
La révélation est de taille et elle est des membres du Syndicat autonome des enseignements du supérieur (Saes). A travers un communiqué publié hier, le Saes accuse l'Etat du Sénégal de s'attaquer au foncier de l’Ecole supérieure d'économie appliquée (Esea) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Devant cette situation, la coordination du Saes Campus de Dakar exige l’annulation immédiate de cette «forfaiture administrative qui met en avant les intérêts privés d'un promoteur immobilier au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine». En guise de représailles, les syndicalistes annoncent la paralysie du système universitaire. Et ça commence par le boycott de la rentrée universitaire prévue le 3 octobre.
Dans son communiqué, la coordination Saes Campus de Dakar donne le ton dès le titre. En effet, intitulant son texte «Halte à la boulimie foncière !», le Saes accuse l'Etat du Sénégal de s’attaquer au foncier de l’Ecole supérieure d'économie appliquée (Esea) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). La coordination Saes Campus de Dakar exprime son indignation face à la boulimie foncière dont l’Etat du Sénégal a fait montre, suite à l’octroi d'un bail de 8600 m2 sis à Mermoz dans l’assiette foncière de l'Ecole supérieure d'économie appliquée (Esea) à un promoteur immobilier privé dénommé «Sertem Properties» pour la construction d'un immeuble à usage d'habitation (résidences diplomatiques).«Cette attribution unilatérale et non concertée intervient dans un contexte où la capacité d'accueil de l'Ucad est largement dépassée et où la massification exige une extension des locaux de l'Esea et donc le maintien du foncier en l’état», dénoncent les syndicalistes, désignant le ministère des Finances et du Budget comme «auteur de cette forfaiture». D’ailleurs, ils révèlent que le ministère dirigé par Abdoulaye Daouda Diallo est à son énième acte «car ayant déjà amputé l’Esea de plus de 5 hectares de sa superficie globale, mettant l’établissement dans une précarité et une insécurité foncière, détériorant ainsi le cadre d'enseignement et de recherche.»
Menace de boycott de la rentrée universitaire
Ainsi, au regard de ce qui précède, la coordination Saes Campus de Dakar «exige l’annulation immédiate de cette forfaiture administrative qui met en avant les intérêts privés d'un promoteur Immobilier au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine».
Mais déjà, la coordination Saes Campus de Dakar fait appel à la communauté universitaire à la société civile et l'opinion nationale pour arrêter immédiatement cette forfaiture. Aussi, la coordination Saes Campus de Dakar demande aux autorités d'assumer toutes les conséquences qui découleront de la non annulation de cette ignominie perpétrée contre l'Enseignement supérieur sénégalais.
A ce titre, la coordination Saes Campus de Dakar envisage de boycotter la rentrée universitaire prévue le 3 octobre 2022 ou pis encore de paralyser le système universitaire.«En définitive, au regard de la gravite de l’acte perpétré par le ministère des Finances et du Budget, la coordination Saes Campus de Dakar reste attentive à la réaction des autorités notamment celle du Mesri…. La coordination Saes Campus de Dakar réaffirme son engagement sans faille pour la défense des intérêts matériels et moraux des militantes et des militants, et reste solidaire a la section Saes/Esea pour la conservation intégrale de son assiette foncière», note encore le Syndicat d'autonome del’enseignement supérieur.
Sidy Djimby NDAO
Dans son communiqué, la coordination Saes Campus de Dakar donne le ton dès le titre. En effet, intitulant son texte «Halte à la boulimie foncière !», le Saes accuse l'Etat du Sénégal de s’attaquer au foncier de l’Ecole supérieure d'économie appliquée (Esea) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). La coordination Saes Campus de Dakar exprime son indignation face à la boulimie foncière dont l’Etat du Sénégal a fait montre, suite à l’octroi d'un bail de 8600 m2 sis à Mermoz dans l’assiette foncière de l'Ecole supérieure d'économie appliquée (Esea) à un promoteur immobilier privé dénommé «Sertem Properties» pour la construction d'un immeuble à usage d'habitation (résidences diplomatiques).«Cette attribution unilatérale et non concertée intervient dans un contexte où la capacité d'accueil de l'Ucad est largement dépassée et où la massification exige une extension des locaux de l'Esea et donc le maintien du foncier en l’état», dénoncent les syndicalistes, désignant le ministère des Finances et du Budget comme «auteur de cette forfaiture». D’ailleurs, ils révèlent que le ministère dirigé par Abdoulaye Daouda Diallo est à son énième acte «car ayant déjà amputé l’Esea de plus de 5 hectares de sa superficie globale, mettant l’établissement dans une précarité et une insécurité foncière, détériorant ainsi le cadre d'enseignement et de recherche.»
Menace de boycott de la rentrée universitaire
Ainsi, au regard de ce qui précède, la coordination Saes Campus de Dakar «exige l’annulation immédiate de cette forfaiture administrative qui met en avant les intérêts privés d'un promoteur Immobilier au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine».
Mais déjà, la coordination Saes Campus de Dakar fait appel à la communauté universitaire à la société civile et l'opinion nationale pour arrêter immédiatement cette forfaiture. Aussi, la coordination Saes Campus de Dakar demande aux autorités d'assumer toutes les conséquences qui découleront de la non annulation de cette ignominie perpétrée contre l'Enseignement supérieur sénégalais.
A ce titre, la coordination Saes Campus de Dakar envisage de boycotter la rentrée universitaire prévue le 3 octobre 2022 ou pis encore de paralyser le système universitaire.«En définitive, au regard de la gravite de l’acte perpétré par le ministère des Finances et du Budget, la coordination Saes Campus de Dakar reste attentive à la réaction des autorités notamment celle du Mesri…. La coordination Saes Campus de Dakar réaffirme son engagement sans faille pour la défense des intérêts matériels et moraux des militantes et des militants, et reste solidaire a la section Saes/Esea pour la conservation intégrale de son assiette foncière», note encore le Syndicat d'autonome del’enseignement supérieur.
Sidy Djimby NDAO