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CÉRÉMONIE DE REMISE DE DIPLÔMES AUX ÉTUDIANTS DE LA 50E PROMOTION DU CESTI: Le ministre de l’Enseignement supérieur rappelle les valeurs et qualités du parrain et demande aux récipiendaires de suivre ses pas



CÉRÉMONIE DE REMISE DE DIPLÔMES AUX ÉTUDIANTS DE LA 50E PROMOTION DU CESTI: Le ministre de l’Enseignement supérieur rappelle les valeurs et qualités du parrain et demande aux récipiendaires de suivre ses pas

 
C’est hier que la cérémonie de remise de diplômes aux étudiants de la 50e promotion du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti), s’est déroulée à l’Ucad 2.  Occasion saisie par le ministre de l’Enseignement supérieur qui a présidé la cérémonie pour donner des conseils aux 33 journalistes mis sur le marché.
 
 
 
33 journalistes, composées de journalistes spécialisés en radio, télévision et presse écrite, avec comme parrain feu Jean Meïssa Diop, diplômé du Cesti, ancien rédacteur en chef de Walfadjri et directeur de publication du défunt quotidien Walf Grand’Place, ont reçu hier leur diplôme lors d’une cérémonie à l’Ucad 2. Événement présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur qui, dans son discours, a rappelé l’exercice de la profession de journaliste qui est devenu plus ardu, notamment avec l’explosion des canaux d’informations.
« Le Cesti et l’Université Cheikh Anta Diop vous délivrent vos diplômes de journalistes et vous allez embrasser un métier passionnant, certes, mais dont l’exercice est fortement bouleversé par une mutation profonde de l’écosystème des médias, engendrant, par ricochet, une suspicion voire une crise de confiance à son endroit. Dans un contexte national voire international marqué par la prégnance des technologies de l’embrasement des esprits, de l’ivresse des réseaux et de la centralité de soi qui voit l’avènement d’un individu tyran, cet être ultra-connecté, replié sur sa subjectivité, tentant en un clic de mettre le monde à ses pieds, nos sociétés contemporaines ont plus qu’auparavant besoin de journalistes bien formés et d’une information de valeur au service de l’intérêt général. L’information de qualité, qu’elle soit politique, économique, sociale ou générale, a une valeur d’usage dont la définition est évidente : à savoir être utile à son lecteur/consommateur, comme citoyen actif et responsable, en l’aidant à faire ses choix, à comprendre l’actualité, à rester maître de son destin », soutient le ministre.
Qui ajoute : « il est vrai que l’exercice de la profession de journaliste est devenu plus ardu, à notre époque où l’on assiste à une explosion des canaux d’informations grâce à la magie du numérique, où les fake news, les informations tendancieuses disputent le statut de vérité aux informations ayant fait l’objet d’un traitement journalistique digne de ce nom. C’est une occasion inouïe qui est donnée aux journalistes, en se démarquant de cette vague impétueuse de désinformation, de donner définitivement la preuve, grâce à leur professionnalisme, que « n’est pas journaliste qui veut ». Pour avoir été formés à bonne école pendant trois ans à la pratique d’un journalisme de valeurs ajoutées, les principes inaliénables au fondement d’une presse professionnelle vous sont désormais familiers ».
Le ministre a profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage au parrain. Pour lui, il était un modèle, un pédagogue hors pair, un journaliste fini. Il demande aux récipiendaires de suivre les pas de Feu Jean Meïssa Diop.
« Permettez-moi de m’attarder un peu sur le choix du Cesti de faire de Jean-Meïssa Diop le parrain de la 50e promotion du Cesti. Si le Cesti a porté son choix sur feu Jean Meïssa Diop pour en faire le parrain de la 50ème promotion, c’est que l’école voudrait transmettre ou faire fructifier chez les récipiendaires, les valeurs intrinsèques de l’homme, du professionnel émérite des médias et du formateur. Si le Cesti, à peine deux ans après son rappel auprès du Seigneur, fait de Jean-Meïssa Diop le parrain de sa 50e promotion, alors que nos mémoires demeurent encore endolories par cette perte, c’est que l’homme était un modèle, un exemple qui a fait l’unanimité dans la profession »
Avant de poursuivre : « l’homme Jean Meïssa Diop, Sérère bon teint, était d’abord tout autant discret, très pondéré dans ses prises de parole qu’affable, humble et plein de générosité. Il était d’un commerce facile, appliquant en cela le précepte de Térence ‘’Rien de ce qui humain ne m’est étranger’’. Le journalise, Jean Meïssa Diop était un professionnel accompli, respecté, écouté et très apprécié par ses pairs et par le grand public. S’il a fait l’unanimité au sein de la profession, c’est parce que justement au-delà de la maitrise des techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information, il a toujours fait preuve d’une rigueur remarquable et d’une intransigeance notoire quant au respect des principes et valeurs journalistiques. Il n’était pas surprenant qu’il ait été membre du Conseil national de Régulation du l’Audiovisuel (Cnra) où il avait contribué à une régulation des médias chevillée autour des principes d’objectivité, d’équité et de transparence qui garantissent l’équidistance par rapport aux acteurs. L’une des dernières facettes de Jean Meïssa Diop est celle du formateur doublé de pédagogue. Quasiment jusqu’au dernier souffle, il a formé des générations d’étudiants dans les écoles de renom et encadré dans les rédactions de jeunes journalistes devenus ses confrères. Très altruiste dans la transmission du savoir et de son expérience, il était convaincu que le journalisme professionnel demeure consubstantiellement lié une solide culture générale, un sens élevé des responsabilités et une parfaite adhésion aux règles d’éthique et de déontologie. Imbu des valeurs cardinales sur lesquelles s’érige le journalisme professionnel, selon sa conception du métier, l’on comprend alors aisément qu’après la fermeture de Walf Grand ’Place, Jean Meïssa ait animé une chronique ‘’Avis d’inexpert’’ dans le quotidien ‘’Enquête’’. Le choix de l’intitulé de sa chronique notamment ‘’Avis d’inexpert’’ illustre, à bien des égards, son humilité, son altruisme dans le partage de son savoir et de son expérience sur les préceptes fondamentaux qui régissent la profession de journaliste.
 
 
Khadidjatou D. GAYE
 
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