Le président de la République a décidé, il y a quelques jours, d’augmenter les primes des soldats sénégalais engagés dans la sécurisation de la zone sud du pays. À l’époque, beaucoup y avaient vu une volonté du chef de l’État de féliciter à sa manière les Jambaars qui avaient réussi à faire revenir la paix dans la zone. Pourtant, à en croire des informations parvenues à «Les Échos», le geste du Président Macky Sall pourrait bien avoir une toute autre signification.
En effet, selon le ministère des Affaires étrangères de la France, une opération militaire est en préparation en Casamance. Le Quai d’Orsay, qui semble très au fait de ce qui se prépare dans notre pays, précise que cette opération militaire pourrait durer plusieurs jours.
Cette information hyper sensible est en tout cas bien visible sur le site du ministère des Affaires étrangères de la France où des conseils sont donnés aux citoyens français désirant se rendre dans un quelconque pays à travers le monde.
Informant les Français de la décision des autorités sénégalaises de rendre obligatoire la vaccination contre la fièvre jaune sur leur territoire national, le Quai d’Orsay est revenu sur la tuerie dans la forêt casamançaise de Boffa Bayotte. À ce propos, l’alerte des diplomates français indique que les graves événements du 6 janvier ayant entraîné la mort de 13 Sénégalais rappellent la nécessité de suivre strictement les conseils de la rubrique «Sécurité» concernant les zones orange de la carte.
Poursuivant, ils d’avertissent qu’«une opération militaire est en préparation et pourrait durer quelques jours». Et d’ajouter que, par conséquent, il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée-Bissau, jusqu’à nouvel ordre».
Concernant les zones de danger, le ministère des Affaires étrangères de France cite certaines parties de la Casamance, notamment toutes ces parties frontalières à la République de Gambie et à la Guinée-Bissau. Mais aussi la frontière avec le Mali et la partie sud de la frontière avec la Mauritanie. Ces zones «sont déconseillées sauf raison impérative, compte tenu de la situation qui prévaut au Sahel et des enlèvements d’occidentaux dans cette région», conseille-t-il.
Et ce n’est pas tout, puisque, évoquant le péril djihadiste, les Français ont rappelé le contexte des attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam. À ce propos, le Quai d’Orsay indique qu’ «il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale sur les pays d’Afrique de l’Ouest, y compris le Sénégal». Et d’ajouter que les contrôles routiers et d’identité par la gendarmerie et la police sont renforcés, notamment sur les principaux axes routiers à Dakar et dans les zones touristiques.
«Il est recommandé de circuler avec son passeport et de se conformer à ces contrôles dans le strict respect dû aux forces de l’ordre. De manière générale, il convient de se soumettre à tout contrôle à l’entrée des lieux publics», recommandent-ils.
Concernant la vaccination contre la fièvre jaune, les autorités françaises ont tenu à informer leurs compatriotes que «la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le territoire sénégalais».
Ainsi, expliquent-elles, celle-ci fera l’objet d’un contrôle systématique des carnets de vaccination à l’arrivée à l’aéroport international Aibd de Dakar. «Un dispositif sera mis en place à l’entrée sur le territoire pour la vaccination de tout voyageur qui ne serait pas en règle ou pas en possession de son carnet de vaccination», ont-ils averti.
Sidy Djimby NDAO
En effet, selon le ministère des Affaires étrangères de la France, une opération militaire est en préparation en Casamance. Le Quai d’Orsay, qui semble très au fait de ce qui se prépare dans notre pays, précise que cette opération militaire pourrait durer plusieurs jours.
Cette information hyper sensible est en tout cas bien visible sur le site du ministère des Affaires étrangères de la France où des conseils sont donnés aux citoyens français désirant se rendre dans un quelconque pays à travers le monde.
Informant les Français de la décision des autorités sénégalaises de rendre obligatoire la vaccination contre la fièvre jaune sur leur territoire national, le Quai d’Orsay est revenu sur la tuerie dans la forêt casamançaise de Boffa Bayotte. À ce propos, l’alerte des diplomates français indique que les graves événements du 6 janvier ayant entraîné la mort de 13 Sénégalais rappellent la nécessité de suivre strictement les conseils de la rubrique «Sécurité» concernant les zones orange de la carte.
Poursuivant, ils d’avertissent qu’«une opération militaire est en préparation et pourrait durer quelques jours». Et d’ajouter que, par conséquent, il est formellement déconseillé de se rendre dans la zone au sud de Ziguinchor, y compris sur la RN 4 bis qui mène à la Guinée-Bissau, jusqu’à nouvel ordre».
Concernant les zones de danger, le ministère des Affaires étrangères de France cite certaines parties de la Casamance, notamment toutes ces parties frontalières à la République de Gambie et à la Guinée-Bissau. Mais aussi la frontière avec le Mali et la partie sud de la frontière avec la Mauritanie. Ces zones «sont déconseillées sauf raison impérative, compte tenu de la situation qui prévaut au Sahel et des enlèvements d’occidentaux dans cette région», conseille-t-il.
Et ce n’est pas tout, puisque, évoquant le péril djihadiste, les Français ont rappelé le contexte des attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam. À ce propos, le Quai d’Orsay indique qu’ «il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale sur les pays d’Afrique de l’Ouest, y compris le Sénégal». Et d’ajouter que les contrôles routiers et d’identité par la gendarmerie et la police sont renforcés, notamment sur les principaux axes routiers à Dakar et dans les zones touristiques.
«Il est recommandé de circuler avec son passeport et de se conformer à ces contrôles dans le strict respect dû aux forces de l’ordre. De manière générale, il convient de se soumettre à tout contrôle à l’entrée des lieux publics», recommandent-ils.
Concernant la vaccination contre la fièvre jaune, les autorités françaises ont tenu à informer leurs compatriotes que «la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer sur le territoire sénégalais».
Ainsi, expliquent-elles, celle-ci fera l’objet d’un contrôle systématique des carnets de vaccination à l’arrivée à l’aéroport international Aibd de Dakar. «Un dispositif sera mis en place à l’entrée sur le territoire pour la vaccination de tout voyageur qui ne serait pas en règle ou pas en possession de son carnet de vaccination», ont-ils averti.
Sidy Djimby NDAO