Devant la pandémie du coronavirus qui ne cesse de se propager dans notre pays, le seul combat qui vaille, c’est la mobilisation de toutes les forces vives de la Nation pour vaincre le Covid-19. C’est dans cet élan de solidarité nationale que les responsables de l’opposition, en l’occurrence Idrissa Seck, Malick Gakou, Khalifa Sall, Ousmane Sonko, entre autres, ont mis de côté leurs divergences politiques pour s’impliquer dans la lutte contre le Coronavirus.
Idrissa Seck : «l’heure n’est au débat mais à la mobilisation»
Idrissa Seck est totalement en phase avec le Président Macky Sall dans les mesures prises pour lutter contre le Covid-19. «Ma présence suffit à indiquer notre totale adhésion à la démarche du président de la République d’associer tous les fils du pays, au-delà de la classe politique, la classe religieuse, les artistes, les journalistes. Tous les fils du pays doivent être mobilisés. Il doit y avoir une mobilisation générale dans le cadre du combat contre le coronavirus ; parce qu’il n’y a ni vaccin ni médicaments», indique d’emblée Idrissa Seck, persuadé qu’il serait préférable de prévenir la maladie plutôt que de guérir, parfois, dit-il avec difficulté. Il en veut pour exemple l’Italie débordée par une affluence trop forte de cas positifs. Ce qui lui fait dire que l’heure n’est pas au débat, mais à la mobilisation. «Il s’agit d’une mobilisation générale contre la maladie et c’est dans ce cadre que s’inscrit l’appel du Président auquel nous avons souscrit et cela se prolongera au niveau de l’Assemblée nationale où nous appelons tout le monde à voter la loi d’habilitation qui permettra au président de la République d’avoir tous les outils nécessaires pour mettre en œuvre le plan de riposte et de solidarité Force-Covid-19».
Malick Gakou : «quand le Sénégal est en jeu, aucun enjeu partisan ne peut être pris en compte»
Malick Gakou est la deuxième personnalité à être reçue par le chef de l’Etat. Très en phase avec cette démarche, il indique que c’est le Sénégal qui est en jeu. «Quand le Sénégal est en jeu, aucun enjeu partisan ne peut être pris en compte. C’est la raison pour laquelle nous adhérons à l’appel au consensus national et à la cohésion nationale. Le Sénégal uni peut vaincre et gagner toutes les batailles. Et cette bataille est extrêmement importante pour la pérennisation et la défense des intérêts supérieurs de la Nation sénégalaise», explique l’ancien ministre du Commerce qui compte s’investir aux côtés du Président Sall, les autorités sanitaires ainsi que toutes les forces vives de la Nation pour gagner cette guerre contre le Covid-19. Il a également assuré le chef de l’Etat du vote du projet de loi d’habilitation par les députés de son parti.
Khalifa Sall parle de remise en cause de nos modèles de développement et de nos modèles économiques
Khalifa Sall, également, souscrit à cet élan de solidarité nationale face à ce péril qui éprouve le monde et qui n’épargne pas le Sénégal. Khalifa Sall est d’avis qu’à cette période de pandémie, les contingences doivent être dépassées. En effet, cette maladie, dit-il, nous invite à plus d’unité, à plus de solidarité et à plus de responsabilité dans nos attitudes, nos comportements de tous les jours. Poursuivant, il est d’avis que ces bouleversements issus de cette pandémie interpellent toute la communauté internationale sur les politiques jusqu’ici menées par nos États. «Ces politiques qui n’avaient pas donné toute la priorité qu’il fallait à l’homme, à l’individu. Aujourd’hui, c’est l’individu qui est touché et c’est toute la machine économique et financière qui est presque à terre. L’une des leçons de cette pandémie, c’est qu’on sera obligé d’aller vers une remise en cause de nos modèles de développement et de nos modèles économiques», explique l’ancien maire de Dakar qui estime que les mesures prises rassurent et incitent à l’unité. «La mise en œuvre de ces mesures doit être le fait de tout le monde. Chacun de nous doit s’impliquer pour que ces mesures réussissent, elles vont dans le bon sens : informer, sensibiliser, organiser, confiner de manière territoriale et impliquer tous les acteurs au niveau de l’Etat et de la société», ajoute Khalifa Sall qui n’a pas manqué de compatir au sort de ses compatriotes contaminés, mais également à ceux qui sont dans les lieux de détention.
Issa Sall : «Ce fléau a un remède : c’est la distanciation»
«Nous adhérons entièrement aux dispositions prises par le chef de l’Etat et nous allons l’accompagner», fait remarquer Issa Sall au terme de son audience avec le Président Macky Sall. Poursuivant, il est d’avis que ce fléau a un remède à condition que chaque partie respecte sa mission. Il s’agit d’abord, dit-il, du président de la République et ses collaborateurs, ensuite les scientifiques et les médecins et enfin le peuple divisé en deux parties : ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. «Le remède, c’est la distanciation. Il faudrait que les gens restent chez eux le maximum possible ; ceux qui doivent sortir doivent aussi observer une certaine distanciation», précise-t-il, avant de rappeler que cette pandémie est exponentielle et ne souhaite pas que notre pays en arrive à cette multiplication rapide des cas.
Serigne Modou Kara Mbacké : «Cette maladie ne va pas prospérer au Sénégal»
Serigne Modou Kara Mbacké a été également reçu par le président de la République. Au terme de cet entretien, l’homme religieux a dit sa profonde conviction que la maladie à coronavirus ne va pas prospérer au Sénégal. A l’en croire, cette maladie relève de la volonté divine. Cependant, il a invité le chef de l’Etat à rassurer la population à avoir confiance au vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme. A cet effet, il explique qu’au-delà du traitement des médecins que la prière et certaines invocations ne doivent pas être négligées.
