«Nous sommes la seule agence qui dispose d’un syndicat au niveau du Sénégal. Le syndicat est allé dans cette activité sans passer par les préalables. Nous avons noté qu’ils ont procédé au renouvellement de leur bureau, ils ne sont pas venus nous le présenter. Ils ne sont pas non plus venus discuter de ces questions et recueillir nos différentes positions avant d’aller dans ce qu’ils appellent ‘’lutte féroce’’ pour faire aboutir leurs revendications. Quand on est dans un environnement organisé, civilisé, on n’a pas besoin d’arriver à ça. S’ils veulent discuter avec nous des questions qui intéressent la vie de l’Agence, qui intéressent le développement de l’électrification rurale, nous sommes à leur disposition. L’enjeu principal, c’est comment permettre à la population rurale d’accéder à l’électricité à travers l’accès universel.
Je peux dire que depuis que je suis là, l’Aser a connu des avancées significatives en termes de bonne gestion au plan technique, au plan administratif et financier et au plan social en ce qui concerne la gestion des ressources. Le personnel était resté plusieurs années sans connaitre d’avancement. C’est avec moi qu’on a repris la politique d’avancement du personnel. Mais, il arrive que des gens soient laissés en rade parce qu’ils ont plafonné ou parce qu’il y a d’autres contraintes qui n’ont pas permis de faire ce qu’ils attendaient de nous, mais nous restons ouverts pour examiner l’ensemble des cas qui sont considérés en rade et nous apporterons des réponses appropriées.
Au niveau de l’Aser, nous avons procédé à des recrutements (34 agents) avec des postes qui nécessitent des diplômes et d’autres qui n’en demandent pas. Naturellement, pour les postes qui requièrent une qualification, nous avons procédé par appel à candidature ; pour les autres, nous avons fait jouer notre pouvoir discrétionnaire».
M.C