C’est à croire que La Poste est devenue cette société où il ne faut jamais espérer voir la tranquillité, tellement qu’il y a des problèmes à gérer. Abdoulaye Bibi Baldé, actuel boss de la boîte, est sur le point d’enregistrer la première grande crise de sa gestion de cette boîte, parce que, contrairement aux fois passées, ce sont les femmes qui sont au cœur de cette histoire. En effet, l’amicale des femmes doit aller demain samedi en assemblée générale. Seulement, le bureau sortant n’a pas encore reçu quitus de ses membres pour l’organisation d’un tel événement et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, les travailleurs disent que les comptes n’ont pas été faits. En plus, le bureau sortant n’a toujours pas reçu quitus du bureau pour l’organisation de l’assemblée générale. Conséquences : certains qui s’opposent à ce qu’elles considèrent comme un forcing du bureau sortant, menacent tout simplement de ne pas laisser cette assemblée générale se tenir.
On ne veut pas être mauvaise langue, mais ce qui se cache derrière cette affaire est plus que dangereux et Abdoulaye Bibi Baldé doit vite faire de tout freiner avant que cela ne débouche sur quelque chose de regrettable. Un groupe au niveau de La Poste ne veut pas en effet d’une femme catholique comme présidente de l’amicale. Si les gens veulent coûte que coûte aller vers cette assemblée pour au finish renouveler le bureau, c’est parce que, dit-on, certaines femmes membres de l’amicale ne peuvent pas accepter que ce soit une catholique qui les dirige. Actuellement, elles font des pieds et des mains pour que cette Ag se tienne samedi.
Abdoulaye Bibi Baldé, dit-on, a reçu les femmes et lors de l’entrevue qu’il a eue avec elles, il leur a clairement indiqué que s’il n’y a pas de consensus, il ne reconnaitra personne. Mais il donne l’autorisation. En tout cas, celles qui considèrent que l’amicale des femmes de La Poste ne doit pas être n’importe quoi, ont décidé de vendre chèrement leur peau pour stopper cette affaire, parce que considérant qu’on ne peut pas soulever un débat religieux au moment où les gens ont tout fait pour régler l’affaire Sainte Jeanne d’Arc.