Baïdy Agne est formel. Macky Sall n’a jamais dit qu’il n’était pas satisfait de son secteur privé. Et c’est le chef de l’etat lui-même qui le lui a dit lors de l’audience qu’il lui a accordée hier. Le patron des patrons du Cnp a aussi reconnu que beaucoup d’entreprises sont impactées, mais pour lui, il est important qu’ensemble nous essayions de faire continuer l’économie tout en développant la solidarité.
La délégation des acteurs du secteur privé avec à sa tête Baïdy Agne, s’est dit ravie de cette initiative du président de la République. «Le Président Macky Sall nous a exprimé toute la fierté qu’il a de son secteur privé national, tout en expliquant toute la démarche dans laquelle il est engagé et de la nécessité de cette solidarité nationale», a fait savoir M. Agne
Durant son face à face avec le chef de l’Etat, la question des impacts de ce fléau sur notre économie a été évoquée. D’après Baïdy Agne, le Président s’est satisfait déjà des différentes résolutions et de la mobilisation du secteur privé national, de ce dynamisme enclenché par le privé. «Il nous a éclairés aussi sur les commentaires qui lui ont été prêtés. Le chef de l’Etat n’a jamais dit qu’il n’était pas satisfait de son secteur privé. Le secteur privé ne se limite pas à cette organisation que nous représentons. Il concerne tous les nationaux, toutes les entreprises installées au pays. Donc en cas de solidarité, toutes les entreprises qui bénéficient en grande partie de marchés de l’Etat, ou qu’elles soient dans des secteurs stratégiques, doivent participer à la mobilisation nationale», signale-t-il.
«Nous n’allons pas nous limiter au milliard annoncé, nous continuons les démarches et à coup sûr, nous aurons plusieurs milliards»
Abordant la question de leur contribution à l’effort national, les patrons précisent qu’ils ne se limiteront pas à la somme d’un milliard avancé. «Ce que nous avons enclenché nous-mêmes en tant qu’organisation concernant la mobilisation d’un milliard, ce n’est pas l’objectif de mobilisation du secteur privé. Nous allons faire le compte de tout et cela va se chiffrer à coup sûr à plusieurs milliards. Ça a commencé, on est déjà à plusieurs milliards», affirme M. Agne.
Le secteur privé s’est aussi félicité de l’appui annoncé par le chef de l’Etat. «Nous avons noté sa volonté de mettre 200 milliards précisément pour la dette fiscale. Le président de la République est très sensible à l’impact économique sur les emplois. Nous avons eu non seulement avec le président de la République mais aussi avec le ministre de l’Économie, des échanges et nous sommes en train concrètement de formuler les différentes propositions dans un comité qui devra étudier cette question», informe-t-il avant d’annoncer des concertations avec les syndicats des travailleurs. «Il est clair que beaucoup d’entreprises sont impactées, mais il est important qu’ensemble nous essayions de faire continuer l’économie tout en développant la solidarité», déclare M. Agne.
La menace plane sur l’emploi dans le secteur du tourisme
Prenant l’exemple du secteur du tourisme, ce dernier assure que les employés sont actuellement mis en chômage technique, pour l’instant, avec des salaires mensuels. Mais, il est évident que si cette crise devait se prolonger, il y a ce risque de menace qui plane sur les emplois.
Ndèye Khady D. FALL
La délégation des acteurs du secteur privé avec à sa tête Baïdy Agne, s’est dit ravie de cette initiative du président de la République. «Le Président Macky Sall nous a exprimé toute la fierté qu’il a de son secteur privé national, tout en expliquant toute la démarche dans laquelle il est engagé et de la nécessité de cette solidarité nationale», a fait savoir M. Agne
Durant son face à face avec le chef de l’Etat, la question des impacts de ce fléau sur notre économie a été évoquée. D’après Baïdy Agne, le Président s’est satisfait déjà des différentes résolutions et de la mobilisation du secteur privé national, de ce dynamisme enclenché par le privé. «Il nous a éclairés aussi sur les commentaires qui lui ont été prêtés. Le chef de l’Etat n’a jamais dit qu’il n’était pas satisfait de son secteur privé. Le secteur privé ne se limite pas à cette organisation que nous représentons. Il concerne tous les nationaux, toutes les entreprises installées au pays. Donc en cas de solidarité, toutes les entreprises qui bénéficient en grande partie de marchés de l’Etat, ou qu’elles soient dans des secteurs stratégiques, doivent participer à la mobilisation nationale», signale-t-il.
«Nous n’allons pas nous limiter au milliard annoncé, nous continuons les démarches et à coup sûr, nous aurons plusieurs milliards»
Abordant la question de leur contribution à l’effort national, les patrons précisent qu’ils ne se limiteront pas à la somme d’un milliard avancé. «Ce que nous avons enclenché nous-mêmes en tant qu’organisation concernant la mobilisation d’un milliard, ce n’est pas l’objectif de mobilisation du secteur privé. Nous allons faire le compte de tout et cela va se chiffrer à coup sûr à plusieurs milliards. Ça a commencé, on est déjà à plusieurs milliards», affirme M. Agne.
Le secteur privé s’est aussi félicité de l’appui annoncé par le chef de l’Etat. «Nous avons noté sa volonté de mettre 200 milliards précisément pour la dette fiscale. Le président de la République est très sensible à l’impact économique sur les emplois. Nous avons eu non seulement avec le président de la République mais aussi avec le ministre de l’Économie, des échanges et nous sommes en train concrètement de formuler les différentes propositions dans un comité qui devra étudier cette question», informe-t-il avant d’annoncer des concertations avec les syndicats des travailleurs. «Il est clair que beaucoup d’entreprises sont impactées, mais il est important qu’ensemble nous essayions de faire continuer l’économie tout en développant la solidarité», déclare M. Agne.
La menace plane sur l’emploi dans le secteur du tourisme
Prenant l’exemple du secteur du tourisme, ce dernier assure que les employés sont actuellement mis en chômage technique, pour l’instant, avec des salaires mensuels. Mais, il est évident que si cette crise devait se prolonger, il y a ce risque de menace qui plane sur les emplois.
Ndèye Khady D. FALL