Moussa CISS
Idrissa Seck : «l’heure n’est au débat mais à la mobilisation»
Idrissa Seck est totalement en phase avec le Président Macky Sall dans les mesures prises pour lutter contre le Covid-19. «Ma présence suffit à indiquer notre totale adhésion à la démarche du président de la République d’associer tous les fils du pays, au-delà de la classe politique, la classe religieuse, les artistes, les journalistes. Tous les fils du pays doivent être mobilisés. Il doit y avoir une mobilisation générale dans le cadre du combat contre le coronavirus ; parce qu’il n’y a ni vaccin ni médicaments», indique d’emblée Idrissa Seck, persuadé qu’il serait préférable de prévenir la maladie plutôt que de guérir, parfois, dit-il avec difficulté. Il en veut pour exemple l’Italie débordée par une affluence trop forte de cas positifs. Ce qui lui fait dire que l’heure n’est pas au débat, mais à la mobilisation. «Il s’agit d’une mobilisation générale contre la maladie et c’est dans ce cadre que s’inscrit l’appel du Président auquel nous avons souscrit et cela se prolongera au niveau de l’Assemblée nationale où nous appelons tout le monde à voter la loi d’habilitation qui permettra au président de la République d’avoir tous les outils nécessaires pour mettre en œuvre le plan de riposte et de solidarité Force-Covid-19».
Malick Gakou : «quand le Sénégal est en jeu, aucun enjeu partisan ne peut être pris en compte»
Malick Gakou est la deuxième personnalité à être reçue par le chef de l’Etat. Très en phase avec cette démarche, il indique que c’est le Sénégal qui est en jeu. «Quand le Sénégal est en jeu, aucun enjeu partisan ne peut être pris en compte. C’est la raison pour laquelle nous adhérons à l’appel au consensus national et à la cohésion nationale. Le Sénégal uni peut vaincre et gagner toutes les batailles. Et cette bataille est extrêmement importante pour la pérennisation et la défense des intérêts supérieurs de la Nation sénégalaise», explique l’ancien ministre du Commerce qui compte s’investir aux côtés du Président Sall, les autorités sanitaires ainsi que toutes les forces vives de la Nation pour gagner cette guerre contre le Covid-19. Il a également assuré le chef de l’Etat du vote du projet de loi d’habilitation par les députés de son parti.
Khalifa Sall parle de remise en cause de nos modèles de développement et de nos modèles économiques
Khalifa Sall, également, souscrit à cet élan de solidarité nationale face à ce péril qui éprouve le monde et qui n’épargne pas le Sénégal. Khalifa Sall est d’avis qu’à cette période de pandémie, les contingences doivent être dépassées. En effet, cette maladie, dit-il, nous invite à plus d’unité, à plus de solidarité et à plus de responsabilité dans nos attitudes, nos comportements de tous les jours. Poursuivant, il est d’avis que ces bouleversements issus de cette pandémie interpellent toute la communauté internationale sur les politiques jusqu’ici menées par nos États. «Ces politiques qui n’avaient pas donné toute la priorité qu’il fallait à l’homme, à l’individu. Aujourd’hui, c’est l’individu qui est touché et c’est toute la machine économique et financière qui est presque à terre. L’une des leçons de cette pandémie, c’est qu’on sera obligé d’aller vers une remise en cause de nos modèles de développement et de nos modèles économiques», explique l’ancien maire de Dakar qui estime que les mesures prises rassurent et incitent à l’unité. «La mise en œuvre de ces mesures doit être le fait de tout le monde. Chacun de nous doit s’impliquer pour que ces mesures réussissent, elles vont dans le bon sens : informer, sensibiliser, organiser, confiner de manière territoriale et impliquer tous les acteurs au niveau de l’Etat et de la société», ajoute Khalifa Sall qui n’a pas manqué de compatir au sort de ses compatriotes contaminés, mais également à ceux qui sont dans les lieux de détention.
Issa Sall : «Ce fléau a un remède : c’est la distanciation»
«Nous adhérons entièrement aux dispositions prises par le chef de l’Etat et nous allons l’accompagner», fait remarquer Issa Sall au terme de son audience avec le Président Macky Sall. Poursuivant, il est d’avis que ce fléau a un remède à condition que chaque partie respecte sa mission. Il s’agit d’abord, dit-il, du président de la République et ses collaborateurs, ensuite les scientifiques et les médecins et enfin le peuple divisé en deux parties : ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. «Le remède, c’est la distanciation. Il faudrait que les gens restent chez eux le maximum possible ; ceux qui doivent sortir doivent aussi observer une certaine distanciation», précise-t-il, avant de rappeler que cette pandémie est exponentielle et ne souhaite pas que notre pays en arrive à cette multiplication rapide des cas.
Serigne Modou Kara Mbacké : «Cette maladie ne va pas prospérer au Sénégal»
Serigne Modou Kara Mbacké a été également reçu par le président de la République. Au terme de cet entretien, l’homme religieux a dit sa profonde conviction que la maladie à coronavirus ne va pas prospérer au Sénégal. A l’en croire, cette maladie relève de la volonté divine. Cependant, il a invité le chef de l’Etat à rassurer la population à avoir confiance au vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme. A cet effet, il explique qu’au-delà du traitement des médecins que la prière et certaines invocations ne doivent pas être négligées.
Moussa CISS