
La Coordination des associations de presse (Cap) a décidé de faire du 23 juin une journée sans médias pour exiger la liberté de la presse au Sénégal. La Cap, en conférence de presse, a dénoncé les attaques et les agressions et invite tous les acteurs des médias à se joindre à ce combat pour la liberté de presse.
Les journalistes ont annoncé qu’ils vont poser des actes forts pour dénoncer les attaques et tentatives de musellement de la presse au Sénégal auxquelles les journalistes font face depuis plusieurs semaines. Et pour dire non à cet acharnement, la Cap, dans une déclaration lue par Makhaly Ndiack Ndoye, a décidé de lancer une journée sans presse le vendredi 23 juin prochain. «La semaine prochaine est cruciale pour ce combat pour la liberté de la presse. En effet, nous allons lancer cette lutte avec un édito commun qui sera publié le lundi dans tous les supports. Nous en ferons une version française et wolof pour la presse audiovisuelle. Le mercredi, nous tiendrons notre traditionnel Conseil des médias ici à la Maison de la presse avant de terminer par une journée sans presse le vendredi. Nous avons aussi prévu une grande marche nationale au mois de juillet», a-t-il déclaré.
Pour Ibrahima Lissa Faye, la presse n’en peut plus. Il explique que la Cap se dressera en bouclier pour mettre fin aux attaques dont les journalistes sont victimes. «Croyez-nous, cet acharnement dépasse le fait de mettre des journalistes en prison, de couper un signal, même si ces derniers actes en sont les manifestations les plus abjectes, les plus inadmissibles. C’est pourquoi nous demandons, nous exigeons la fin immédiate de ces brimades et agressions contre les professionnels des médias et exigeons la libération de tous les journalistes mis en prison pour des délits liés à l’exercice de leur profession», martèle Lissa Faye
Khadidjatou D. GAYE