Malgré les campagnes de répression, les arrestations se succèdent sans freiner l’ampleur du trafic. En Grèce, un ressortissant sénégalais de 30 ans a été interpellé pour vente de produits contrefaits à Siviri, dans le Nord du pays. Une énième arrestation qui illustre la persistance d’un phénomène transnational, où certains Sénégalais n’hésitent toujours pas à défier la loi.
La lutte contre le commerce de produits contrefaits semble loin d’être gagnée. En Grèce, les garde-côtes helléniques ont procédé à l’arrestation d’un ressortissant sénégalais de 30 ans, accusé de trafic de produits d’imitation à Siviri, une station balnéaire du nord du pays. Selon les informations fournies par l’autorité portuaire de Nea Moudania, le suspect a été repéré dans une zone désignée du port de Siviri, alors qu’il était en possession de biens industriels contrefaits. À la vue des agents, il aurait tenté de prendre la fuite, mais a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre.
Une enquête préliminaire est en cours pour déterminer l’origine des marchandises, ainsi que d’éventuelles complicités. Pour l’heure, aucun détail n’a été communiqué sur le type de produits saisis ni sur l’existence d’un réseau plus vaste.
Cette arrestation s’inscrit dans une longue série d’interpellations visant des vendeurs africains issus particulièrement de la communauté sénégalaise, régulièrement impliqués dans le commerce informel et la vente de produits contrefaits en Europe du Sud. En dépit des avertissements répétés et de la vigilance accrue des autorités locales, certains continuent à prendre le risque, souvent poussés par la précarité ou l’attrait d’un revenu rapide.
Mais ces pratiques entachent l’image de toute une diaspora et exposent les individus à des poursuites judiciaires lourdes, allant de l’amende à l’expulsion, en passant par la prison ferme dans les cas les plus graves.
Khadidjatou D. GAYE