. Les conciliabules ont duré un tour d’horloge, mais rien n’y fit. Finalement, le sieur Kassi Brou a dû se passer de celui qu’il dit être en quelque sorte «sa mémoire» et qui qui prend toutes ses notes lors des échanges. La rencontre s’est déroulée dans un climat tendu et sans langue de bois, Cellou a craché ses vérités, reprochant à la communauté internationale de n’avoir pas pris la mesure de la situation au bon moment et d’être resté timide lorsqu’il fallait condamner les atteintes aux droits de l’homme.
Et martèle que la seule sortie de crise est la reconnaissance de sa victoire
Pour une sortie de crise, le candidat à la présidentielle Cellou Dalein Diallo a dit à la mission conjointe Cedeao-UA-ONU que seule une reconnaissance sans équivoque de sa victoire y mettrait un terme. C’est sa cellule de communication qui s’est fendue d’une déclaration à l’issue de la rencontre, qui en a fait la révélation. «À la question de savoir quelle solution entrevoyait-il pour sortir de la crise actuelle, le président Cellou Dalein Diallo a affirmé que seule la reconnaissance de sa victoire acquise dans les urnes mettrait un terme à la crise », souligne le camp du leader de l’Ufdg.
L’UE condamne les violences en Guinée et s’interroge sur la crédibilité du résultat de l’élection
Après un condamnation sans équivoque des actes de violences qui ont eu lieu en Guinée par l’eurodéputée Maria Arena, présidente de la sous-commission des Droits de l’homme, l’Union européenne a donné sa position officielle. Dans une déclaration du Haut représentant/vice-président de la Commission, Josep Borrell, l'UE dit prendre note des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, proclamés par la Ceni. Toutefois, relève l’UE, «bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes». Prônant un dialogue inclusif pour sortir de la crise l’UE indique que «tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d'expression».
Étale ses griefs à la mission conjointe internationale
Donc, quand la mission conjointe est arrivée chez Cellou, ce dernier n’a pas voulu y voir le général Béhanzin qui n’était pas le bienvenu. Et malgré l’insistance de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de Cedeao qui a conduit la délégation, le leader de l'Ufdg est resté inflexible. Les conciliabules ont duré un tour d’horloge, mais rien n’y fit. Finalement, le sieur Kassi Brou a dû se passer de celui qu’il dit être en quelque sorte «sa mémoire» et qui qui prend toutes ses notes lors des échanges. La rencontre s’est déroulée dans un climat tendu et sans langue de bois, Cellou a craché ses vérités, reprochant à la communauté internationale de n’avoir pas pris la mesure de la situation au bon moment et d’être resté timide lorsqu’il fallait condamner les atteintes aux droits de l’homme.
Et martèle que la seule sortie de crise est la reconnaissance de sa victoire
Pour une sortie de crise, le candidat à la présidentielle Cellou Dalein Diallo a dit à la mission conjointe Cedeao-UA-ONU que seule une reconnaissance sans équivoque de sa victoire y mettrait un terme. C’est sa cellule de communication qui s’est fendue d’une déclaration à l’issue de la rencontre, qui en a fait la révélation. «À la question de savoir quelle solution entrevoyait-il pour sortir de la crise actuelle, le président Cellou Dalein Diallo a affirmé que seule la reconnaissance de sa victoire acquise dans les urnes mettrait un terme à la crise », souligne le camp du leader de l’Ufdg.
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Après un condamnation sans équivoque des actes de violences qui ont eu lieu en Guinée par l’eurodéputée Maria Arena, présidente de la sous-commission des Droits de l’homme, l’Union européenne a donné sa position officielle. Dans une déclaration du Haut représentant/vice-président de la Commission, Josep Borrell, l'UE dit prendre note des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, proclamés par la Ceni. Toutefois, relève l’UE, «bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes». Prônant un dialogue inclusif pour sortir de la crise l’UE indique que «tous les acteurs impliqués dans ce processus doivent pouvoir jouir pleinement de leur liberté de mouvement et d'expression».