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CARGO «ASSO 6» ARRAISONNÉ AVEC 8370 KG DE HASCHISCH: Les femmes des marins emprisonnés, recrutés pour transporter du ciment, saisissent l'ambassade de l'Inde au Sénégal



CARGO «ASSO 6» ARRAISONNÉ AVEC 8370 KG DE HASCHISCH: Les femmes des marins emprisonnés, recrutés pour transporter du ciment, saisissent l'ambassade de l'Inde au Sénégal
 
 
L'affaire du cargo «Asso 6» qui transportait 8370 kg de haschisch n'a pas fini de livrer tous ses secrets. En effet, un cri d'alerte a été lancé par la femme d'un des marins indiens qui était membre de l'équipage. Grâce à un Sénégalais récemment libéré de prison, les marins ont saisi leurs familles respectives de correspondances pour dénoncer l'arnaque dont ils ont été victimes et qui leur a coûté un emprisonnement depuis un mois.
 
Dénommé «Asso-6», de type cargo avec une longueur de 66 mètres sur 08 mètres et battant pavillon togolais, le navire avait à son bord une grande quantité de haschich. L’opération a été conduite par les patrouilleurs «Kédougou» et «Anambé» ainsi que par les forces spéciales de la Marine, avec le soutien de l’avion de patrouille maritime de l’Armée de l’air. Le navire, les 7 membres de l’équipage et la cargaison ont été escortés vers la base Amiral Faye Gassama de Dakar où ils sont arrivés le 6 juin à 20 heures 5 minutes. Emprisonnés, les 4 marins indiens se disent victimes dans cette affaire. L'un d'eux raconte son histoire. Shanmukha, qui travaillait en Ouganda, est retourné dans sa ville natale de Visakhapatnam l'année dernière, alors que sa femme Jaya était enceinte. Alors qu'il cherchait du travail au milieu de la pandémie, il a finalement décidé de prendre un emploi dans la navigation, qu'il avait déjà quittée après son mariage. Ce qui est bizarre en Inde, c'est que pour travailler sur un cargo comme le «Asso 6», il faut fournir une garantie de 150.000 roupies (1.112.396 F Cfa) au chargé du recrutement.
Malheureusement, il a cessé de recevoir son salaire durant trois mois en haute mer. Il espérait tout de même qu'il serait bientôt payé et renvoyé chez lui. D’ailleurs, il a dit à sa femme qu'il serait de retour dans quelques jours, lorsqu'il lui a parlé pour la dernière fois le 26 mai. Ainsi, sa femme Jaya a continué d'attendre son appel, tout en subvenant à ses besoins et à ceux de leur enfant d'un an. Un mois plus tard, elle a appris que son mari avait été emprisonné à Dakar avec trois autres marins indiens, dans une affaire de trafic de drogue.
Les marins et leurs familles insistent sur le fait qu'ils sont totalemet innocents, ignoraient l'existence de la drogue et n'attendaient que d'être payés et renvoyés chez eux. Détenus dans une prison de Dakar, ils ne peuvent communiquer avec leurs familles que par l'intermédiaire d'un Sénégalais rencontré en prison et libéré depuis. A travers leurs lettres, ils ont demandé à leurs familles de solliciter le soutien des autorités indiennes au Sénégal. Sur les sept membres d'équipage arrêtés à bord du cargo «Asso 6», quatre sont indiens : Shanmukha de Visakhapatnam et Mahesh de Srikakulam dans l'Andhra Pradesh, et deux autres, Chandan et Krishna.
La dame Jaya a déclaré que son mari Shanmukha était parti travailler sur le navire en décembre 2020. On lui avait promis un salaire mensuel de 800 USD, mais il ne recevait que 600 USD, jusqu'en février. «On leur a dit que le navire allait être démantelé et vendu à la ferraille en juin à Dakar, et ils recevraient alors le reste de leur salaire et seraient libérés. Lorsqu'il nous a appelés le jour de l'anniversaire de notre fils, le 4 mai, il a dit qu'il reviendrait d'ici la fin du mois juin. Mais le 29 juin, j'ai reçu la lettre que son coéquipier Mahesh a écrite à sa famille et envoyée par l'homme qu'ils avaient rencontré en prison», a déclaré Jaya. La lettre de Mahesh indiquait qu'ils avaient été arrêtés le 6 juin, car de la drogue avait été trouvée sur le navire qui, selon eux, ne transportait que du ciment. «Nous souffrons sans aucune faute de notre part. Nous n'avons pas mangé correctement depuis un mois. Contactez l'ambassade de l'Inde au Sénégal et informez-les de notre situation», peut-on lire dans la lettre.
 
 
Les familles des personnes emprisonnées multiplient les initiatives
 
 
 
Depuis lors, Jaya et les autres familles des marins ont essayé de demander une assistance juridique à diverses agences, dont l'ambassade de l'Inde à Dakar, le ministère des Affaires étrangères et la Direction générale de la navigation. Jaya dit que l'ambassade à Dakar a répondu le 2 juillet, affirmant qu'elle avait demandé des détails et un accès consulaire au ministère des Affaires étrangères du Sénégal et qu'elle reviendrait lorsqu'elle aurait des informations. Cependant, depuis lors, Jaya dit qu'elle n'a eu de nouvelles d'aucune autorité et que l'anxiété grandit parmi les familles des marins emprisonnés.
L'agent de recrutement qui a placé Shanmukha sur le navire a refusé de l'aider et a cessé de répondre à ses appels, a déclaré Jaya. «Mon mari est marin depuis de nombreuses années. Il est une personne respectueuse des lois et ne serait jamais impliqué dans aucune activité illégale. L'agent de recrutement lui a pris de l'argent et l'a placé sur un navire dangereux. Je suis sûre que mon mari ne savait pas que la drogue faisait partie de la cargaison», a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle travaillait à temps partiel pour s'occuper de son enfant, mais la situation est vraiment difficile car elle et son enfant dépendaient entièrement des revenus de son mari.
 
 
De tels cas d'exploitation très courants chez les marins indiens

 
 
 
 
Manoj Joy, responsable du développement communautaire chez Sailors' Society, une organisation caritative maritime basée au Royaume-Uni qui soutient les marins et leurs familles, a déclaré que de tels cas d'exploitation sont courants chez les marins indiens. «Souvent, les agents de recrutement et de placement peu fiables ne sont pas transparents sur le type d'entreprise dans lequel les marins seront placés. Les marins avides d'un emploi et qui leur font confiance finissent par être exploités», a-t-il déclaré, ajoutant que souvent, les membres d'équipage pourraient ignorer la nature exacte de la cargaison à bord de leur navire. «Ils devraient au moins recevoir un soutien juridique pour le procès, car les agents les abandonnent généralement lorsque de tels incidents se produisent», a-t-il ajouté. Récemment, lors d'un incident similaire, cinq marins indiens qui ont été libérés après avoir été emprisonnés en Iran pendant plus d'un an dans une affaire de trafic de drogue ont déclaré avoir été dupés par des agents de recrutement et ont demandé de l'aide pour retourner en Inde.
Samba THIAM
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