Alors que les autorités viennent de décider d’assouplir un peu plus les mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus, les éleveurs du Nord du Sénégal crient leur ras le bol. La raison : ils étaient bloqués dans le Nord alors que leurs bétails ont besoin de se déplacer pour survivre.
A cause de l’épidémie de coronavirus qui sévit au Sénégal depuis le mois de mars dernier, les éleveurs nomades de notre pays ont été des plus impactés à cause de leur impossibilité à déplacer leurs bétails. Et on ne parle pas de quelques hommes. En effet ce sont des milliers de Peuls semi-nomades coincés dans la région de Louga, où ils se trouvent depuis le début de la pandémie de coronavirus.
Conséquence : les éleveurs en sont arrivés à bazarder leur bétail à des prix deux fois moins chers qu’en pareille période en temps normal. «Tout a changé depuis les mesures prises contre le coronavirus, le commerce n'a plus lieu, chacun doit rester dans sa région. Tout est bloqué et les prix baissent. Nous vendons le bétail à moitié prix», a déclaré à l’Afp Amadou Aliou Sow, un éleveur peul.
Traditionnellement, les éleveurs se déplacent avec leur bétail du nord au sud, en passant par Louga, et plus loin lorsque les pâturages s'assèchent, avant de retourner au nord avec des pluies d'été. Mais ces derniers temps ont été difficiles. Incapables de s'éloigner dans un paysage inhospitalier, les pasteurs ont été contraints de dépenser le peu d'argent dont ils disposent pour nourrir leurs animaux.
Selon le directeur de la réserve de Dolli, les mesures restrictives de Covid-19 ont été un énorme défi pour les éleveurs du pays. «Il existe des mesures gouvernementales restrictives qui les empêchent de voyager. Il faut aussi considérer qu'il y en a qui veulent venir. S'ils ont encore des pâturages dans leur région, ils resteront. Par peur du Covid-19, par peur des mesures», a dit Mamadou Baba Sow.
Une situation bien compliquée pour ces populations qui s’est aggravée à cause des pluies tardives et irrégulières notées ces dernières années dans plusieurs parties du pays. Ce qui est à l’origine de la mauvaise qualité des pâturages, compliquant ainsi la vie des éleveurs.
Mais tout ça devra vite s’arranger après que les autorités ont décidé d’un assouplissement des restrictions prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Sidy Djimby NDAO
A cause de l’épidémie de coronavirus qui sévit au Sénégal depuis le mois de mars dernier, les éleveurs nomades de notre pays ont été des plus impactés à cause de leur impossibilité à déplacer leurs bétails. Et on ne parle pas de quelques hommes. En effet ce sont des milliers de Peuls semi-nomades coincés dans la région de Louga, où ils se trouvent depuis le début de la pandémie de coronavirus.
Conséquence : les éleveurs en sont arrivés à bazarder leur bétail à des prix deux fois moins chers qu’en pareille période en temps normal. «Tout a changé depuis les mesures prises contre le coronavirus, le commerce n'a plus lieu, chacun doit rester dans sa région. Tout est bloqué et les prix baissent. Nous vendons le bétail à moitié prix», a déclaré à l’Afp Amadou Aliou Sow, un éleveur peul.
Traditionnellement, les éleveurs se déplacent avec leur bétail du nord au sud, en passant par Louga, et plus loin lorsque les pâturages s'assèchent, avant de retourner au nord avec des pluies d'été. Mais ces derniers temps ont été difficiles. Incapables de s'éloigner dans un paysage inhospitalier, les pasteurs ont été contraints de dépenser le peu d'argent dont ils disposent pour nourrir leurs animaux.
Selon le directeur de la réserve de Dolli, les mesures restrictives de Covid-19 ont été un énorme défi pour les éleveurs du pays. «Il existe des mesures gouvernementales restrictives qui les empêchent de voyager. Il faut aussi considérer qu'il y en a qui veulent venir. S'ils ont encore des pâturages dans leur région, ils resteront. Par peur du Covid-19, par peur des mesures», a dit Mamadou Baba Sow.
Une situation bien compliquée pour ces populations qui s’est aggravée à cause des pluies tardives et irrégulières notées ces dernières années dans plusieurs parties du pays. Ce qui est à l’origine de la mauvaise qualité des pâturages, compliquant ainsi la vie des éleveurs.
Mais tout ça devra vite s’arranger après que les autorités ont décidé d’un assouplissement des restrictions prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Sidy Djimby NDAO