Entre la Naaritanie et le Sunugaal, c’est en quelque sorte cul et chemise, depuis que l’or noir et son corollaire gazier obligent les deux États à cheminer main dans la main, afin de maximiser et de partager les miettes que leur laisseront les compagnies occidentales. Et les secteurs classiques de coopération, comme la pêche, en profitent en quelque sorte. Tout le monde sait que ce secteur a toujours été à problèmes entre Naars et Sunugaaliens. Les premiers, disposant de la ressource, rechignent à laisser les seconds, plus affutés et disposant de l’outil, à venir se servir dans leurs eaux. Alors, la trouvaille, c’est de prolétariser les pêcheurs sunugaaliens, en louant embarcations et équipages à de riches opérateurs naars. Sauf que, parallèlement, les Sunugaaliens qui vivent nombreux en Naaritanie se heurtent à des contrôles policiers tous azimuts et à un titre de séjour très onéreux. Alors, à Niangal et Abdel Aziz d’utiliser le pétrole pour huiler un peu plus leurs relations à ce niveau. En tout cas, les Sunugaaliens de Naaritanie n’attendent pas moins de Prési, attendu à Nouakchott pour signer d’autres accords sur le pétrole.
Waa Ji
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