Il faut sauver le soldat Matar Ba. Pas le ministre des Sports, bien qu’il ait déjà assez à faire avec les lutteurs et son Cng. Ce Matar Ba, dont il est question ici, flirte avec les engins de mort, pour avoir réussi à concevoir de l’armement «made in Sunugaal». Mais ce n’est pas cette proximité avec des armes létales qui déstabilise ce citoyen exceptionnel, bien au contraire, c’est le fait qu’on veuille l’en éloigner. En effet, ayant prouvé ses compétences aux autorités militaires, par la production de roquettes et de leur lanceur, de plaques de blindage pour char, de gilets pare-balles, cet ingénieur électromécanicien est négligé par les autorités de l’Etat, dont les regards, en termes d’armements, errent vers des horizons aussi éloignés que la Turquie, la Malaisie, entre autres. Pourtant, ces dernières n’ignorent pas l‘importance de la recherche dans tous les aspects du développement. Alors, de grâce, mettez cette valeur sûre labélisée Sunugaal dans les conditions de performer et de faire des émules. Car, en ce 21esiècle, c’est la part des budgets affectée à la recherche-développement qui fait la différence. Sinon, la fuite des cerveaux va s’opérer encore.
Waa Ji
Waa Ji