Cinq (5) ans après la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, les services du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan livrent à leurs partenaires le rapport provisoire portant sur le diagnostic et la stratégie du Pse. Ainsi, ils ont rencontré les partenaires techniques et financiers, hier pour partager les résultats de l’analyse diagnostic ainsi que les options stratégiques formulées lors des travaux de commissions, avant de recueillir les recommandations des différentes parties prenantes. C’était l’occasion pour Pierre Ndiaye, directeur de la Planification et des Politiques économiques de magnifier l’apport des partenaires dans la phase I, avant d’énoncer les défis à relever durant la phase II.
Après la phase I de 2014 à 2018, cap sur la phase II qui s’étalera de 2019 à 2023. Le Plan Sénégal émergent a ainsi bouclé sa première partie, avec la présentation d’un rapport provisoire portant sur le diagnostic et la stratégie du Pse à ses partenaires techniques et financiers. Venu représenter le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, le directeur de la Planification et des Politiques économiques a chanté les «performances» du Sénégal durant ces cinq (5) dernières années, grâce au Pse. Après avoir listé les «réalisations» en insistant sur le taux de croissance, la Cmu, le Pudc, les bourses de sécurité familiale…, Pierre Ndiaye a tout de même reconnu qu’il reste des défis très importants à relever durant la phase II qui s’étale sur la période de 2019-2023.
A l’en croire, il faudra poursuivre avec l’amélioration de l’environnement des affaires, le renforcement du capital humain pour aboutir à une économie diversifiée et compétitive.
Les nouveaux défis : «l’amélioration du climat des affaires, la création d’emplois décents pour les jeunes et pour les femmes, la lutte contre la pauvreté…»
Après avoir rappelé que les Partenaires techniques et financiers du Sénégal avaient largement contribué au financement de la phase 1, Pierre Ndiaye Ndiaye les a exhortés à poursuivre avec la même dynamique d’accompagnement pour le compte de la phase II du Pse. «Nous avons certes fait beaucoup de progrès dans la mobilisation des recettes, mais il y a encore des efforts à faire pour mobiliser davantage des ressources, parce que les besoins sont énormes et il nous faut compter d’abord sur nos propres forces pour financer nos besoins d’investissement avant de penser au autres. Le Sénégal devra relever, pour les années à venir, des défis majeurs tels que l’amélioration du climat des affaires, l’amélioration de l’accès à l’énergie en zone urbaine et rurale, la création d’emplois décents pour les jeunes et pour les femmes, la lutte contre la pauvreté…», assure M. Ndiaye.
Ndèye Khady D. FALL & Ansfati ISSIHAKA (Stagiaire)