Le débat sur la liberté d’expression n’a jamais été aussi prégnant qu’en ces périodes de foisonnement de réseaux sociaux qui enjambent les frontières. La large toile mondiale donne écho à tout blasphème, tout dénigrement, toute diffamation. D’où les réactions vives et souvent violentes des victimes présumées, conduisant les impertinents, les satiristes ou les simples croqueurs devant les tribunaux, au mieux et, au pire, à l’hosto ou au cimetière. La question est d’importance, si bien que Niangal ne s’est pas privé de sonner l’hallali, hier, contre toutes ces dérives qui polluent la sphère médiatique sunugaalienne. Réguler, le maître mot, mais aussi la quadrature du cercle. Car restreindre les libertés en démocratie, quelle qu’en soit la forme, constitue toujours un recul. Alors se pose la question léniniste : que faire ? Il faut d’abord essarter les procès d’intention, débusquer ceux qui n’ont de désir que de faire taire les lanceurs d’alerte et qui ont le pouvoir sous toutes ses formes. Puis laisser les professionnels, en responsables, balayer devant leurs portes, ce, après bien sûr avoir mis en œuvre tout le corpus de textes déjà admis de concert. Surtout, user de l’autocensure de responsabilité comme leitmotiv.
Waa Ji
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