Face aux syndicaleux sunugaaliens, à l’occasion de la fête du Travail, Niangal a parlé sans fioritures et sans langue de bois. Pour dire qu’il ne peut envoyer tout le monde au ciel. Refus catégorique d’augmenter les salaires, d’octroyer des terrains et, comble de tout, de respecter les engagements. Les raisons de ce «je m’en-foutisme» présidentiel sont à chercher pas très loin. Niangal n’a plus à trop se préoccuper de quelque front que ce soit, fut-il social. Et puis, face à ces papys à la tête des organisations de travailleurs, Prési se dit qu’il n’a pas grand-chose à craindre d’eux. D’autant que les plus capés d’entre eux, dans la représentativité, bénéficient de ses largesses sous forme de subvention à coup de centaines de millions. Sans compter les avantages nombreux dont bénéficient ces SG, conseillers économiques, sociaux et environnementaux, PCA, représentants au Bit, à l’Oit, à la Csi et tutti quanti. Goorgoorlu va donc devoir faire le deuil d’une amélioration de ces conditions d’existence et continuer à voir prélever sur ses maigres revenus des check-off qui sont loin de servir à défendre ses intérêts. En tout cas, l’avant-garde enseignante et sanitaire ne compte pas se laisser faire.
Waa Ji
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