L’ondée salvatrice tombée avant-hier sur Ndakaaru s’est poursuivie la matinée d’hier et a eu des conséquences de déluge. Les points bas de la capitale ont servi de réceptacle aux eaux de ruissellement, comme si les services de l’Onas n’avaient pas effectué les travaux pré hivernaux traditionnels de curage des caniveaux, bassins et autres conduites. En tout cas, l’exutoire de Grand-Médine est rempli à ras bord, au moment où le bassin jouxtant l’échangeur de l’émergence est pratiquement sec. Explication : la pompe ne fonctionne pas ou la canalisation est bouchée. Et dans tous les cas, la responsabilité de l’Onas est engagée. Et ce n’est pas tout, car non loin de là, l’essencerie de La Patte d’oie et ses alentours sont sous les eaux, empêchant les riverains et les habitants des Builders d’accéder à leurs demeures. Et tenez-vous bien, pour traverser cette mare et rejoindre l’autoroute, ce sont les calèches qui font office de barques et il faut débourser 200 F pour la traversée. Pour dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Reste à savoir si les nouvelles infrastructures d’évacuation des eaux érigées à Keur Massar ont bien joué leur rôle, face à cette première vraie pluie.
Waa Ji
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