Sacrée Diary ! Ce bout de femme a su mener son monde en bateau. Comme toute bonne romancière, du reste. Et elle en est une, de bonne romancière, qui vit son œuvre pleinement, s’identifiant sans complexe à son personnage. Et nous qui annoncions, péremptoire, un clap de fin quand elle s’est laissée découvrir saine et sauve, après deux semaines d’anxiété pour tous. Que nenni ! Cette fille nous en réserve encore des surprises. Elle n’avait en fait disparu que pour mûrir le 2e acte de sa pièce, le faire désirer par ceux qui se seront jeté sur «Sous le visage d’un ange». Visage qui n’était en fait qu’un masque qu’elle décide de faire tomber. Et ce que les Sunugaaliens découvrent à la lumière, avec «Et les masques tombent», produira des sentiments mitigés. Et c’est ce qui est recherché par cette «manipulatrice». En tout cas, la prépa pour Polytechnique a été une grosse bourde et le responsable devra être découvert. Pour Diary, ce sont les portes des prépas littéraires qui devaient s’ouvrir. C’est ce qui cadre le mieux avec son étoffe. L’erreur de casting est flagrante désormais et cette belle plume ne devait s’envoler que pour Khâgne avec comme finalité l’Ecole normale supérieure.
Waa Ji
Waa Ji