
Faut-il s’en réjouir ou s’en désoler ? Niangal a bien réussi son escapade à Paname, où sa bourse a été remplie à ras bord par les bailleurs. 8000 milliards dans l’escarcelle de l’argentier sunugaalien Amadou Ba, pour financer la phase 2 du Pse. Mais est-ce réellement pour financer un programme bien ficelé, c’est-à-dire bien évalué et fixé dans un chronogramme clair ? Il est permis d’en douter, du simple fait qu’on est passé d’un besoin exprimé de 2800 milliards à un résultat 3 fois supérieur. A quoi va servir le surplus ? Les dirigeants d’aujourd’hui, qui ne seront certainement pas aux commandes lorsqu’il faudra rembourser tous ces milliards, semblent se sucrer sur le dos des générations futures, en obérant l’avenir de celles-ci pour édulcorer leur propre présent. L’astuce est très simple : on hypothèque les richesses pétrolières et gazières découvertes récemment, on saupoudre les Sunugaaliens via Bourses familiales, Puma, Cmu et autre Pudc, on jette quelques miettes au privé national, puis on ristourne aux entreprises des pays bailleurs le gros des sous. Le cercle se referme sans que Goorgoorlu sente passer tous ces milliards. Et le tour est joué.
Waa Ji
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