Pour avoir opéré le mauvais choix, encore et encore, Sunugaal se retrouve une fois de plus à la croisée des chemins. Saurons-nous cette fois-ci emprunter la bonne voie ? C’est dans le cabinet du Doyen des juges que la décision sera prise, à l’issue de l’audition au fond de l’OS, dans cette affaire de viol présumé en instruction depuis 2 ans et dont les tenants et les aboutissants sont de notoriété publique. Tout le monde retient donc son souffle, partagé entre l’espoir de voir le pays passer le cap indemne et la crainte d’un basculement né de l’envoi en prison du leader de Pastef. La présence massive des forces de l’ordre dans Ndakaaru, dissuasive pour certains, provocatrice pour d’autres, est forcément un élément catalyseur des risques d’affrontement. En tout cas, le monde entier garde un œil intéressé sur ce qui se passe au Sunugaal, un pays longtemps valeur sûre par la qualité de ses élites et qui ne l’est plus que par les richesses de son sous-sol. Lesdites élites ont souvent raté le coche ces dernières années, par le reniement au plus haut sommet, la justice sélective etc. Alors, ce 3 novembre, à ce juge d’instruction de redresser la barre où de laisser filer Sunugaal sur les falaises.
Waa Ji
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